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Porté par l’interprétation charismatique de Paul Newman, un thriller d’espionnage en temps de guerre froide, au scénario assez bancal, avec aussi quelques longueurs, mais également des scènes purement hitchcockiennes au suspense haletant. 3,75
A la manière de "Noth by Northwest", Hitchcock renoue avec le film d'espionnage. On suit ici un éminent scientifique américain, le professeur Michael Armstrong (Paul Newman), chargé d'infiltrer Berlin-Est et de subtiliser leur nouvelle découverte en physique nucléaire. Le film est prenant, une sorte d'aventure où le suspense est intense et quasi permanent. Hitchcock a toujours une mise en scène très efficace, certains passages sont remarquables d'efficacité. D'abord, la scène de filature dans le musée jouant sur le son des pas sur le sol résonnent et stressent grandement le spectateur. Puis la scène interminable du meurtre de Gromek dans une maison de campagne et enfin la séquence du bus vraiment haletante. Hitchcock est toujours brillant et long métrage a été quelque peu sous estimé. En définitive, "Le rideau déchiré" est un agréable moment de cinéma, un très bon film d'espionnage sous fond de conflits internationaux durant la période de guerre froide entre communistes et occidentaux.
Ce pas de loin le meilleur Htichcock mais ça se regarde grâce une expérience bien faite au niveau de la réalisation de thriller de la part du maître. Ça passe le temps c'est sur, mais on regrettera ce fétichisme pour l'angoisse dont nous avait habitué le cinéaste américano-britannique. Hormis quelques scènes chocs qui feront dates; le meurtre dans le four au début du film, la course poursuite dans le bus à la fin ou la résolution de l'énigme au tableau par les deux scientifiques, il n'y a pas grand chose à retenir de ce Curtain Torn. La fameuse scène du four m'a semblé un tantinet tiré par les cheveux et violent au possible, c'est presque morbide, j'y perçois même une délectation de la part du cinéaste à prendre plaisir à tuer cet homme. Je comprend Paul Newman qui ne comprenait pas pourquoi ils tournaient cette scène. Paul Newman justement à du charme et élégant mais semble un peu distant par rapport à tout le film. Je suis désolé mais Julie Andrews est moche et elle joue mal. Je pense qu'il manque du peps et de vrais séquences bien foutues dans ce film que l'on oubliera vite.
Roub E.
Un bon film d’espionnage période guerre froide, mais qui s’avère un peu décevant de la part d’Alfred Hitchcock. Il m’a manqué dans « le rideau déchiré » l’humour et le sens du suspens qui font le sel de ses meilleurs films. Reste tout de même le charisme de Paul Newman et un film dans l’ensemble bien exécuté mais sans surprise.
Un Hitchcock mineur, certes, mais un bon film d'espionnage et de suspense, où la musique a un rôle à part entière, et où le couple à l'écran, très convaincant, nous transporte.
Quand on y regarde de plus près, ce film était quand même très culotté pour l'époque, puisque son action se passe de l'autre côté du rideau de fer. Cet autre côté où l'on croyait que le bonheur régnait. Et surtout, on nous laisse croire un moment qu'un américain vend ses services à Berlin-est qui était alors sous contrôle soviétique. Mais bon, à part ça, rien de bien notable à signaler dans ce "Rideau déchiré". L'intrigue ne se met jamais vraiment en place. Ça n'avance pas. Il faut subir pas mal de bavardages stériles ainsi que pas mal de longueurs et de lourdeurs. A ce titre, les passages avec la polonaise sont super chiants et durs à supporter. Moi, je ne retiens que deux grands moments : la scène de la ferme, ponctuée par ce meurtre, même si elle a tendance à s'éterniser. Et la scène du musée, entièrement rythmée par les bruits de pas, dans laquelle on peut voir comme un clin d'oeil à "Vertigo". La scène du bus, quant à elle, d'accord, elle est bien menée, mais elle est trop longue. Le duo Paul Newman/Julie Andrews ne fonctionne pas. L'un est beaucoup trop sobre, presque distant par rapport au film et l'autre, tout aussi belle soit-elle, est franchement inexistante et l'on se demande encore quelle est son utilité. Un tout petit Hitchcock.
Il s’agit probablement de mon film d’espionnage préféré. Paul Newman dégage beaucoup de charisme. Le film est jalonné de scènes d’anthologie du cinéma (
spoiler:
la fuite dans le musée, le meurtre dans la ferme, le faux bus
…). La tension et le suspense sont présents même lorsqu’Alfred Hitchcock filme spoiler: deux scientifiques qui écrivent à la craie des formules mathématiques complexes sur un tableau
! Je trouve que le film a un petit côté « Tintin et les Picaros » avec spoiler: l'accueil du personnage principal par un pays totalitaire
. Enfin, le dénouement est tout à la fois drôle et malin.
…). La tension et le suspense sont présents même lorsqu’Alfred Hitchcock filme spoiler: deux scientifiques qui écrivent à la craie des formules mathématiques complexes sur un tableau
! Je trouve que le film a un petit côté « Tintin et les Picaros » avec spoiler: l'accueil du personnage principal par un pays totalitaire
. Enfin, le dénouement est tout à la fois drôle et malin.
Au coeur de Berlin-Est, Hitchcock imagine une intrigue d'espionnage dans l'air du temps, celui de la Guerre froide. Paul Newman y incarne un savant américain qui passe à l'Est avec d'importants secrets...mais le spectateur sait très bien à quoi s'en tenir.
L'essentiel de l'action est contenue dans l'entrée compliquée en RDA puis spoiler: le retour
, mouvementé et périlleux. L'intrigue est improbable mais on sait depuis longtemps que la vraisemblance n'est pas le souci majeur d'Hitchcock; au contraire, les invraisemblances initient les meilleures séquences du film, scènes éminemment hitchcockienne, où l'humour, noir parfois, presque parodique, se mêle au suspense. Telle une des longues scènes, emblématiques du film, où le professeur Armstrong ne parvient pas à spoiler: tuer le policier qui a découvert sa duplicité et qui finit la tête dans une gazinière!
Ce type de passages porte l'empreinte d'Hitchcock mais ne garantie pas un récit complètement captivant. Les personnages sont plutôt sommaires et relèvent quasiment de l'esprit de la bande dessinée.
L'essentiel de l'action est contenue dans l'entrée compliquée en RDA puis spoiler: le retour
, mouvementé et périlleux. L'intrigue est improbable mais on sait depuis longtemps que la vraisemblance n'est pas le souci majeur d'Hitchcock; au contraire, les invraisemblances initient les meilleures séquences du film, scènes éminemment hitchcockienne, où l'humour, noir parfois, presque parodique, se mêle au suspense. Telle une des longues scènes, emblématiques du film, où le professeur Armstrong ne parvient pas à spoiler: tuer le policier qui a découvert sa duplicité et qui finit la tête dans une gazinière!
Ce type de passages porte l'empreinte d'Hitchcock mais ne garantie pas un récit complètement captivant. Les personnages sont plutôt sommaires et relèvent quasiment de l'esprit de la bande dessinée.
Hitchcock semble ici nous livrer un film légèrement propagandiste en cette période de guerre froide. La science du maître du suspense est clairement visible lors de certaines scènes, mais dans l'ensemble le scénario est un peu trop fantasque pour que ce film puisse être considéré comme un classique.
Bien meilleur que l'Étau. Il y a un scénario qui enchaîne les rebondissements comme un vaudeville et qui nous maintient en haleine jusqu'au bout. On retrouve vraiment le maître du suspense qui joue avec nos nerfs constamment.
Dès la première scène, avec ces passagers de paquebot de luxe transis par le froid, brisant la glace formée par l’eau gelée dans leur verre, Hitchcock indique comment il faudra prendre le film : avec distance et avec humour. C’est une nécessité car, après une première partie assez fine où le réalisateur distille le mystère des propos et comportements de Michel, les invraisemblances et grosses ficelles se succèdent, et le cinéaste, comme dans les feuilletons écrits du 19ème siècle, s’amuse à trouver des issues aux situations impossibles dans lesquelles il met ses personnages. Un divertissement distancié où Hitchcock semble se parodier lui-même.
Film certainement hors-d'âge, dans le sens négatif du terme. Ca se traine, les raccourcis faciles sont nombreux, les incohérences aussi. Si certaines scènes ont pu émouvoir le public jadis, ce n'est sûrement plus le cas; d'autant qu'elles sont alors interminables.
"Torn Curtain" n'est pas le meilleur long-mètrage d'Alfred Hitchcock mais le film est souvent astucieux, bien menè, avec un rythme trèpidant! Tout le savoir faire de Sir Alfred dans ce suspense bien huilè sur les traces d'un scientifique amèricain à Berlin, incarnè par un Paul Newman parfait et charismatique! Aurèolèe par le succès mondial de "La mèlodie du bonheur", Julie Andrews fait une belle composition même si elle n'est pas cette hèroïne hitchcokienne par excellence! Une scène choc et d'anthologie: celle du meurtre de Gromek qui reçoit un coup de couteau (dont la lame ne rèsiste pas), des coups de pelles dans les rotules avant que sa tête ne finisse dans un four! Sans parler de cette èvasion spectaculaire en autocar qui n'est pas en reste! Un très bon film d'espionnage sur fond de guerre froide...
Film d'espionnage dans un style radicalement opposé aux productions de ce genre de l'époque. Pas de grand scènes d'actions mais un suspense présent de bout en bout. Certains rebondissements sont un peu faciles, mais cela reste du Hitchcock et donc un gage de qualité.
La rencontre Newman/Hitchcock promettait beaucoup et pourtant cela n'accouche que d'un Hitchcock mineur ce qui reste quand même tout à fait honorable tout en contenant certaines scènes riches en tension qui portent bien la patte du maitre.Quand on y regarde de plus prés le défaut majeur du film est son scénario contenant beaucoup trop de longueur noyant beaucoup trop son intrigue jusqu'à la diluer dans un flot de scène cependant la classe de Newman reste intacte.
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