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Robert Wise est un cinéaste qui a touché à tout les genres et le Western lui va bien !! Un cowboy voyageur trouve un homme blessé sur son passage qui est en faite un propriétaire de ranch, qu'on croirait gentil au début, mais qui est en vérité un personnage dur, teigneux et de fort caractère dans le mauvais sens du terme. Ses hommes le haissent, il y a aussi sa femme qui est la chose la plus féminin du coin au milieu de cowboys dont certains ont des sentiments. La disparition de chevaux va mettre en colère le propriétaire qui veut coute que coute les retrouver. Ce film a la particularité de montrer le personnage principal comme un ètre ignoble, c'est pas souvent qu'on voit ça dans les Westerns mais il est superbement interpreté par le vétéran du cinéma Américain James Cagney. Aux cotés de lui, il y a de bons acteurs comme Don Dubbins ou la belle Irène Papas. Il y a de magnifiques paysages, la lumière de ce long métrage est bien travaillé et la musique est captivante. A découvrir.
Le caractère du personnage joué par Cagney est intéressant mais le scénario manque de surprise.
soniadidierkmurgia
Robert Wise cinéaste pourtant éclectique n'est pas réputé comme un spécialiste du western au contraire d'un Raoul Walsh ou d'un Anthony Mann. Ici il fait une immersion dans le genre avec la complicité du vétéran des films de gangsters James Cagney et de la très exotique Irène Papas. Wise choisit de développer la psychologie de ses personnages au travers de la vie d'un ranch tenu d'une main de fer par un Cagney habitué à défendre durement le bien acquis. C'est le chemin d'un homme sur le retour qui se découvre amoureux et qui progressivement laisse sortir l'humain qui est en lui. Il sera récompensé à la toute fin en récupérant sa dulcinée un moment perdue. La démonstration souvent manichéenne n'en est pas moins profondément humaniste ce qui en fait tout son prix. A noter, l'apparition noter d'un tout jeune Lee Van Cleef.
Voici un vieux Western oublié. J'étais curieux de voir si il était oublié avec raison ou non, et je dois bien admettre, qu'il n'a rien de mémorable. Plutôt plat et surjoué de la part des acteurs, seule Irene Papas nous tire de notre torpeur. Don Dubbins aux faux air de Simon Baker (Si, si à l'époque la ressemblance est frappante), a beau être mielleux et prévenant, il nous ennuie. James Cagney qui joue un véritable rustre, ferait plus illusion dans une opérette où le sur-jeu est bien plus apprécié.
Cependant, l'histoire est plutôt sympathique, bien que quelconque. Bref, il retombera dans l'oubli, du moins pour moi.
Cependant, l'histoire est plutôt sympathique, bien que quelconque. Bref, il retombera dans l'oubli, du moins pour moi.
TTNOUGAT
Ce n'est pas vraiment un western mais c'en est un quand même. En tous cas c'est un très beau film riche,grave,profond et plein d'espoir en l'homme, quel que soit son age et quoi qu'il lui advienne. Robert Wise est un cinéaste émouvant (nous avons gagné ce soir)mais son style est un peu lourd ce qui déplaît à de nombreux cinéphiles. Ce n'est pas mon cas,je suis bon public et adore les films humanistes qui placent la conscience humaine bien avant les actes souvent irréfléchis ou sous influences diverses. Wise s'est attaqué avec succès à des genres différents ,les a respecté tout en y mettant sa patte. La ''loi de la prairie'' est sans doute le pire des westerns psychologiques puisque le personnage principal est une femme grecque (Jocaste,mère et femme d'Oedipe pour brouiller les cartes mais Jo dans le film) qui se contente de se trouver au centre de cette tragédie sans faire grand chose .Le film étant évidemment tenu a bouts de bras par un extraordinaire James Cagney que ses fans ,dont je fais partie, adorent ici. Il a 57 ans et n'a jamais été aussi expressif,bien meilleur encore que dans « l'ombre des potences » tourné la même année. Il est difficile d'oublier « la fièvre des pendus » ainsi que la balade finale qui débouchera sur le retour d'un fils vers sa mère dans une scène ne manquant pas de grandeur. Je suis frappé par la ressemblance de style entre Wise et Wyler surtout dans leurs trois westerns. Wise s'extériorisant un peu moins mais approfondissant davantage les caractères humains
Bien que ce western ne soit pas forcément mauvais, on ne peut s'empêcher d'être déçu en le visionnant. Car d'une part, la mise en scène de Robert Wise est bien trop académique et manque cruellement de séquences marquantes, et d'autre part, car son histoire est somme toute bien trop banale et sans réelle surprise. Ce qui est dommage car l'interprétation de James Cagney ( dans le rôle d'un riche propriétaire de ranch ) ou encore celle de Don Dubbins sont satisfaisantes. Il s'agit donc réellement d'un film mineur dans la carrière de ce metteur en scène, qui réalisera plus tard des oeuvres bien plus marquantes comme par exemple La Maison du Diable, West Side Story ou encore La Mélodie du Bonheur.
Western psychologique d'une transposition d'Oedipe, le titre original de "La loi de la prairie" signifie hommage à un sale type et illustre bien cette histoire d'un èleveur (James Cagney remarquable) dont le comportement brutal choque sa femme (Irène Papas pas très à l'aise) et l'homme qui lui a sauvè la vie! L'èvolution des personnages, l'aveuglement de Cagney et sa prise de conscience tardive donnent à ce film les allures d'une tragèdie! Originellement prèvu pour Spencer Tracy qui devait camper cet èleveur de chevaux, et qui fit tout pour se faire renvoyer du tournage en poursuivant ses propres projets, Robert Wise signe un western original, tout en finesse, au style quasi documentaire...
selenie
On a connu Robert Wise plus inventif... Western classique qui aurait du avoir un côté psychologique plus travaillé. En effet Rodok joué par le géant James Cagney vieillissant porte le film mais sa "folie" n'est que survolé ce qui fait que Cagney semble sujroué par moment. Le pied tendre n'est pas très crédible en concurrent de coeur. Wise n'arrive pas à transcender le film comme il le fera pour "West side story" ou "La canonnière du Yang-Tsé". Heureusement l'histoire est assez intéressante, Cagney alors dans son déclin et le charme de Irene Papas sauve le film. Un bon western de base.
Robert Wise s'essaye au western avec peu de réussite. Le point positif du film est le personnage de Rodock, interprêté par le toujours impressionant James Cagney, éleveur jouant de la corde pour punir les voleurs de chevaux. Les autres acteurs ont du mal à tenir la comparaison, en particulier Don Dubbins, potable en pied tendre de l'Est au début du film mais totalement improbable en rival de coeur de Cagney.
Personnellement je suis un inconditionnel de Cagney. Cet acteur dégage un magnétisme animal incroyable. Ce film sans lui ne mériterait à mes yeux que deux étoiles. La mise en scène de Wise y es sans doute pour quelque chose. Sans l'interprétation de cagney ce film ne serait qu'un bon western américain des années 60. Mais la présence de l'acteur, et de son charisme nous permets de passer une heure trente délicieuse.
Je vous le recommande
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A la vision de La loi de la prairie (1956), on comprend mieux pourquoi Robert Wise n'a pas persisté dans le western. Le côté minimaliste de sa mise en scène, dépourvue de lyrisme, rend cette histoire de chevaux volés et de propriétaire tyranique (Cagney fait un numéro appuyé) peu stimulante. Des acteurs comme Vic Morrow où Stephen McNally n'arrivent pas à inverser la tendance, pas plus d'ailleurs Irène Papas pour ses débuts à Hollywood. Wise a réussi dans de nombreux genres, mais il ne laissera pas de trace dans le western.
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