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landofshit0
274 abonnés
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2,5
Publiée le 21 juin 2013
Ce film restera comme mineur dans la filmographie de Dino Risi,qui enfile les sketchs sans son regard acerbe habituel. On retrouve bien l'acidité de temps à autre,le premier sketch est celui qui en contient le plus,avec ce médecin fasciné par une star qui délaisse ses patients. Le contenu des sketchs se relève très pauvre,et il n'y a même pas la chute pour les rattrapés. Vu que la plupart en sont dépourvus ou qu'e les chutes manquent carrément le coche. Le seul à vraiment sortir du lot et le sketch du train,on peut sentir toute la tension de cet homme qui éprouve de l'excitation à se glisser sur les rails. Son désir n'est comblé qu'une fois le train passé. Un petit Risi dont seul le train restera en tête,pour le reste pas grand chose.
Oeuvre méconnue de celui qui était sûrement avec Mario Monicelli et Pietro Germi le plus féroce satiriste de la Société italienne : Dino Risi ; celle-ci se compose de sept sketchs dont la longueur varie d'environ trois-quatre minutes jusqu'à une demi-heure à peu près ayant en commun une thématique très alléchante, le sexe, et Nino Manfredi à chaque fois dans le rôle principal. Et comme dans 99,99/100 des films de cette catégorie l'ensemble est inégal ; ça va de très moyen jusqu'à excellent. Pour commencer par le plus négatif, le dernier des sept où un agent publicitaire voit des femmes nues partout est trop long et trop poussif ; c'est d'ailleurs le seul sketch raté de tous, dommage qu'il soit à la fin. Dans la moyenne, il y a celui d'introduction où la fascination pour les stars passe bien avant le serment d'Hippocrate ; bonne mise en bouche. Autrement pour le très très bon, on peut citer celui du type qui trouve une excitation sexuelle à se faire passer au-dessus de lui par un train (même DSK n'a jamais osé, enfin peut-être...!!!), celui (là le numéro de Manfredi est vraiment exceptionnel !!!) du paysan qui a violé une poule (enfin peut-être...!!!), celui des deux homosexuels avec une fin à la "Certains l'aiment chaud" et celui du voyeur myope ; de qualité égale, le plus réussi des quatre est tout de même pour moi celui de la poule. Mais le meilleur de tous est sans conteste le très drôle sketch de la vierge mignonne à croquer qui se donne à un réparateur de téléphone croyant en fait protéger sa vie d'un psychopathe ; il y a un piquant érotique à la "Décaméron" qui y est absolument plaisant.
Les Monstres, c'était un peu effréné et effiloché. Peut-être moins prestigieux, Vedo Nudo est un autre film à sketchs qui lui fait plus ou moins suite (à en croire le titre français en tout cas), à la différence qu'il est thématisé autour de la sexualité et d'un seul acteur (ou presque). Pourtant il se répète bien moins.
Ce n'est pas tout de s'attaquer aux déviances sexuelles avec humour : il faut aussi que ce soit suffisamment bien écrit pour ne pas finir en autocaricature. Risi l'a bien compris en offrant cette fois à son comédien, Nino Manfredi, des textes autour desquels il a toute liberté de construire des personnages complets et tous bien distincts les uns des autres, plutôt que reliés entre eux par le thème du "monstre", justement.
Celui-ci est d'ailleurs, ici, beaucoup mieux élevé au rang de symbole que dans Les Montres. Peut-être aidé par les six années qui ont passé et le cap de 68 que son film fait mine de n'avoir pas franchi en faisant mumuse avec une bienpensance robuste, Risi sait quoi faire des nouvelles valeurs du monde.
Si bien, en fait, qu'il prouve de nouveau avoir eu un humour visionnaire : ses sketchs comico-décadents ne vieillissent pas, et même lorsqu'il s'attaque à des sujets que l'évolution des mœurs a rendus sensibles, il a le recul pour en faire des scènes restées touchantes. Loin d'être devenus les reflets moqueurs d'une époque et d'un pays "coincés", les sketchs de Risi rendent honneur aux vertus de sa nation (comme l'ouverture d'esprit) à un moment où elle n'avait pas encore conscience d'en être dotée.
Le film propose des situations cocasses liées à la sexualité d' hommes à chaque fois joués par l'excellent Nino Manfredi mais dans l'ensemble on reste sur sa faim ça manque de rythme et de gags.
Nino Manfredi à toutes les sauces de l'obsession sexuelle, fil rouge de ce très inégal film à sketches de la fin des "sixties", chronologiquement entre "Les Monstres" et "Les nouveaux Monstres" du même Dino Risi, un des maîtres de la comédie "à l'italienne". Si l'histoire de la "Poule", celle du "Train" sont dignes de sa réputation (délicieusement foutraques), de même que celle d'"Ornella" (plus en demi-teinte), le reste peine un peu (en particulier le sketch final qui donne son titre original à l'ensemble : "Vedo nudo"). Une ressortie qui ne s'imposait sans doute pas, qui plus est avec une copie non remastérisée. 2,5 étoiles (mais pas plus !).
Comédie italienne, en 7 sketches portant sur le comportement plus ou moins bizarre du mâle italien. C'est très inégal, les plus long sketches n'étant pas les meilleurs. Le monstre et la pucelle, est pour moi, le meilleur de l'ensemble. C'est drôle bien sûr, et l'on ne s'ennuie pas trop. C'est très peu érotique, moyennement réalisé, et Risi a fait beaucoup mieux. Intérêt donc limité.
Pas déplaisant car le charme rétro de l’époque où le film a été tourné opère même s’il l’ensemble paraît quelque peu daté aujourd’hui. Comme dans la plupart des films à sketches, l’attention du spectateur varie selon l’histoire proposée. Les segments « Ornella », « La Diva » et « Le Train » ont ma préférence. Indéniablement moins réussi que « Les Monstres » du même réalisateur.
Etonnant titre français qu’est Une Poule, un train et quelques monstres (1969), quant on sait que le titre italien n’a bien évidemment rien à voir ("Vedo nudo"). Dino Risi réalise un film à sketchs, où durant plus de 100 minutes, on découvre 7 courtes histoires drôles ayant pour dénominateur commun, le sexe (l’obsession sexuelle du mâle italien). Dans le rôle titre, on retrouve l’épatant Nino Manfredi, véritable homme-caméléon qui se glisse dans la peau de n’importe quel individu qu’il interprète (entre le type accusé de zoophilie avec une poule, l’électricien sosie d’un serial-killer et qui terrifie sans le vouloir une jeune fille, le myope qui reluque sa voisine ou encore l’homme qui entretien une relation amoureuses avec plusieurs motrices de train), du grand n’importe quoi, on se demande réellement ce qui s’est passé par la tête des scénaristes. Bien évidemment, comme tout film à sketchs qui se respecte, l’ensemble des histoires s’avèrent parfois inégales, trop courtes, pas assez abouties, reste au final un véritable plaisir de retrouver Nino Manfredi dans cette comédie italienne inédite au cinéma depuis 40 ans.