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tomPSGcinema
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3 323 critiques
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2,0
Publiée le 24 juillet 2010
LA MISSION DU COMMANDANT LEX est un western mineur de la part du metteur en scène Andre De Toth. Il s'agit du deuxième western que je vois de la part de ce réalisateur, le premier avait été La Rivière de nos Amours avec Kirk Douglas, un western plutôt intéressant, d'ailleurs. L'histoire raconte un officier qui se joint à un groupe de hors-la-loi pour découvrir comment disparaissent des armes appartenant a l'Etat. Le scénario n'a donc rien de franchement exceptionnelle mais la mise en scène du réalisateur nous fait passer quelques moments appréciables. En tête d'affiche, nous retrouvons le toujours très bon Gary Cooper qui est comme à son habitude à la hauteur de son rôle. A noter que la partition musicale est l'oeuvre du légendaire Max Steiner, il nous offre là une musique intéressante même si le compositeur nous avait habituer a beaucoup mieux dans le genre de western ( La Charge Fantastique, Les Conquérants ou encore La Prisonnière du Désert ). Les beaux décors de ce long métrage est a mettre à l'oeuvre de G.W. Bernstein ( Une Corde pour te pendre, Ciel Rouge ). Précisons pour finir que la photographie d'Edwin Dupar est je trouve assez décevante, les images ne sont quand même pas d'une beauté fulgurante. Voici donc un western moyen mais si les fans de Gary Cooper peuvent prendre quand même un certain plaisir à le regarder.
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4,0
Publiée le 20 juillet 2019
Encore un excellent western de sèrie rèalisè par le spècialiste du genre, Andrè de Toth, qui passa malheureusement un peu inaperçu à sa sortie (il faut dire qu'il y en avait que pour "High Noon" en 1952). Gary Cooper incarne admirablement un officier Nordiste qui cherche à dècouvrir pourquoi une base de l'armèe à laquelle il appartient ne fournit pas les chevaux indispensables à la cavalerie de l'Union pour poursuivre son offensive! Pour cela, il lui faudra ruser sans se confier à quiconque, si bien que sa femme et son fils le soupçonnent de trahison, de lâchetè ou de dèmense! On se souviendra longtemps de la sèquence où Cooper est marquèe d'une peinture jaune dans le dos, couleur des traitres! La symbolique de la couleur jaune n'a jamais ètè aussi bien rendue que dans cette scène! Aucun nom prestigieux dans les seconds rôles! Et pourtant à l'arrivèe, un fort bon western des 50's, produit à la chaîne par la Warner, avec de belles scènes spectaculaires en carriole et un duel final qui tient ses promesses! Que demandez de plus...
Signé par ce bon vieux routier de la série B A. de Toth, ce sympathique western nous offre donc un G. Cooper impeccable en officier renvoyé de l'armée, qui devient marchand d'armes (à moins que...). Les acteurs sont bons, le scénario est efficace, bien rythmé, la mise en scène de de Toth est comme toujours solide, on regrette toutefois que certains rôles aient été un peu sabré au montage mais on prend un plaisir évident à suivre ce film bien fait. Sympathique moment de détente, avec quelques scènes assez originales pour le genre, qui mélange pitch de polar avec western.
Le scénario de ce western d’André De Toth, avec Gary Cooper en tête d’affiche, présente une certaine originalité, évoluant autour d’une intrigue de contre-espionnage. Les scènes se succèdent à un bon rythme, apportent quelques surprises même si la dernière partie se montre plus traditionnelle.
Un Western plutot pas mal signé André De Toth au début des années 50 !!!! Ce qu'on peux reprocher à ce film est l'intrigue et l'histoire de contre espionnage qui a été vu une bonne cinquantaine de fois dans tout les genres, un cowboy qui travaille secretement pour l'armée en infiltrant un groupe de truands voleurs de chevaux contre la dignité de sa nation. L'alliance entre le Western et la série B fonctionne plutot bien à mon sens, on retrouve le charme du genre avec des fusillades spectaculaires et des décors de paysages Outre Atlantique superbement filmés comme dans pas mal de Western ou le décor est un atout majeur à l'oeuvre. Gary Cooper est impeccable et prouve que c'est l'alter-égo de John Wayne dans la légende du Western Américain au cinéma. A découvrir.
Andre de Toth est considéré comme un spécialiste des westerns,j'avoue ne pas partager cette opinion malgré ses 11 productions et seul « le sabre et la flèche » m'a vraiment plu. Je le trouve plutôt mieux dans ses autres films « les enfants de salauds » par exemple. Ici l'histoire est d'un compliqué à vous casser la tête avec des chevaux qui sortent de partout pour aller nulle part et pour une fois Gary Cooper n'est guère à l'aise en espion/contre espion. De plus ,son épouse ne fait que gâter le spectacle. Certes ,il y a de beaux moments avec la superbe mise en feu des broussailles et quelques belles chevauchées ainsi que les plans sur Cooper retrouvant son costume de civil, mais les temps morts et les retours au fort cassent trop le rythme. Les points positifs sont les extérieurs vraiment bien mis en valeur que cela soit sous le soleil,dans la brume ou sous la neige. Les acteurs sont bien dirigés mais le commandant Lex ne ressort pas assez,ce n'était pas la peine de choisir un aussi grand acteur pour le fondre ainsi dans le lot commun. Pour moi le western doit rester mythique avec un héros qui me fasse rêver.
Mettre une intrigue d'espionnage dans un western, c'est incontestablement une très bonne idée mais ce qui l'est beaucoup moins c'est le fait que cette intrigue d'espionnage soit très très conventionnelle. Et le personnage de la femme du personnage principal est franchement d'une médiocrité gênante. En ressort donc un film qui est loin de laisser un souvenir impérissable. Mais Andre de Toth a du métier et cela se voit par sa réalisation impeccable et bien rythmée surtout dans la première moitié et le charisme monumental de Gary Cooper, excellent comme à son habitude, assure totalement le spectacle. En tous les cas, «La Mission du commandant Lex» réussit au moins une chose, celle de divertir.
Qualifier André de Toth comme l'un des maîtres du western est tout à fait surestimé, car sur la dizaine de westerns réalisés entre 1947 et 1959, je ne décèle pas de chefs-d'œuvre mais des films de bonne facture, sans plus. "La mission du Commandant Lex" est sans doute, l'une de ses meilleures réalisations, avec un Gary Cooper comme je l'aime, magistral, ce qui n'est pas toujours le cas, car lui aussi a tourné des navets. Il incarne le commandant Alex Kearny, banni de l'armée pour la circonstance, mais en réalité, il est chargé d'infiltrer un gang de voleurs de chevaux qui revend les troupeaux aux sudistes. Ce rôle d'espion lui sied parfaitement et il va tenter de mener à bien sa mission. Le scénario est très bien monté, accompagné de la très belle musique de Max Steiner. Les scènes sont tournées dans de magnifiques décors naturels avec un certain réalisme. Alors, n'en déplaisent aux détracteurs de ce film, j'ai passé un bon moment de divertissement.
Idée originale de par le sujet traité et la manière de l'avoir réalisé, Gary Cooper entre dans son rôle comme dans du beurre, aucun soucis pour lui, il est trés bon et trés convaincant, l'histoire n'est pas mal, elle traite de l'introduction de l'espionnage dans le western, j'ai vu très peu de westerns traitant de ce même sujet, c'est là une belle trouvaille. J'ai trouvé les scènes d'action assez bien faites, la relation du spectateur avec la situation de Gary Cooper est omniprésente et le suspense règne jusque dans les 10 dernières minutes. Une bonne surprise concernant le scénario néanmoins à la réalisation c'est un peu moins bien, le tout aurait pu être mieux ... [11/20]
Je ne me souviens pas d'un film impérissable. Toutefois, cela m'avait paru être un western de qualité correcte, mis en scène efficacement, avec un Gary Cooper plutot convaincant. Honnête.
Très bon western avec un gary Cooper en espion dans une intrigue intéressante et de magnifiques décors Que certains jugent ce film moyen je l'admets mais nul c'est incompréhensible ....
Bien qu’assez classique sur le plan de l’histoire ainsi que de la réalisation, cette dernière restant dans la logique de l’époque et du genre avec un récit totalement centré sur le héros, l’originalité se trouve dans le comportement de ce personnage. Son double jeu, sa situation ambiguë, et surtout la façon dont tout ceci est amené sortent assurément des sentiers battus. Côté interprétation, tout converge vers Gary Cooper à la fois sobre et d’une présence particulièrement imposante, prouvant une nouvelle fois que sa place parmi les légendes de Hollywood est totalement méritée.
De par son sujet original (l’émergence de l’espionnage durant la Guerre de Sécession) et la présence de Gary Cooper en haut de l’affiche, on peut s’étonner de se retrouver face à une simple série B où action et péripéties dominent un film agréable à suivre mais souvent maladroit et brouillon. Inutilement complexe par moments, il perd, au fil où se déroule son intrigue, la force qu’il s’est acharné à incarner. Ainsi, si la première partie du film étonne par la qualité de son scénario, la deuxième partie est bien plus anecdotique. Si le film réserve quelques belles scènes, notamment avec l’utilisation des colonnes de chevaux dans de beaux paysages, on peut regretter qu’elles soient souvent confuses, un sentiment renforcé par un tournage dans une relative semi-obscurité qui les dessert à chaque fois. Par ailleurs, trop de personnages étant de la fête, leurs portraits sont trop souvent caricaturaux et le destin de bon nombre d’entre eux finit par nous échapper ou nous passer au-dessus du képi. Enfin, et même si c’est Max Steiner qui dirige l’orchestre, l’omniprésence d’une musique évoquant sans cesse l’arrivée tonitruante de la cavalerie finit par agacer. Les combats à mains nues peu crédibles ne participent pas non plus à voir ici autre chose qu’un western de série. Ce n’est pas un souci en soi mais l’ensemble semblait annoncer davantage d’ambitions que ce qui nous est au final montré. Certes André de Toth est un faiseur de séries B plutôt habile mais on a l’impression que son film (amputé de plus d’une demi-heure de pellicule) passe à côté de quelque chose de plus abouti. Au regard de ce qu’il en reste, on peut aussi penser que les scènes d’action manquant de souffle pour prétendre à mieux, la Warner s’est résignée à remettre le film et son auteur à sa place. Dommage pour Gary Cooper (qui, étrangement, n’a jamais autant ressemblé à Randolph Scott qu’en tournant pour de Toth !) et une bande d’acteurs globalement convaincants.
Très bon film avec un scénario complexe et extrêmement bien ficelé. Aspect historique également intéressant avec l'évocation de l'apparition du fusil HENRY comme game changer de la guerre de sécession. Film injustement trop méconnu