Encore un chef d'œuvre visuel de Wim Wenders! Il y a quelques passages un peu longs comme souvent chez ce réalisateur cela dit, ils passent bien car ils ne sont pas très nombreux et se sont des passages contemplatifs assez beaux! Les acteurs sont bon et le scénario excellent.. il y a beaucoup de scène assez drôles et c'est un film très agréable à regarder! A voir!
Du Wim Wenders tout craché. Une mise en scène lente et emplit de mélancolie et de nostalgie, un mélange faux western faux mélo dans un monde parallèle. Sam Shepard et Jessica Lange forment un couple mythique au jeu sobre et juste. Malgré un scénario convenu on en peut que s'attacher au héro. Gabriel Mann (le fils) fait un peu tâche d'huile par son manque de charisem, trop lisse il se débat pour être à la hauteur... et il ne l'est pas. Gros point pour la photo et les décors.
**1/2 Sam Shepard et Wim Wenders se retrouve 21 ans après le mémorable Paris, Texas pour un nouveau road-movie au sujet très proche du (généreux) Prix du Jury à Cannes "Broken Flowers", à savoir un célibataire coureur et misogygne apprend sur le tard quil a un fils. Comme le film de Jarmush, le rythme est "en apesanteur" et la causerie peu fournie, mais le ton se veut plus grave, violent et désespéré (lanti-héros est vraiment paumé) rendant cette variation sur le même thème plus marquante, le tout sur de belles musiques de T-Bone Burnett et de Bono.
Décidément Wim Wenders ne fera pas encore de moi, un de ses adeptes. Je n'accroche pas. Malgré un jeu d'acteurs concluant, ce qui mérite cette petite étoile, l'histoire n'a rien de passionnant. Elle est lente et sans grand intérêt. L'histoire de cet acteur sur la pente descendante commençant à se poser les questions qu'il aurait dû se poser, sur son passé, longtemps auparavant tourne en rond et ne dégage pas assez d'émotions pour être suivi avec un minimum de plaisir...
Bon film sur le thème du père absent le film nous fait bien sentir la solitude de sam shepard dont son personage ex gloire du western ne ser plu ou il en est.Bref un bon film magnifiquement tourné avec une mention spéciale pour jessica lange.
naviguant entre comédie légère et drame profond Wim Wenders doit plus la qualité de son film à ses bons plans-montages, à ses cadrages, ses plans et à la bande-son d'un western crépusculaire. Parce que pour ce qui est du mélange drame/comédie légère c'est désagréable. Howard Spence voit son personnage être progressivement désossé par l'image mais la fin en dit long sur les velléités de Wenders. Don't come knocking est une enveloppe de wenders entourant un fond âcre. On ne sait que penser une fois le film fini, si ce n'est qu'à l'instar de Jim Jarmush pour Broken FLowers, Wim Wenders, pourtant reconnu, ne sait pas traiter de la paternité sous l'angle de l'émotion. A défaut, il nous sert un film fourre-tout dévertébré où il a décapité lui-même le personnage principal. A la lumière de la fin du film, Don't Come..est davantage une comédie légère sur le crépuscule d'un acteur qu'un film profond sur la paternité. C'est plus facile à mettre en boîte monsieur Wenders, non ?
Grosse déception avec ce film qui semble pourtant plaire à beaucoup... je suis un amoureux des premiers temps de Wenders derrière la caméra et je classe "les ailes du désir" dans mon top 10, c'est dire si la sortie d'un de ces films est un événement dans ma petite vie! Néanmoins, depuis quelques films, je me demande bien où se cache le génie de ce grand homme. "Million dollar hotel" était moyen, avec quelques fulgurances. celui de l'année dernière était lourd et bâclé, vraiment à côté de la plaque et déjà on parlait d'un renouveau dans la filmo de Wenders... je me demande bien où. Et comment. "don't comme knocking" est un film assez mal foutu, les histoires parallèles s'insérant mal dans le récit principal. si sarah polley est en apesanteur, jessica lange au bord de l'euphorie communicative, j'émets des doutes quant à l'acteur qui joue le fils et étrangement, je n'ai pas trouvé shepard si génial que ça. il n'a pas le charisme qu'aurait pu apporter un Clint Eastwood sur un tel projet. il est dur d'être bon sans rien dire. le film ne choisit jamais entre comédie ou drame profond, wenders mélange les deux dans chaque scène et désamorce l'intérêt de celles-ci. jarmush jouait la carte du tendre à fond, du décalage et de l'humour, Wenders a le cul entre deux chaises et j'ai attendu tout le film qu'il choisisse le drame; la gravité. Jamais je ne l'ai senti à la hauteur. dommage...
J'ai hésité entre deux et trois étoiles, je dirais qu'il vaut pour moi 2,5 étoiles ! L'histoire est très bien mais je trouve qu'il y a des longueurs qui auraient pu être évitées...les acteurs jouent très bien, rien à redire...
Qu'un critique puisse parler d'un réalisateur comme on parle d'un entraineur d'une équipe de foot ("Wim Wenders bat de l'aile" a-t-on pu lire à Cannes) m' a d'autant plus choqué que ce film en est un vrai - en ces temps, c'est appréciable - avec une photo magnifique, une musique envoutante, une interprétation sensible... Certes l'histoire n'est pas originale et le rythme est assez lent, mais qu'importe on s'évade, en beauté. Enfin si être fidèle à un style c'est "se parodier" soi-même alors je n'ai pas honte de le dire: cette parodie de Wenders par Wenders est des plus réussies!
Cela faisait quand même longtemps que l'on attendait un nouveau bon film de la part de Wim Wenders (en fait depuis "the end of violence"). Il revient avec cet ersatz de "Paris Texas" et c'est bien plus convaincant que toutes ses dernières tentatives. L'histoire est simple et se rapprochant de celle de "Broken flowers", mais elle est mise en valeur par une mise en scène travaillée, par un scope absolument magnifique et par des images souvent somptueuses. Sam Shepard est assez charismatique et poignant dans un rôle qui lui va comme un gant. On est également heureux de retrouver la fraiche Sarah Polley dans un film indépendant. Enfin, le cinéaste retrouve par moments la grâce comme aux grandes heures des années 80 (voir l'inutile, mais magnifique scène du canapé où le temps et l'espace sont abolis). Pour autant, l'ensemble sonne un peu creux et on se demande bien pourquoi le film fait plus de deux heures, un peu longuettes vers la fin.
Surpris de voir de si bonnes critiques après avoir failli pour la première fois de ma vie partir en plein film.C'était il y a deux semaines et je ne trouve toujours pas de qualités... Une lenteur insoutenable.Des personnages interessants mais cassés par le rythme , la fille au vase pouvait paraitre mystérieuse mais elle se noie dans son role.Le thème du film est déja vu et revu et la fin du film tant attendue...qui meme si on l'espèrait ne le sauve pas et laisse en suspens les quelques interrogations.aaaaaaah dehors vite
Ni passionnant, ni décevant, quelques jolies scènes, mais la lenteur dans laquelle baigne ce film finit par être soporiphique. On ne parvient que trop rarement à se sentir concerné.
Vraiment déçu par ce film. En lisant les critiques presses d'Allociné, je ne suis pas loin de penser la même chose que le critique de Libé : "Don't come Knocking" est un grand moment de n'importe quoi !
D'abord, j'ai rarement vu quelqu'un autant surjouer que Gabriel Mann qui interprète le fils, Earl. On a envie de l'attraper et de lui dire "Arrête, bordel ! Arrête où j'te file un calmant !" (la scène de l'engueulade avec sa mère, dans la rue, est épuisante pour les nerfs des spectateurs...).
Sam Shepard, co-scénariste, est dans le film, un sexagénaire qui se tape des minettes à la pelle. Un peu gros quand même. Faut pas oublier qu'il fait un film sur un sujet sérieux qui ne doit pas être un défouloir à fantasmes. En plus, il n'a ren de sexy.
Wenders semble vraiment avoir bâclé son film :
- Howard (Sam Shepard) paraît aussi âgé que sa mère (Eva-Marie Saint) ;
- des erreurs grossières dans la continuité ;
- les dialogues ne volent pas haut ;
- et pour finir, il n'y a pas de conclusion : je me demande à quoi a servi cette quête pour le personnage principal, Howard.
Il y a quand même quelques bonnes surprises : d'abord, Tim Roth, qui joue un rôle à contre-emploi et qui est très drôle ; et puis, ça fait plaisir de revoir l'héroîne de "La mort aux trousses", Eva-Marie Saint, même si elle a 80 berges. Et enfin, de jolis plans. C'est tout.
Vraiment, on est "Si loin" de "Paris, Texas" qu'on ira vite revoir les classiques de Wim Wenders.
C'est très beau. La musique elle est parfaite, quant aux acteurs il sont hors normes. Pour finir je parlerais de la photographie, qui est ce qui m'a la plus marqué dans ce film révélation! Wim wenders n'en finira pas de m'épater! Que de plans d'anthologie! (comme celui assis sur le canapé dans la rue, ou encore celui du rasoir élec...)
Bref du bon, du très bon cinéma, qui est critiqué à tort par la presse et c'est dommage, car elle se discrédite de plus en plus à mes yeux.