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TTNOUGAT
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5,0
Publiée le 21 avril 2015
Avec Cecil B de Mille nous sommes assurés d'un spectacle de qualité, d'une ou deux histoires d'amour passionnantes, de grands sentiments et d'acteurs toujours mis en valeur. Ce cinéma là, c'est le rêve en permanence, il suffit de se laisser emporter par le scénario toujours de grande qualité et dont le deuxième degré gagne à être discuté avec les spectateurs qui ne le voient pas toujours. Les naufrageurs des mers du Sud est surtout connu pour le personnage inhabituel interprété par John Wayne qui comme Susan Hayward, fort discrète ici, est à l'aube de sa grande carrière. En parler n'est pas facile sans déflorer les abondantes péripéties et révéler le final particulièrement bien imaginé. Contentons nous de louer ce grand film tout public, fleuron d'une époque qui entrainait les spectateurs loin de chez eux dans un passé ayant existé, proche du réel, et dans des pays réputés pour leur exotisme. Ainsi en était il de la Floride. Il est dommage que les enfants d'aujourd'hui aient si peu de chance de revoir de tels films sur des écrans géants. Le septième art nécessiterait un peu plus de pédagogie transmise par les grands films du passé afin de permettre au public actuel, dont la moyenne d'âge est fort basse, de différencier dans le tout venant qui sort chaque semaine les oeuvres d'auteurs qui pour la plupart sont vouées au silence.
Les Naufrageurs des Mers du Sud est vraiment un très beau film d'aventure. Réaliser en 1942 par Cecil B. DeMille, il s'agit d'un long métrage particulièrement réussi pour l'époque que ce soit pour les scènes d'actions mais aussi pour ses scènes romantiques. L'histoire est celle de Loxi Claiborne, propriétaire d'un schooner, qui décide de lancer son voilier dans un ouragan pour secourir un navire en perdition au large de Key West. Nous retrouvons dans ce film la superbe et talentueuse Paulette Goddard ( incroyable dans Les Temps Moderne de Chaplin ) qui apporte sa fougue à un rôle qui lui va sur mesure. A ses cotés, nous retrouvons le très bon Ray Milland ( Excellent dans Le Crime Etait Presque parfait d'Hitchcock ) dans le rôle de l'avocat Tolliver et le toujours génial John Wayne très à l'aise dans celui du Capitaine Stuart. La mise en scène du réalisateur des Dix Commandements est vraiment magnifique, mais aider c'est vrai par la photographie éblouissante de Victor Milner et William Skall. Il s'agit d'un film de piraterie à ne pas manquer car il possède également de superbes costumes de Natalie Visart, des décors grandioses pour l'époque de Hans Dreier et Roland Anderson et une partition musicale envoutante de Victor Young. Précisons également que ce long métrage à reçu un oscar méritée pour ses effets speciaux particulièrement réussi ( notamment sur la fameuse sènes sous marine avec le calamar géant vers la fin du film ) pour un film de cette époque. Voilà une oeuvre a voir et a revoir car il se trouve être vraiment très attachant. 17,5/20
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3,5
Publiée le 29 mai 2023
Le cinèma est un plaisir rare ; d'autant plus lorsqu'on attend le nom de John Wayne, Ray Milland, Paulette Goddard et Susan Hayward sur une même affiche! Avec "Reap the Wild Wind" (1942), Cecil B. DeMille signe un film d'aventures spectaculaire à gros budget! Au-delà des acteurs qui vivent leur rôle, De Mille a su donner à un triangle amoureux aux rouages fragiles la conviction et l'èmotion nècessaires à la fascination du spectateur! Les scènes d'anthologies ne manquent pas dans ce classique colorisè de la Paramount qui combine action et amour : spoiler: les nombreux abordages, le cri dèchirant de Hayward et surtout le combat contre un calamar gèant qui valut au film l'Oscar des meilleurs effets spèciaux! Bref du travail de virtuose même si De Mille avait ètè considèrè à l'èpoque comme un cinglè de première : pensez, dèpensez deux millions de billets verts pendant que l'Amèrique ètait en guerre...
La quintessence du film d'aventures tournés en studio car au lieu que le film en patisse, au contraire dans les mains de Cecil B. De Mille il en tire au contraire avantage en y utilisant toutes ces possibilités. Le cinéaste tel un grand peintre utilise avec maestria sa caméra, soignant avec une précision d'orfèvre chaque détail de sa mise en scène au niveau des costumes, des décors et bien sûr de la superbe photographie Technicolor de Victor Milner et William V. Skall, pour en faire une oeuvre d'une beauté picturale à couper le souffle. Ce qui aurait pu tomber facilement ridicule comme la fabuleuse attaque du calamar géant devient au contraire spectaculaire et impressionnant. Côté aventure, la densité incroyable du scénario non dénué d'humour et les nombreux rebondissements du film ne laisse aucun répit au spectateur. La forme est superbe mais le fond n'en ait pas pour autant négligé comme le prouve le fait qu'on est souvent forcé de changer de sentiments à l'égard des personnages. Par exemple, le personnage dandyesque interprété par Ray Milland apparaît antipathiquement arrogant dans un premier temps avant de montrer une grande sensibilité et un grand courage attirant inévitablement la sympathie au contraire de celui viril et en même temps fragile de John Wayne qui suit plutôt le chemin inverse avant bien sûr que la fin nous fasse changer d'avis. Les deux acteurs sont bien évidemment remarquables. La superbe Paulette Goddard est totalement à l'aise dans le rôle d'une femme de caractère, personnage qui même si j'aurais bien voulu qu'elle ait la gifle aussi facile que celui de Scarlett O'Hara est très réussie. Susan Hayward fait déjà des apparitions remarquables dans un rôle secondaire, et Raymond Massey est peut-être le seul personnage qui n'évolue pas mais comme dans tous les bons films d'aventure il faut un méchant très méchant et l'acteur l'incarne de façon très convaincante. Donc avec tous ces ingrédients, vous vous doutez qu'on a affaire au meilleur du pur film d'aventures hollywoodien.
1er truc à voir en VO, la voix française de John Wayne n'étant pas des plus adéquate. A part ce petit truc de rien du tout voilà un grand film d'aventure du grand Cecil B. De Mille. La piraterie n'est qu'un paramètre mini de ce film qui est bien plus large ; en fin de compte la mer n'y est pas omniprésente avec de nombreux moments sur terre et une dernière partie procédurale. Wayne dans un rôle de méchant (enfin plus gris que noir) est en soi une curiosité dans laquelle il s'en sort prafaitement. Paulette Goddard apporte son lot de charme. Un très bon scénario qui jongle avec les différents décors du film (aristo sur terre, marins, procès) avec un montage un poil trop structuré. La fin est un summum d'aventure avec des effets spéciaux énorme pour l'époque et qui rappeleront à certain "20000 lieues sous les mers" de Fleisher.
Un très bon films d'aventures, avec beaucoup d'action et un peu d'émotion, avec la belle présence de Paulette Goddard. B. DeMille est un très bon metteur en scène de divertissements et ces aventures sont vraiment un très bon moment, avec des scènes d'actions assez impressionnantes pour l'époque. Enfin, belle opposition Wayne-Milland. Un petit classique.
Ce n'est pas le meilleur film de Cecil B Demille,mais sa technicolor avec sa palette de couleurs est très riches avec de très belles prises exotiques tournées uniquement en studio. le scénario est moyen,j'ai vue mieux comme film sur les écumeurs de mer,La perle Noire avec Robert Taylor et Steward Granger est beaucoup mieux que celui ci.
Ce film fut réalisé en 1942,DeMille n'avait pas beaucoup le choix de choisir John Wayne alors que les deux hommes dans la ville ne s'entendaient pas,il ne pouvait pas faire autrement puisque beaucoup d'acteur était partie volontaire pour combattre l'ennemi.
John Wayne jouait ici son premier film à contre emploi ,un méchant qui se faisait passer pour un bon petit gars mais en réalité en lui il avait une âme noir.Son rôle de méchant n'est pas du tout convaincant,il est très fade et il ne portait aucune émotion sur son visage,même vers la fin quand il essayera de ce racheter une conduite,on ne sait pas si il était sincère,en revanche Ray Milland était excellent dans le rôle du jeune avocat,qui dès le départ on à l'impression qu'il jouait le second rôle alors que en réalité c'est lui qui tiend le rôle principal,il faut savoir que chez DeMille l'acteur principal fait son entré dans les 10 ou 20 minutes plus tard.Mais ce film d'aventure n'est rien sans une personne féminine,une des trois chouchoutes de DeMille après Gloria Swanson à l'époque du muet,puis la magnifique française Claudette Colbert et enfin celle ci la belle Paulette Goddard qui est l’héroïne de ce film d'aventure.mais on oubliera pas les excellents second rôles comme Lynne Overman et Robert Preston acteurs fétiches de DeMille et pour la première fois dans un rôle important la belle Susan Hayward qui interprétait la cousine de l’héroïne,je reconnais que dans ce film elle était méconnaissable.
C'est dommage que ce film est le moins bon de Cecil B DeMille,il aurait était plus intéressant si le réalisateur aurait poussé les acteurs a mieux s’imprégner de leur rôle,surtout celui de John Wayne qui aurait été parfait en bad guy.
Ce n'est pas un mauvais film car il y a des très bons plans réussis comme la fameuse scène finale avecspoiler: le combat du calamar géant entre John Wayne et Ray Milland cette scène sera reprise dans Le réveil de La Sorcière Rouge avec John Wayne évidemment dont celui ci était également le producteur.
Conseille: ce film est a voir uniquement en VO/ST/F car les voix française sont assez massacrantes et nulles.
Un film d'aventure très intéressant où l'amour et la rivalité se mélangent, avec au centre l'héroïne tout feu tout flamme. On se retrouve à la fin avec une pieuvre géante qui va inverser le cours des événements. C'est un peu des ex machina mais le récit est assez tendu et la recherche de la vérité aussi palpitante même si le spectateur connaît la vérité.
On doit au grand cinéaste Cecil B. Demille quelques-uns des plus grands chefs-d’œuvre de l'âge d'or du cinéma (et si vous ne me croyez pas, allez voir son étonnante filmographie !). « Les naufrageurs des mers du sud » ne fait sans doute pas partie de ses titres phares, pourtant on y retrouve le souffle épique, la grande épopée romantique et les personnages attachants qui font tout le charme de nos chers films d’antan. Ici on assiste à la rivalité professionnelle et amoureuse de deux marins, « fortes têtes , confrontés à des « pirates naufrageurs », qui poussent les grands voiliers à s'échouer sur les côtes de Floride. L'aventure et le dépaysement sont totalement au rendez-vous, les personnages sont attachants, John Wayne (bien que très jeune) fait quand même du John Wayne et le résultat se révèle éminemment sympathique. Certes, les effets spéciaux de 1942 sont pour le moins « vintage », mais le film est en couleur et techniquement très divertissant. Il faut donc absolument redécouvrir ce film attachant (et toute cette belle époque) pour éviter que ce cinéma, dit : « classique » ne tombe définitivement dans l'oubli.
Un film d'aventures de facture plutôt classique qui manque d'émotions et qui ne parvient jamais à convaincre. John Wayne tient en outre un rôle à contre-emploi qui ne lui permet pas de trouver réellement ses marques. Un film mineur dans la carrière de Cécil B. Demille.
un tres bon film sur la piraterie, une rivalité entre 2 homme pour une femme, john wayne qui donne la replique a l'excellent ray milland pour une femme et un poste de capitaine le scenario est tres bon lui aussi qui mele amour, haine, famille et rivalité, de tres bonne scene et surtout la derniere avec le poulpe geant, qui certe fait vieillot aujourd'hui, mais le film datant de 1942 difficile de mieux faire