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chrischambers86
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4,0
Publiée le 23 octobre 2014
Encore un grand classique à ranger au rayon des plus belles rèussites de Michael Curtiz où l'on y boit, où l'on y joue, ou l'on y tue! Le bètail, èlèment essentiel de l'èconomie primitive de l'Ouest amèricain, a bien sûr occupè une place très importante dans la mythologie du western! C'est par exemple le sujet central du fabuleux "Dodge City" qui, très librement inspirè de la vie de Wyatt Earp, traite de la naissance des premières villes de l'Ouest à partir d'une èconomie règionale basèe sur l'èlevage! Errol Flynn, parfait une fois de plus, interprète là son premier western dans le rôle d'un soldat irlandais qui, après avoir ètè guide, devient le shèrif d'une ville où les bagarres meurtrières sont quotidiennes! Mais rassurez vous il parviendra à rètablir l'ordre avant de gagner l'amour d'une ravissance femme incarnèe par Olivia de Havilland! Mais n'oublions pas de citer la superbe Ruby / Ann Sheridan qui a rarement ètè aussi belle que dans ce film! Sur le plan du western, on peut dire que Curtiz a donnè un certain nombre de films de poids dont ce western haut en couleur et d’une beautè inestimable, plastiquement remarquable et vraiment inoubliable...
Beau western sur les difficultés de la conquête de l'Ouest. Errol Flynn est parfait dans son rôle de shérif au grand coeur et droit dans ses bottes. Le doublage (d'époque) est à mourir de rire.
Les Conquérants est un superbe western de la part du metteur en scène Mickael Curtiz. L'histoire est captivante du début à la fin, et la mise en scène du futur réalisateur de Casablanca est vraiment très efficace. En tête d'affiche de ce western, nous retrouvons l'un des plus beau duo de l'époque à savoir Errol Flynn - Olivia de Havilland, qui se trouvent être au sommet de leurs art. Errol Flynn campe un Wade Hatton tout en charisme et en savoir faire, alors que la magnifique Olivia de Havilland s'avère excellente et merveilleuse dans son rôle de Abbie Irving. Long métrage datant de 1939, il s'agit véritablement pour l'époque d'un des meilleurs westerns produit, car c'est une oeuvre épique, rempli de scènes d'action et aussi sans véritable temps mort que nous visionnont ( a noter d'ailleurs une bagarre magnifiquement filmées dans un saloon ). Il faut signaler également la sublime photographie en technicolor de Sol Polito, les magnifiques décors de Ted Smith et aussi une bien belle partition de Max Steiner, et grâce a tout cela vous obtenez un western que tous les fans du genre se doivent de visionner. 17/20
La première partie est d'une lourdeur pataude et ennuyeuse. La faute au sujet qui se développe à un rythme laborieux. Si vous décrochez à la bagarre générale au bout de 50min je vous comprendrais!! La deuxième partie concentrée sur la lutte contre la corruption et la remise en ordre de la loi dans la ville est plus intéressante et même captivante notamment avec l'épisode du wagon en flammes. Au final donc un film assez déséquilibré.
Belle image, bons acteurs ( pas tous) mais scénario à trois neurones, caricatural, dispersé,incohérent... Y-a-t-il un mot qui correspond au français "franchouillard"? "Américanouillard" peut-être?
Enième film de l'équipe gagnante Curtiz-Flynn-De Havilland pour une excursion dans l'ouest américain après les collants du chef d'oeuvre "Les aventures de Robin des Bois" de la même année. Errol Flynn interprète un shérif sobre et droit dans ses bottes. De la superbe première scène d'ouverture à la fin Michael Curtiz réalise un film de facture classique mais parfaitement maitrisé de bout en bout. La fin est un bel appel à l'aventure. Les seconds rôles sont particulièrement réussit, de ceux qui apportent de l'humour à ceux plus dramatiques ; à noter la mort d'un enfant, chose rare pour l'époque du film. Ce film a aussi l'une des bagarres de saloon la plus réussie du cinéma. Un western magnifique à voir et à revoir.
Un blockbuster des années 30 avec tout ce que ça comporte de facilités d'écriture (personnages sans relief, intrigue minimaliste, péripéties constantes) et je dois dire que les fusillades ont mal vieillies et le jeu des acteurs n'est pas transcendant mais il faut parfois se laisser emporter pour profiter d'un pur spectacle. Car oui, ce western est un spectacle au final plaisant, grâce à l'efficacité du découpage et de plus largement de la mise en scène de M. Curtiz qui nous tient en haleine de bout. Le Technicolor est superbe, offrant quelques plans d'une beauté stupéfiante et on profite pleinement de la riche reconstitution avec des costumes soignés, une ville bien reconstituée et des cascades impressionnantes. A ce titre, la bagarre dans le saloon s'impose comme un morceau de bravoure épique ! Plastiquement superbe, un gros western à voir en famille et qui impose E. Flynn comme le héros d'action au cœur pur. D'autres critiques sur
Michael Curtiz était un cinéaste qui avait une sacrée filmographie du cinéma muet aux années 60 comportant quelques pépites comme ce film "Les conquérants" qui date de 1939 !! Un Western qui comporte une belle lumière en couleur à l'époque qui met en vedette Errol Flynn super associé à sa fidèle collègue, la belle Olivia de Havilland resplendissante dans une histoire d'un groupe d'éleveurs de bétails qui arrivent à la fin du 19ème siècle à Dodge City, un endroit ou il n'y a pas de lois, géré par des personnes malhonnêtes sans scrupules et une population terrifiée. Errol Flynn , avec quelques collègues, prennent les taureaux par les cornes en devenant shérif et faire régné l'ordre qui ne sera pas chose facile. Le film se suit et vieillit bien avec une musique entrainante de Max Steiner. Il y a des scènes chocs comme les vaches, affolés par des tirs de révolver, écrasent l'auteur par accident ou celle d'une longue séquence dans le Saloon dans la seconde partie. Un long métrage à voir.
Quelque soit la réputation méritée de ce western, quelque soit la qualité de sa réalisation et l’importance qu’il a eut à sa sortie pour dynamiser le genre...Au fil du temps, il ne tient plus aussi bien la route car pour mériter 70 ans plus tard le titre de chef d’oeuvre, il eut fallu être parfait. Or, ici Curtiz contrairement à dans ‘’Casablanca’’ ne se surpasse pas et néglige trop les détails concernant la vraisemblance. Certains ne sont pas acceptables comme la fusillade finale qui voit les méchants défiler exactement dans le sens qui convient pour réussir un tir de fête foraine. C’est quand même dommage qu’un aussi gros budget n’est pas été mieux exploité, je pense même que tout cet argent à desservi Curtiz . Pourquoi Errol Flynn au sommet de son charme et de son charisme n’est- il pas mis encore mieux en valeur ? Il l’est beaucoup plus dans ‘’Capitaine Blood’’ ou ‘’l’aigle des mers’’ et surtout dans les westerns de Walsh. Dire cela n’est pas renier les scènes d’anthologies comme la scène d’ouverture ou la bagarre entre nordistes et sudistes, c’est essayer de situer ce western en bénéficiant d’un recul et de la vision de 500 autres. Dodge city est très agréable mais son importance est plus grande dans l’histoire du genre que sa valeur. ------------
Un western classique entre les classiques, réalisé par ce cinéaste plus qu’estimable qu’est Michael Curtiz, auteur de quelques bijoux parmi lesquels l’immortel Casablanca. On assiste ici à tous les grands faits marquants de la mythologie américaine et de la conquête de l’Ouest, de la construction du chemin de fer à la création d’une ville qui devient un nid de bandits et sera finalement nettoyée par un shérif courageux et intègre qui aura pour prime la jeune femme courageuse et entêtée qui se montre aussi hardie que son amoureux… Errol Flynn et Olivia de Havilland reforment une fois de plus leur couple mythique (comme dans Robin des Bois un an auparavant) et sont escortés de quelques seconds rôles savoureux et bien en place. La réalisation est tout aussi classique que le sujet et nous entraîne dans un grand moment de détente depuis la course initiale du train contre la diligence jusqu’au final vers le soleil couchant, comme dans les aventures de Lucky Luke.
Alors qu'il vient tout juste de mettre en scène le très bon Les Anges aux Figures Sales, Michael Curtiz propose une année après Dodge City où il va s'intéresser à la violence montant dans une ville connaissant une expansion et évolution avec la voie ferrée.
On peut directement ranger Dodge City dans la liste des classiques de Curtiz, et il se montre à son aise pour étudier l'évolution des villes de l'Ouest par le biais de l'économie locale, tout en s'inspirant très librement de la vie de Wyatt Earp. Il montre un vrai savoir-faire pour mener à bien et efficacement un solide scénario, jouant sur l'alternance de tons entre action et description de cette ville, de ses personnages ou encore de sa culture.
Effectivement, on trouve une vraie intelligence dans le traitement de ces thématiques, tout en mettant en avant la façon doit la loi doit et peut régner en plein chaos. Ce dernier point sera mis en avant par le prisme du personnage de Wade Hutton, un convoyeur de troupeaux qui va se voir devenir shérif sachant qu'il est l'un des seuls à se mettre sur le chemin des bandits. Plutôt bien mis en avant, c'est par lui que passe la réussite du film, son côté aventureux et surtout la très bonne composition d'Errol Flynn.
Si tout n'est pas parfait, notamment à cause d'une émotion qui n'est pas trop présente, associé à un récit sans grande surprise, ça n'en reste pas moins assez bien ficelé et efficace. L'action est assez bien réalisée, avec quelques séquences mémorables, tandis que les décors et la photographie sont assez remarquables. En plus d'Errol Flynn, l'ensemble des comédiens se montrent à la hauteur, notamment la jolie Olivia de Havilland, et on peut apprécier la composition musciale de Max Steiner.
En mettant en scène Dodge City, Michael Curtiz propose un western plutôt intéressant, notamment dans son propos, et surtout assez bien ficelé et efficace, où l'on prend plaisir à suivre un grand Errol Flynn.
Un western de facture classique avec Errol Flynn et Olivia de Havilland toujours photogéniques. L'histoire est revue, mais ici on a la patte de Curtiz qui dynamise l'ensemble et fait de Dodge City une ville champignon en plein boom économique, politique et social mais toujours aux proies de dangereux voyoux qui ne reculent devant rien ou presque. Les décors de la ville sont superbes et le jeu de Flynn toujours sobre et bien joué dans son rôle de shériff qui remet la justice à sa place. Si ce western ne brille pas par l'originalité du scénario (on a déjà vu) il bénéficie donc d'une bonne réalisation (superbe première scène) et reste un excellent western à voir.
Très bon western comme toujours avec le duo Curtiz-Flynn. La photographie est vraiment remarquable pour l'époque et la mise en scène de qualité avec notamment une bagarre de saloon presque d'anthologie et une scène finale avec un train en flamme des plus réussie. Les seconds rôles epaulants le shérif Wade Hatton (qui n'est pas sans rappeler le célèbre Wyatt Earp) sont attachants et on prend plaisir à suivre cette histoire d'autant plus que l'ambiance de la petite ville de Dodge City est vraiment convaincante : on s'y croirait presque...
Un film de Michael Curtis ne peut laisser indifférent surtout avec le plateau de stars qu'il a réuni en 1939. Errol Flynn a tourné douze films sous sa houlette dont Captain Blood, L'aigle des mers, Les aventures de Robin des Bois, La vie privée d'Elisabeth d'Angleterre … des films emblématiques qui ont connu un grand succès et qui restent encore aujourd'hui parmi les chefs-d'œuvre du cinéma américain. 1941 marquera la fin de leur collaboration avec "Footsteps in the dark", Raoul Walsh prenant la relève. Curtiz était réputé pour son côté autocratique et autoritaire et se heurtait souvent avec ses acteurs, d'où la séparation. "Les Conquérants" ne se hisse sans doute pas au niveau de ses meilleures prestations mais demeure un excellent western avec la fluidité caractéristique du réalisateur. L'histoire se lit comme un livre. Basé sur un scénario classique, certes, il place le héros dans une position centrale qu'il ne quittera pas du début à la fin, dominant le film par une présence incontestable. Dans les principaux rôles secondaires, on retrouve Olivia de Haviland, la jeune femme de la caravane qui croisera à nouveau sa route à Dodge City, Ann Sheridan dans le rôle de la danseuse de cabaret et Bruce Cabot, dans la peau du principal adversaire d'Errol Flynn. Quelques scènes sont mémorables : le jeune excité de la caravane qui tire à tort et à travers et affole le bétail, le comparse de Hatton qui se retrouve dans le local des vieilles rosières de la ville, les cowboys qui entament une chanson en chœur dans le cabaret, la séquence se terminant par une bagarre monumentale. Ce film aux couleurs chatoyantes fut tourné en technicolor et figure certainement parmi les meilleurs westerns des années trente et même parmi les 100 meilleurs à mon goût.
Un superbe western dont la richesse de la photographie en technicolor, privilégiant les couleurs chaudes, de Sol Polito et l'efficacité exemplaire de la réalisation de Michael Curtiz, notamment dans la séquence de la bagarre dans le saloon, procurent un immense plaisir. Si on peut regretter que le personnage d'Ann Sheridan ne soit pas plus exploité, l'immense charisme d'Errol Flynn et une Olivia de Havilland absolument adorable arrivent à emporter sans mal l'adhésion. Vous rajoutez à cela des méchants qu'on adore détester et des rebondissements à profusion et le bonheur est total. Un très bon cru du genre.