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ASSRANCETOURIX
22 abonnés
303 critiques
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4,0
Publiée le 17 mars 2023
ce n'est rien de dire que le film repose sur les acteurs à 95 % et qu'ils sont tous formidables, Frederic March domine Bogart et est époustouflant dans l'affrontement manichéen qui les oppose. La réalisation est parfaite, avec un tempo et des angles de prise de vue excellents. Même Arthur kennedy tient sa partition de façon épatante en flic intelligent. un suspens de grande classe. jusqu'a la dernière seconde.
William Wyller nous avait surtout habitué à des drames plutôt qu'au film noir et force est de constater qu'il a aussi la main pour ce genre emblématique. Bogart est parfait en gangster vieillissant qui tente de garder la main. Par contre il ne s'agit pas véritablement d'un huis clos, beaucoup de chose se passe en dehors, les bandits s'efforcent de ne pas enrayer les habitudes de la petite famille... Le scénario est excellement bien écrit laissant une importance non négligeable à la famille. Wyller passe du gros plan au plan large afin d'accentuer l'effet que tout peut arriver. Malgré une fin attendue le suspense tient la route. Un très très bon film.
Film noir à l'ancienne, mené de main de maître par William Wyler et avec l'impeccable Bogart: il n'en fallait guère plus pour compenser un scénario somme toute un peu court dans son inspiration, car si les personnages sont bien écrits et bénéficient d'interprètes de qualité, l'écheveau de l'histoire se déroule avec peu de surprise. Joli travail sur la lumière et les ombres pour mieux nourrir une tension gérée sans artifice inutile jusqu'à la résolution finale.
Une courte respiration dans la carrière géniale de William Wyler. Placée entre "Vacances romaines" et "La loi du Seigneur", cette "Maison des otages" a du coup un goût d'inachevé. Certes Bogart est une fois de plus au-dessus du lot, le scénario est riche de rebondissements et la mise en scène est une fois encore brillante, mais il manque un tout petit quelque chose à cette oeuvre pour faire un grand film. Un bon film tout de même.
William Wyler réalisait en 1955 ce quasi huis-clos d’une efficacité redoutable et d’une tension remarquable. Porté notamment par un Humphrey Bogart incroyable dans l’un de ses derniers rôles - il interprète ici un évadé de prison abîmé et violent - La maison des otages a clairement apporté une brique fondamentale au genre des films de séquestration, de par son rythme, son animosité et son utilisation brillante de l’espace. Un peu plus faible dans sa dernière partie, ce long-métrage à la modernité évidente se laisse suivre avec grand plaisir.
Du solide et un nouveau style de film de gangster réaliste. Un bogart qui revient dans dans un role de dur peu sympathique et des bons seconds roles comme le gros, Robert Middleton dommage que son personnage ne soit pas plus exploité.
William Wyler n'a pas la même réputation dans l'Hexagone et outre-Atlantique. Très Admiré en Amérique ( il est le cinéaste le plus titré aux Oscars, Woody Allen en fait son cinéaste compatriote préféré. ), il n'a pas été défendu par les tenants de la politique des auteurs.
A son époque, Roger Leenhardt ( Ecran français), fut un des seuls à le défendre avec ferveur. Wyler est connu pour ses longues scènes qui permettent d'éclairer la psychologie des personnages et " la maison des otages" est un bon exemple pour souligner le talent du cinéaste.
Avant dernier film d'Humphrey Bogart, ( qui avait déjà joué sous la direction de Wyler, dans un second rôle (" rue dans issue") et Frederic March lui aussi dirigé par le réalisateur dans (" les meilleures années de notre vie"), ils portent tous deux, avec talent, le film sur leurs épaules.
Formidable histoire d'un père de famille, tranquille employé de banque, dont la famille est prise en otage par trois malfrats évadés d'un centre pénitentiaire, c'est une ode au courage, à la solidarité et ( peut-être) à la famille. Il montre aussi le renforcement des liens entre des personnages ayant vécu une difficile épreuve commune.
On regrettera quelques incohérences scénaristiques un peu dommageable à la fluidité de " désesperate hours" qui reste neammoins un opus très réussi du cinéaste.
Force et justesse se dégage de ce film noir hors norme. Un Bogart en grande forme, les seconds couteaux de tout premier ordre. Le suspens est maintenu tout au long de cette longue dérive de repris de justice, avec une nervosité et pas l’ombre d’un plan de trop. Un pur régal.
Classique du Home invasion movie, on peut affirmer que « Desperate hours » est la matrice du genre. Le film a engendré une telle descendance qu’il pourra paraître bien soft aux plus jeunes spectateurs. Wyler dynamise au maximum ce huit-clos théâtral, il y parvient la plupart du temps en exploitant tout les ressorts moraux et physiques que procure la situations. Bogart, ici dans un rôle à contre emploi, est plutôt impressionnant, il fait a lui seul une bonne partie du spectacle. Le malchanceux Michael Cimino s’essayera à un remake en 1990, sans grand succès, le film fut massacré au montage par les studios.
Film en noir et blanc de 1955 qui n'est vraiment pas terrible. Le scénario est minimaliste et le jeu d'acteur est surjoué comme souvent à l'époque. Certaines scènes sont presque tragi-comiques. Il y a un brin de nostalgie, mais rien de bien mémorable à se mettre sous la dent. C'est une œuvre mineure à mon goût.
Un scénario qui garde le suspense du début à la fin. La dualité entre les gentils et les méchants typiquement de l'époque. Un des rares rôles de véritable mauvais de Bogart (d'habitude il a toujours un bon fond). La réalisation est assez classique.
William Wyler nous tiend en haleine pendant un bon moment dans lequel Humphrey Bogart se rend complètement convainquant dans le rôle de l'antagoniste, ceci contradictoire à la plupart de ses autres rôles (le faucon maltais, key largo, the african queen, le grand sommeil...). Le scénario est bon, la réalisation de même, et le suspense, efficace à souhait. Un bon film policier.
Excellent suspense. Wyler parvient à conserver la tension tout au long de ce film de prise d'otage grace notamment à un très bon scénario ainsi qu'à une distribution sans faille (Humphrey Bogart patibulaire mais presque).
Thriller à l’ancienne, classique, épais où je comprends tout. Avec un convaincant Humphrey Bogart*, Dewey Martin, Gig Young, Fredric March, Martha Scott.