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Alain D.
600 abonnés
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3,0
Publiée le 3 mars 2018
Sympathique comédie coécrite, réalisée, et interprétée par Pierre Richard. Le scénario est une caricature acide des gens de pouvoir. Il nous conte l'histoire d'un PDG nommé "l'empereur", un bourgeois cynique, froid, et seul. Comme toujours avec cet acteur et auteur d'une grande générosité, son scénario va habilement transiter de la satire vers l'émotion. Sa réalisation dynamique nous délivre une histoire bien rythmée. Les dialogues sont plus cinglants que drôles et les gags plus ou moins bons. Pierre Richard est comme toujours efficace dans tous les registres de son jeu d'acteur. Il est superbement secondé par Smaïn, qui réalise lui aussi une bonne prestation. L'affiche nous offre également de jolis seconds rôles pour Pierre Palmade (le fils de l'empereur), Jacques Seiler (Verlinden le garde du corps) ...
On peut toujours rêver préfigure la catastrophe que sera Droit dans le mur sept ans plus tard. Pour moi, Pierre Richard, c'est le Distrait. Un grand blond maladroit à qui il arrive toujours mille et une catastrophes. Et sa filmographie, et ses plus grands succès se sont bâtis sur cet humour lunaire. Or dans les années 90, Pierre Richard rencontrera moins le succès avec des films comme On peut toujours rêver qui en est un parfait exemple, parce qu'il a voulu pour des raisons x ou y s'éloigner de cet humour. Déjà, son personnage de Charles de Boylesve dit l'Empereur est un riche industriel peu sympathique alors que tous ses personnages jusqu'à présent inspiraient la sympathie. Ensuite, je n'ai pas très bien compris où Pierre Richard voulait en venir avec son film. Ce patron se lie d'amitié avec un maghrébin (Smaïn dans un nouveau rôle d'arabe magouilleur) avec qui il n'a rien en commun. Jusqu'à sa confession sur la chanson La Bohème et face à la Joconde où il s'avouera nostalgique d'une autre époque où il n'était pas l'Empereur. Ça ne m'a pas convaincu, et ça n'a pas convaincu le public qui n'a pas suivi. Car ce n'est pas ça Pierre Richard. Ce n'est pas ce à quoi il nous avait habitués.
Vraiment pas le meilleurs des films avec Pierre Richard.Certes quelques gags font mouches....Mais pourquoi faut il toujours qu'il y ai leur brin de morale emmerdant.
Comédie sympatique, duo Pierre Richard/Smain très réussi, un scénario déjà vu mais très agréable à regarder! Quelques scènes marquantes, celle du Macdo, de la boutique de fringues ou le clins d'oeils aux policiers...
Film de Pierre Richard en duo avec Smaïn tous deux entrainants. Pierre Richard est ici dans la peau d'un personnage riche et craint dans le monde des affaires, mais un jour dans un supermarché, il fait la rencontre d'une personne qui le prend en flague de piquer des articles, de là cette homme d'affaire va vouloir se rapprocher de cette homme afin qu'il le sorte de son univers et petit à petit il se rend compte qu'il est usé, qui veut vivre la même vie que lui, retrouver sa jeunesse d'antan. Touchant.
On Peut toujours rêver rappelle que de bons sentiments ne font pas forcément un bon film – c’est même souvent l’inverse… – et qu’il est difficile pour un acteur de comédie de se donner le premier rôle dans un film qu’il réalise, au sein duquel il campe un rôle sérieux. Car nous ne croyons jamais à cette mascarade socialisante qui mélange les cultures avec un opportunisme tel qu’il conforte malgré lui les clichés qu’il pense dénoncer. La soupe populaire ne prend jamais : le riche patron s’ennuie et se divertit en piquant des objets dans un magasin, en louant les services d’un coiffeur arabe censé incarner le bon sens du peuple ; en cela, le long métrage se leurre sur cette idée (à la mode) d’une sagesse populaire apte à raccorder les intellectuels enfermés dans leur tour d’ivoire. Nous percevons également l’engagement politique de Smaïn, acteur médiocre mais figure alors importante de l’association SOS Racisme – souvenons-nous de sa participation au concert en 1987 aux côtés de Mylène Farmer. Or, Pierre Richard échoue à tirer des clichés une énergie quelconque et dément l’affirmation de selon laquelle « lorsqu’on attire l’attention sur un cliché ordinaire, on lui donne automatiquement un regain d’énergie » (Marshall McLuhan) : sa mise en scène approximative adopte des poses dépourvues de sens et surtout de rythme. Un ratage que ne parvient même pas à sauver Jacques Seiler, qui livre ici une prestation savoureuse en détective malchanceux.
Pierre Richard s'essaye à la comédie grave : un ratage. Certes quelques gags font parfois sourire, la présence de Smaïn dans un rôle chaleureux réserve quelques moments sympathiques et l'audace d'un changement de registre de la part de notre Distrait national demeure respectable. Mais On peut Toujours Rêver joue constamment sur deux tonalités - le lyrique et le burlesque - de manière totalement maladroite, avec un manque de cohérence assez déconcertant. De grosses réserves, notamment, sur le personnage du détective privé, complètement ridicule et inutile au scénario... Une ou deux séquences sortent du lot ( principalement une interprétation de La Bohème de Charles Aznavour par Pierre Richard, mais aussi la fameuse scène de La Joconde ) mais l'ensemble manque de rythme et ne fonctionne que trop rarement. A voir une fois, On peut Toujours Rêver plaira peut-être aux adeptes de Pierre Richard, mais laissera les autres sur la touche... Un divertissement sans envergure, et relativement décevant.
Pierre Richard troque dans cette comédie sa panoplie de distrait et de maladroit contre celle, bien plus sévère et plus stricte, d'un puissant industriel. Tout le contraire, en définitive, de son personnage récurrent. Respecté et craint, le dénommé Charles de Boislevé, dit l'Empereur, rencontre un jeune beur impertinent qui le divertit et l'humanise. C'est le thème classique du retour à des valeurs essentielles, convivialité et simplicité, que Pierre Richard développe à travers une comédie de situations et de caractères, parfois amère tant le mal-être de l'Empereur est profond, et constituée principalement de paradoxes cocasses, où l'on voit Pierre Richardspoiler: en mobylette et Smaïn au golf.
C'est amusant mais caricatural, c'es-à-dire que les personnages ne sont guère crédibles et que la fable est plutôt convenue. La démarche de Pierre Richard reste simpliste à partir d'un scénario sans surprise auquel il manque un soupçon de finesse et d'élégance pour convaincre complètement. Smaïn cabotine bien un peu, mais son association avec Pierre Richard témoigne d'une évidente complémentarité.
On Peut Toujours Rêver est un film qui mêle assez maladroitement humour et réflexion sur le pouvoir et la solitude. Pierre Richard et Smaïn ne forment pas vraiment un duo complémentaire et attachant. Les seconds rôles sont bien distribués et parviennent à faire naître des situations cocasses, loin du rire gras. Ce film de 1991 vieillit assez mal et ce malgré des thèmes encore d'actualité...Fan de Chaplin et Keaton, Pierre Richard réalise ses "Feux de la rampe" où le Grand-Blond aurait perdu son sens de l'humour, son sourire et son nez rouge. Quelques scènes sont émouvantes comme la confession de l'Empereur dans la salle du Louvre devant la Joconde, scène très juste incarnée avec conviction par Pierre Richard. Smain n'est vraiment pas un bon acteur et se montre nettement moins convaincant que dans ses one-man show. C'est un tournant dans la carrière de Pierre Richard qui fait un peu le point sur sa vie et sa carrière, comme si son personnage lunaire présent dans tous ses films se revoltait contre les rires déclenchés par ses catastrophes et reclamait le droit au respect. Joie musique de Alain Wisniak, une réalisation paresseuse de Pierre Richard, des gags poussifs mais beaucoup d'émotion.
Ouais pas mal du tout, le duo Smain et Pierre Richard est bon! Même si le contraste évident d'un milliardaire et d'une personne pauvre est présente, petit a petit une complicité se crée entre ses deux personnages très différent a la base. Jusqu'à ce que la fin,tout soit changé!
Une comédie sympathique. Pierre Richard a laissé de côté son registre d'éternel maladroit et rêveur, il interprète un milliardaire froid et détesté. Lors de l'apparition de Smain dans le supermarché, ça devient assez drôle. La rencontre entre deux mondes opposés provoque toutes sortes de gags (le fast-food, la partie de golf,...). Quelques passages sont assez émouvants. Reste aussi Jacques Seiler, hilarant en détective qui se prend toutes les peaux de bananes !
Une amitié entre 2 personnes de classe sociale différente. Pierre Richard a mis de côté son registre d'éternel maladroit pour former un duo sympa avec Smaïn. Certaines scènes sont comiques : il faut voir Pierre Richard découvrir le fast food ou Smaïn quand il apprend à jouer au golf. Cependant, quand les 2 amis se séparent devant le bar, c'est assez tragique. Ce n'est pas une comédie culte à mon goût, mais ça passe.
voilà un film que pierre richard n'aurait pû faire au début de sa carrière, abonné au registre comique -attention j'aime souvent les films comiques qu'il a pu réaliser comme "le distrait " ou "les malheurs d'alfred " - ici le ton est plus grave, il nous parle du pouvoir et de l'argent qui ne font pas tout, de la rencontre entre deux personnages que tout opposent apparemment et arrive à trouver un vrai équilibre entre l'humour et le sérieux de son propos .