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stillpop
81 abonnés
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3,0
Publiée le 22 octobre 2011
Ce que l'on retient surtout d'un tel film, c'est la beauté des images. C'est une synthèse de ce que l'Amérique a pu faire de plus kitsch, ou de contemporain. Il y a du Edward Hopper autant que du Helmut Newton dans cette manière de filmer. Et comme la qualité du grain est elle aussi présente (un vrai film en 16/9ème, enfin) on est content. Et heureusement que l'image meuble, car le scénario et les dialogues tiennent dans un court métrage de fin d'année de FEMIS. Il n'y a rien à dire sur le casting, un collier de toutes les perles des productions indés US du moment. Avec en prime un rôle doublon pour Jessica Lange, par rapport à "Broken Flowers". On peut sans trop se mouiller dire que ces deux auteurs à part se retrouvent à un moment de leurs carrières où le métier est bien présent, même quand l'histoire est moins importante. Et bien sûr la performance de Eva Marie Saint, en grand-mère espiègle et têtue bien que résignée. Une histoire de loosers plutôt beaufs, même s'ils sont pas trop pauvres, on n'attendait rien de mieux de Shepard, mais beaucoup plus de Wenders, après son dernier film plutôt militant et brillant. Ici, de brillant, il n'y a que la superficialité du mythe américain, bien mis à mal dans des décors "surnaturels" de villes désertes et de rues sans police, tandis que le désert est quadrillé. Bref, vous l'avez compris, c'est un caprice esthétisant et intellectualisant (les dialogues et les situations sont un poil au dessus de la position réelle des personnages) sur la fin d'un acteur vieillissant, une démonstration d'amitié sans doute, mais pas un film. Cela dit, c'est aussi pourquoi c'est assez original, et puisque le cadeau est offert à tout le monde, on peut aller apprécier ce petit court métrage … de 2 heures.
Un trés bon film de Wim Wender pas trés connu mais magnifique, Sam Shepard est excellent et bouleversant dans cet histoire simple mais trés belle. Comme dans Paris, Texas les points forts sont la photographie et la bande-original. Trés bon.
Très spécial, très "américain". J'avais adoré "ParisTexas" du même réalisateur. Ici, ce récitd'un acteur de western sur le déclin qui pête un cable parce qu'il apprend qu'il a eu un fils avec une de ses anciennes admiratrices ne m'a guère intéressé. Seule la technique Wim Wenders avec un goût prononcé pour les grands espaces sauve les meubles.
J'ai vu ce film un peu par hasard quand il est sorti en salles, et je n'ai pas regretté. Un coup de coeur immédiat pour un petit bijou. Un film intéressant, visuellement splendide, un jeu sobre et sans fioritures, d'une tristesse magnifique assez envahissante. Un vrai bijou, à savourer comme une petite patisserie au chocolat un jour où il pleut des cordes dehors. Excusez mes piètres envolées lyriques, mais ce film...
Sorte de western ultra moderne, une des trames de l'histoire est un acteur (cow-boy) est traqué par un assureur (chasseur de prime) mais cette partie n'est finalement que secondaire (dommage !). Le principal élément du scénario est la quête du sens de sa vie d'un vieux acteur sur le déclin. Plusieurs scènes comportent de bonnes idées (j'aime la scène du canapé dans la rue) et d'autres beaucoup plus banales.
WEnders transcende dans se film rempli de bonheur Shepard , Polley , Lange , Balk sont excellent. Une mise en scène superbe comme la photos. A voir les yeux fermer.
quelques longueurs ;quelques scenes inutiles ;mais sinon :une belle musique ;une belle etude psychanalytique des rapports pere -enfants ;04 portraits de femmes tres differentes :la conne ;la gentille bourgeoise ;la demissionnaire ;et la mysterieuse et pour corser le tout :une magnifique scene de dispute entre SHEPARD et LANGE
Avec de la nostalgie Don't Come Knocking revisite l'ambiance road movie de Paris Texas.Ici Wim Wenders met en images les étendues des déserts américains sur une excellente musique. Un film d’atmosphère. avec cette histoire d’un homme qui cherche à se ressourcer en partant à la recherche de son passé, Wim Wenders semble retrouver une inspiration en quelque sort un souffle qui vient s’ajouter à sa superbe mise en scène qui lui a fait connaître le succès.Sam Shepard s’investit dans son personnage, de baroudeur un peu perdu , et parvient à lui donner une épaisseur qui n’est étrangère à la réussite du film.
Très beau film, précisément très beau road moavie que ce don't come knocking. Wim wenders nous offre un beau voyage dont les guides sam shepard et Lessica Jange sont parfaits.
Franchement, je m'attendais à beaucoup mieux de la part de Wim Wenders et par rapport à l'aura de ce film lors de son passage à Cannes... Au final, un film ennuyeux, sans grand intérêt, à part les paysages du Grand Ouest Américain, surtout au début du film, qui constituent un personnage à part entière... Décevant !
Mon premier Wim Wenders et une petite déception, certes "Don't come knocking" n'est pas son meilleur film mais je m'attendais tout de même à mieux. On pourrait couper le film en deux parties, la première heure se caractérise par un certain manque d'intérêt, Sam shepard s'enfuit en direction de ce qu'il n'a pas connu de sa vie, aucune rencontre,à part sa mère c'est vrai, mais rien de transcendant, aucun fait marquant, une heure de route banale sauvée des eaux par les brèves apparitions de Tim Roth dans un rôle décalé qui lui va comme un gant. Même si le film est parsemé par quelques clichés handicapant l'intérêt et l'authenticité des personnages y compris durant la deuxième heure, il trouve dans cette seconde partie plus de substance, en effet les rencontres des personnages qui s'évaluent, s'entrechoquent et s'affrontent donnent une certaine âme au film, notamment grâce a un casting dans son ensemble assez juste, je pense notamment à Sarah Polley, Jessica Lange et à Eva Marie Saint. Malheureusement, la performance des acteurs n'efface pas un manque de surprises dans le scénario, un déroulement linéaire commun qui ne réussit pas à maintenir un intérêt de la part du spectateur malgré quelques sursauts d'intensité ( discussion dans la rue entre Sam Shepard et Jessica Lange ). Un personnage a malgré tout retenu mon intention, celui de Sarah Polley, qui donne l'impression d'un fantôme errant autour des mêmes personnes, la distance qu'elle met entre elle et les personnages durant la majorité du film et sa nonchalance crée une certaine curiosité, un certain attachement. La fin contient certains " problèmes" qui finalement gâchent un peu le film, déjà, le détail de la mauvaise roue crevée d'un plan à l'autre et aussi le monologue de Sarah Polley ( sa seule fausse note dans le film) qui parait un peu trop mièvre qui n'est d'ailleurs pas aidé par un choix de cadrage qui pourrait faire parler.
Décors magnifiques et un personnage centrale en pleine tourmante pour ce road movie très personnel. Ce déroulement est magnifique et les rapports humain magnifiquement traités.