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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce qu'il y a d'ennuyeux c'est le scénario, on s'ennuie sévère à cause de ce personnage qui ne sait pas où il va. Il n'y a aucun rythme, peu de cohérence. A noter une scène vraiment poignante : la scène de son ex petite amie devant le club de gym, c'est pour elle que je mets l'étoile. En bref, c'est un film qui n'a rien d'extraordinaire, plat.
Je n'étais pas fan de Wim Wenders à l'origine mais je suis immédiatement tombé sous le charme de ce film. Un scénario solide, des comédiens au service de l'oeuvre cinématographique. Un Sam Sheppard comme on l'a rarement vu ces dernières années, une Jessica Lange divinement belle et un Tim Roth tout en retenu. Wim Wenders aime cette amérique et cela se voit. Une amérique décalée, atypique, traversée par ces personnages qui hésitent entre le rire et les larmes et qui nous prennent par la main pour nous entraîner dans leur sillage. De tels films, on en verrait chaque jour. Un moment de bonheur à l'état pur. Un Wim Wenders inspiré, touché par la grâce de simples humains qui nous émerveillent cependant.
Comparez ce film à "Paris, Texas" et à "Broken Flowers" si ça vous amuse, ça montrera que vous en connaissez un rayon (rajoutez un peu de "Sur la route de Madison" et vous serez au top).
L'histoire racontée par Wim Wenders dans "Don't come knocking" est touchante, et ce quelle que soit sa part autobiographique. Elle nous parle (plutôt bien) d'actes manqués, de lâcheté, de séduction vacillante, d'égoïsme, de refus de s'engager, de temps qui passe (moi aussi j'ai droit à un poncif, non ?) ... Vaste programme !
Une hypothèse (amusante) : et si Wenders s'amusait aussi à brouiller les pistes et à nous rappeler, en filigrane, que le cinéma n'appartient pas à ceux qui le commentent ?
Un film franchement agréable et simpathique à voir, la musique blues-country accompagne le retour aux sources d'un célèbre acteur des années 50 qui en a raz le bol de son boulot et qui décide de tout laisser en plan pour changer d'air et retrouver sa mère qu'il n'a pas revu depuis 30 longues années, cette dernière lui apprend qu'il a un fils. Le compte à rebours est lancé, Howard Spence est poursuivi par le directeur d'assurance du film qu'il a abandonné... Un film très soigné, le cadrage est très rectiligne, pas d'animosité dans les prises de vues, les couleurs sont chaudes et le scénario se veut très lent qui ne représente pas un défaut, au contraire, le personnage incarné par Sam Shepard ne se soucie plus du temps, il est conscient qu'il a loupé quelque chose dans sa vie, sa famille. Toute l'émotion de ce vieux acteur rend le film très dramatique et émouvant. Un film pour résumer qui est à voir, il ne faut pas avoir peur de s'ennuyer un peu, c'est un road movie, une intrigue qui prend le temps de s'installer.
Wim Wenders ne retrouve certes pas la magie, la poésie et l'émotion de Paris, Texas mais réalise un film d'une beauté plastique intégrale qui finit de l'emporter sur le fond de l'histoire. Don't come knocking est un subtile mélange de western, d'humour et de drame. Le personnage incarné par Sam Shepard semble venu d'une autre époque et semble fuir ses contemporains à travers le désert...pour finalement faire le point sur sa vie aussi déserte d'interet que le paysage qui l'entoure. Le problème avec les personnages c'est qu'ils semblent stéréotypés, artificiels et assez creux. Le film ressemble à une succession de vignettes, certes souvent délicieuses pour les yeux et les oreilles mais qui finalement n'apportent pas vraiment grand chose. Don't come knocking est très plaisant mais on est assez frustré dans la dernière demi-heure chargée de clichés dans les scènes de Gabriel Mann et l'horripilante Fairuza Balk. Tim Roth apporte un humour bienvenu, Sarah Polley s'en sort très bien, c'est un grand plaisir de revoir Eva Marie Saint et George Kennedy mais c'est surtout Jessica Lange qui illumine ses scènes. Le rythme assez lent n'a jamais été un problème chez Wenders. Que reste t-il du film après la projection ? Le sentiment d'avoir vu un beau film avec de belles images, une belle reflexion sur le droit à une seconde chance, sur les occasions manquées, sur l'innocence de la jeunesse, sur l'amour perdu. Dommage que les scènes finales soient limites risibles par tant de clichés (le regard de Shepard, image floue sur fond de ciel bleu écoutant le discours de sa fille) et laissent un léger sentiment de regret.
Cela fait toujours plaisir de retrouver en très bonne forme un cinéaste qu'on avait beaucoup aimé et qui avait tendance à nous décevoir depuis quelque temps (encore que "Land of plenty" montrait déjà un certain retour en forme). Sur LE thème de Cannes 2005, la paternité (qu'elle soit recherchée ou au contraire rejetée), Wim Wenders réussit un film formellement magnifique (bien aidé par les paysages de l'ouest américain) et très intéressant quant à la description des personnages. Mais ce qui permet à ce film d'emporter définitivement le morceau, c'est sa BO, concoctée par l'immense, le fabuleux chanteur et producteur T-Bone Burnett, déjà responsable de celle de "O'Brother", sauf que dans le film de Wenders, il s'implique beaucoup plus en tant que compositeur et interprète. Quand on aura dit qu'il est entouré de musiciens comme Marc Ribot à la guitare et Jim Keltner à la batterie, il ne restera plus qu'à se laisser porter par la musique et par la beauté des images.
Je comprends que voir un ancien héros fatigué et déchu puisse décevoir certains nostalgiques du passé, surtout quand il parcourt une voie ferrée en chaussettes. Eh bien moi je lai trouvé très beau et très touchant ce héros, jai jubilé en assistant à ses chamailleries avec son ex-femme, et sa confrontation avec son fils ma émue. Les dialogues sonnent vrai, on y croit dun bout à lautre. Que la violence soit contenue ou quelle éclate au grand jour dans les affrontements, cest toute une vie que les personnages nous livrent avec sincérité. Wim Wenders ne ma absolument pas déçue et jai apprécié presque chaque instant du film. Presque, car le plan séquence du canapé, (même somptueusement kitsch le canapé) ma quelque peu agacée. Ce nest pas parce que la thématique de la recherche de lenfant par le père a déjà été traitée cette année quil faudrait faire la fine bouche. Wenders a traité le sujet de manière très différente de Jarmush et ce sujet n'est pas de ceux qui peuvent lasser. Wim Wenders pour moi filme toujours aussi bien lAmérique, sa manière de filmer embellit les lieux les plus banals. Jai trouvé dans ce film à la fois la satire, la tendresse, lhumour, la colère, la nostalgie. Certains comparent du bout des lèvres avec « Paris Texas », alors je serai franche : je trouve ce film-ci bien meilleur. De plus, faire référence au jugement sévère porté par Wenders sur « La Chute » et sen servir comme argument pour dévaloriser son film est assez étonnant comme démarche. (Je précise que jétais en complet désaccord avec Wenders sur « La Chute »). Je ne pense pas que vous regretterez daller voir le film et lennui ne me paraît pas vous menacer.
Un film que j'ai adoré et trouvé remarquable. L'histoire d'un homme qui vit au jour le jour, se perd dans l'alcool, la drogue et le sexe au point de s'oublier. Les retrouvailles avec mère qu'il n'a pas vu depuis 30 ans sont quelque chose... Des phrases drôles, mais percutantes. Et la quête de cet homme vers son éventuel enfant. Que de surprises il va trouver, notamment la confrontation avec lui-même, son passé et son présent. Troublant, touchant, marquant, magnifique et beau. Un grand Wim Wenders pour moi. On note des paysages absolument magnifiques du Colorado, du Montana, on note une autre vision de l''Amérique profonde, on note la musique du générique très belle et agréable, on note le jeu des acteurs remarquable, des rôles qui sont au final pour beaucoup attachants : le héros, sa mère, la femme qu'il a aimée...
Le retour en grace de Wim Wenders! Depuis "Paris Texas", je trouvais le cinéaste en manque d'inspiration. Se perdant dans des sujets sans saveur. Ici on retrouve enfin ce qu'on aimait chez lui: son sens de l'esthétisme visuel (qui devient ici du GRAND art), de l'espace temps et son minimalisme dans la mise en scène. On peut reproché à "Don't come knocking" d'être trop calqué à "Paris Texas", lui même déjà calqué à "Alice dans les villes" et finalement reprocher à Wenders de faire toujours la même chose... mais PUTAIN que c'est BON !!!
En jouant sur la prise de vue (couleurs et décor), la musique (country) et les personnages aux réactions à fleur de peau, Wim Wenders nous entraine au coeur d'une Amérique profonde désespérante et attachante à la fois. Ses héros ont le mérite de réagir avec leurs tripes, et le courant passe, malgré leurs excés... Film qui ne peut laisser indifférent..
Acteurs peu crédibles sur une histoire presque inintéressante entourée de magnifiques paysages renfermant une bande originale magnifique. "Don't Come Knocking", non !... Don't Come Watching This Movie; écoutez - le plutôt !
Wim Wenders a planté son décor au coeur de l'Amérique profonde. Là, où le temps semble s'être arrété, un cow boy part à la recherche de son passé. Le scénario, sans grande originalité, nous balotte sans conviction au gré des pérégrinations de Sam Shepard, et, malgré des acteurs plutot talentueux, il n'en ressort que fort peu d'émotions. C'est lent, puis trés lent et on finit par s'ennuyer ferme.
Pour ceux qui aiment les films d'ambiance, comme moi, ce film est une pure merveille. Un joyau bien taillé, suffisamment opaque et mystérieux pour en tomber amoureux. La beauté visuelle est frappante, les couleurs, les paysages sont fascinants dès les premières images. Je ne sais qui idolatrer entre le réalisateur et le directeur de la photo : c'est fou ce qu'on peut faire sans effets spéciaux ! La bande sonore est magnifique, les airs de country restent dans la tête, lents et mélodieux. Qu'est-ce qui peut être réussi dans un film d'autre que l'audio et le visuel ? Mmm... les dialogues. Ils ouvrent une réflexion sur la vie, sur le temps qui passe, les relations que l'on se forge ou non, les responsabilités qu'on assume ou pas, et ce avec finesse et émotion. Quelques mots sont stéréotypés pour l'humour et la mise en abîme du cinéma, ils ne sont pas bêtes pour autant. Les acteurs sont tellement bons qu'ils ne sont plus acteurs mais leurs personnages, profonds. A ne pas manquer si l'on apprécie ce style lent et voluptueux...
tres beau film ; tout y est ou presque : une histoire, de tres tres bons acteurs, des textes, de l'émotion, des grands espaces bien filmés, une belle musique, un maître à la réalisation. Bref on est (bien) dedans du début jusqu'à à la fin. du grand cinéma. bat "broken flowers" et le soporiphique Bill Murray à plates coutures sur un sujet proche. Il n'y a pas photo... Don't come Knocking : à voir absolument.
J'allai voir Don't come knocking plus par devoir de voir les films de feus les bons réalisateurs d'il y a 20 ans (pour Woody j'ai renoncé) que mue par une réelle envie. Et ce fut une plutot bonne suprise. Bon d'accord chacun cherche son fils à l'instar d'autres baby-boomers cette année. Bon d'accord depuis un bail Wenders est tombé dans une bassine de bons sentiments un peu casse-pieds. Mais ça fonctionne. Les 3 générations de femmes sont intelligentes, calmes et bonnes (tout le contraire de Jarmush) alors que les 2 générations d'hommes sont encore bagarreurs et un peu largués, ce qui est somme toute un point de vue qui se tient :-) Les images sont belles, bien qu'un peu manièrées. Il y a un certain second degré pas désagréable et une fin à deux niveaux de lecture assez drole.