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weihnachtsmann
1 188 abonnés
5 194 critiques
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2,5
Publiée le 9 avril 2019
Le mélange film de procès et comédie est très très bizarre. Cela donne un film qui commence avec du suspense et qui devient plutôt ridicule vire niais. Loin d’être passionnant.....
La connaissance théorique ne vaudra jamais la connaissance pratique, ici dans le domaine de la justice, pour pouvoir bien exercer !!! Et pour faire passer le message, le réalisateur et les scénaristes n'y vont pas avec des charentaises mais avec de bonnes grosses talonnettes bien lourdes. A part le trio principal et un ou deux personnages secondaires, ce ne sont qu'enfoirés, qui ne vivent qu'enfoirés et qui ne respirent qu'enfoirés présentés avec autant de nuances qu'il y a de neurones dans le cerveau d'un candidat de télé-réalité et tout en n'ayant pas le courage d'aller jusqu'au bout de la dénonciation ayant l'air de présenter les fléaux de l'ostracisme et du lynchage comme étant uniquement locaux (pour ces thèmes, il vaut mieux se rabattre sur le très réaliste "L’Étrange incident" !!!), ben oui l'Amérique est un pays formidable et en plus comme on est en pleine guerre donc se remettre en cause..., niveau rebondissements on y va aussi avec autant de délicatesse qu'un mammouth et le développement scénaristique et psychologique du triangle amoureux entre les protagonistes est très mal foutu ; ce qui achève de ne pas convaincre un seul instant. Bref à part les trois acteurs principaux, dont le géant Cary Grant qui se fait totalement éclipser par Ronald Colman, il y a rien à voir sauf du crétinisme.
Un mélange de comédie et de suspense que nous proposé en 1942 le cinéaste George Stevens qui m'a beaucoup plu !! Ce metteur en scène, aussi producteur, est bourré de talents s'aventurant dans plusieurs genres avec réussite. "La justice des hommes" commence comme un polar avec l'évasion d'un prisonnier qui se juge innocent. Puis après, on vire à la comédie ou le prisonnier se cache chez une femme à bonne conscience qui aura beaucoup à faire faisant en sorte plusieurs fois qu'il n'y a personne chez elle aux regards de la police, de son ami magistrat, sa famille et autres. Enfin, la troisième partie part plus dans le suspense. J'ai passé un bon moment devant ce mélange de genres qui m'a fait rire et intriguer grâce à une mise en scène qui vieillit bien au visionnage de nos jours, de très bonnes interprétations du casting auquel il faut un peu l'avouer, Cary Grant joue bien mais se fait voler la vedette par la pétillante Jean Arthur et l'excellent Ronald Colman. Une œuvre recommandable.
Comédie judiciaire américaine prenant place dans une bourgade américaine, The Talk of the Town se révèle plaisant et rythmé. Il s'appuie sur un trio principal parfait, placé sous le même toit, et composé du criminel recherché, du grand juriste, et de la demoiselle débrouillarde. La première partie regorge de scènes très théâtrales assez croustillantes, et même si l'histoire parait un plus hachée ensuite et affiche régulièrement quelques mécanismes un peu datés, elle ne perd pas son intérêt. Un bon divertissement.
Cela commence comme un pur drame, on découvre cary Grant avec ce côté sombre et inquiétant de son jeu d’acteur, puis on glisse rapidement dans la comédie, et Cary Grant fait du Cary Grant, mais on est pas vraiment enclin à regarder une comédie, les pointes d’humour sont distiller à petite dose. On pourrait croire que George Stevens voulait faire un film noir, un film à message, mais que les producteurs ne l’on pas suivi et on transformer son film, car avec ce couple vedette on ne pouvait pas casser les codes. A remarquer la prestation de Ronald Colman, excellent donnant à son personnage étriqué plus de profondeur et volant bien souvent la vedette à Cary Grant. Ce qu’il en reste : un film méconnu qui est plaisant à découvrir, même si l’intrigue est très basique, mais après tout, ce n’est que prétexte à passer un bon moment en présence de Jean Arthur.
On sera indulgent avec ce film: les USA entraient en guerre, ce n'était pas le moment d'être trop critique vis à vis de la justice, tout en restant dans un ton suffisamment léger pour faire oublier les soucis du moment aux américains . A noter Jean Arthur dans un rôle habituellement réservé aux blondes...
A la baguette, un Georges Stevens plutôt inspiré pour un long métrage qui oscille entre comédie et ton sérieux. Dommage que la démonstration ( sur la justice) soit un peu lourde, car l'ensemble, sans temps morts, se suit avec intérêt, en particulier dans la première partie, avec une Jean Arthur qui, comme dans 'les anges ont des ailes', se fait déborder non plus seulement par un Cary Grant facétieux, mais aussi par Ronald Colman, d'abord froid, distant et distingué puis dynamique et investi.