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    Oedipe roi
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    Matis H.
    Matis H.

    24 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2016
    Pasolini qui adapte "Oedipe Roi" de Sophocle, voilà la promesse d'un bon film. Le cinéaste italien n'étant pas à son première essai d'adapter un mythe à son cinéma (L'évangile selon Saint Mathieu, Médée...) j'étais sûr de ne pas assister à une simple redite de l'oeuvre de Sophocle.

    Et c'est exactement le cas. Le film de Pasolini est une vraie oeuvre de cinéma, avec ses défauts, et ses qualités. Toutefois il me semble important de scinder le film en deux parties, la seconde commençant après la rencontre d'Oedipe avec le Sphinx.

    La première partie du long métrage est d'excellente qualité. L'introduction du film peut dérouter, mais est enfaite présente pour rendre le récit universel et intemporel. Une fois l'introduction passée, dès le premier plan, on comprend ce que sera le film, une adaptation aride et cru de la pièce de Sophocle, et cela autant dans la mise en scène que visuellement. Car avec "Oedipe Roi", Pasolini propose une oeuvre sèche, presque radical, où chaque contre plongée vers le soleil est annonciatrice de l'avancée d'Oedipe vers son destin tragique, le cinéaste transforme ainsi chacun de ces plans en une marche funèbre profondément fataliste, le tout au milieu de décors désertiques magnifiques.

    Mais une fois la rencontre du Sphinx passée, Pasolini semble opérer un changement dans sa mise en scène, tout devient plus statique, et le cinéaste semble abuser des mêmes mouvements tout en abandonnant sa charge symbolique. C'est frustrant, car le récit captive toujours, mais s'avère bien moins mis en scène. De plus, et bien que ce défaut soit aussi présent dans la première partie d'une manière moins importante, le jeu de certains acteurs, celui d'Oedipe en tête, laisse vraiment à désirer. Le voir hurler de manière très peu naturel en déclamant son texte fini même pas agacer, autant par son manque de pertinence que par l'aspect taciturne du personnage dans toute la première partie.

    Toutefois deux défauts, bien que très liés, sont présent dans tout le long métrage, à savoir le montage et la narration. Pour commencer les cartons de dialogues sont inutiles tant on comprend beaucoup par le simple regard des personnages. Ensuite, certains aspects du montage, comme les ellipses, manque parfois de perdre le spectateur dans un récit déjà bien assez riche.

    "Oedipe Roi" reste une oeuvre bancal, toujours convaincante dans son récit, mais effectuant un virage dans sa mise en scène faisant perdre beaucoup d'intérêt au long métrage. Un film frustrant tant il aurait pu être meilleur, mais tout de même passionnante dans sa vision du destin et du fatalisme.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 janvier 2016
    J’en reste bouche bée. Si le mythe dont je connaissais les grandes lignes m’avait déjà bien marqué, cette représentation qu’en fait Pasolini est d’une puissance inouïe. Rarement la dualité d’un homme tiraillé entre la passion et la raison n’a été exposée de manière aussi intense au cinéma. Œdipe Roi, vu par Pasolini, est une œuvre menée sur un rythme lancinant et, pour ma part, particulièrement envoûtant. On reconnaît bien ici le style visuel du cinéaste italien avec beaucoup de plans en caméra portée garantissant une immersion parfaite dans l’univers du film, au plus proche des personnages et de leurs tragiques destinées. Le film n’est pas uniquement fondé sur sa représentation mythologique mais va également situer son histoire dans l’Italie des années 20 et celle des années 60. Si cette narration éclatée se fonde d’abord sur une volonté autobiographique de la part de son auteur, elle marque toutefois et surtout l’intemporalité et l’universalité de cette figure humaine personnifiée par Œdipe. Le mythe est d’ailleurs représenté ici de manière d’autant plus universelle avec ses décors à la fois d’influence italienne, orientale et maghrébine.

    Œdipe Roi est un film qui déroute. Par son parti pris narratif, par sa mise en scène épurée, par ses modifications du mythe de base avec notamment l’énigme du sphynx expédiée et plus généralement par le fait que l’Œdipe de Pasolini soit tout simplement un anti-héros. Un protagoniste craintif, menteur et dont les instants de sagesse sont vite remplacés par les accès de folie. L’interprétation perturbante de Franco Citti est d’une intensité incroyable. Pasolini était un antinaturaliste qui privilégiait l’expressionnisme au réalisme et je trouve cette utilisation très pertinente ici dans la mesure où elle souligne vigoureusement la dualité de son personnage. Et la descente aux enfers est alors ressentie de façon plus palpable, en ça l’interprétation est véritablement marquante. Œdipe Roi est une expérience de cinéma éprouvante et inoubliable, parmi les meilleurs films de son auteur. Un véritable chef d’œuvre, viscéral et perturbant.
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2011
    Un gouffre sépare la pauvreté de mise en scène cinématographique d’une bonne partie de l’œuvre de Pasolini d’avec celles de ses plus grands films. Le propos de « Salo » est porté par l’invention de sa mise en scène, dans « Œdipe Roi » la réalisation joue avant tout de l’aridité majestueuse des paysages ou de l’atemporalité des costumes et des accessoires. Certains décors sont tout de même superbement agencés : la chambre de Jocaste par exemple. Certaines séquences dramatiques sont très réussies, elles sont souvent gâchées quand Œdipe se met à déclamer en hurlant. On a l’impression que Pasolini est encore un illustrateur inspiré et pas encore un vrai cinéaste.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Entre moi et le cinéma de Pasolini, ça n'a jamais été une grande histoire d'amour. 4 films, 4 œuvres pour moi où l'ennui réussit à écraser totalement la prétention qui est pourtant très forte. Etant donné que j'ai adoré la pièce de Sophocle "Œdipe roi", je pensais me réconcilier un peu avec le réalisateur de "Théorème". Ce n'est pas le cas, j'ai trouvé à nouveau que l'ennui réussissait à écraser l'ennui.
    Bon déjà il y a la lenteur, ça va à la vitesse d'un escargot coincé dans un embouteillage de tortues. Ensuite, quel est l'intérêt de passer des années 20 à l'époque antique avant de finir à notre époque contemporaine (enfin plutôt celle au moment du tournage du film !!!) à part faire plus intello.
    A cela faut ajouter des accessoires et des décors cartons-pâte ridicules, des acteurs qui jouent mal (le cabotinage sur la fin est carrément un supplice à supporter !!!), et des séquences complètement grotesques à l'image de la rencontre avec le Sphinx où l'énigme n'est même pas posée.
    Qu'est qui vous ennuie au début, vous endort au milieu, vous réveille en sursaut à la fin (oui, le cabotinage à l'italienne c'est très bruyant !!!) ???
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 septembre 2008
    Aujourd'hui oublié de la plupart des cinéphiles, "Edipo Re" est l'un de derniers films estampillé années 60 du maître Pier Paolo Pasolini. Réalisé deux ans avant "Médée" (autre création s'inspirant de la mythologie Antique), ce long-métrage assez déroutant se découpe en différents segments, positionnés dans divers contextes. Troubles sont les liens inter-temporels proposés par un réalisateur qui se serait d'ailleurs plus ou moins servi de son expérience personnelle pour mener à bien cet ambitieux projet. Autobiographique ? Pas physiquement, intellectuellement peut-être (mais cela demeura probablement ambigu à tout jamais. Le metteur en scène ne disait-il pas lui-même que l'on demeurait incompris lorsque l'on atteignait le statut posthume ?). Toujours est-il que ce complexe P.P.P. a parfaitement réussi la première demie-heure d'une oeuvre austère qui déconcertera dès les premiers instants les non-initiés. Dans un rythme lent et sans dialogues, il décrit avec grand brio une situation initiale que la plupart auraient caricaturé ou pire, rempli d'informations inutiles. Mystérieusement, il fait passer le message de ses premières séquences dans le regard de ses personnages et joue de la beauté de son cadre pour happer vers lui un public qui pourra dans un premier temps s'avérer satisfait. Disons que jusqu'à la moitié, Pasolini a très bien mené son affaire avant de petit à petit tomber dans les travers du cinéma d'auteur minimaliste. De passionnant il passe au statut de profondément ennuyeux, la faute à des scènes trop convenues et des dialogues mal rédigés. L'interprétation (à part Citti excellent comme d'habitude) ne relevant pas non plus d'un niveau extraordinaire, on a alors du mal à se sentir porté par une odyssée théâtrale devenant par moments "opérette". Le fond n'est pas assez travaillé et les instants-clés peu réussis (les scènes d'amour ne sont pas dérangeantes). Au final, on ressort de "Edipo Re" frustré de ne pas avoir assisté au sacre artistique de son auteur.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    73 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2011
    Le complexe d'Oedipe: a priori, un sujet parfait pour Pier Paolo Pasolini. Et effectivement, c'est une réussite. Le cinéaste italien traite du sujet avec intelligence et avec une grande sincérité. Peut être même trop grande; paradoxalement, la complexité du propos est relativement contrebalancée par l'interprétation très premier degré de l'acteur principal, qui tombe souvent dans la surenchère de cris et de lamentations. Cette prestation donne au film un aspect assez "vieillot", ce qui est d'autant plus dommage que d'un point de vue plastique, c'est irréprochable. Malgré tout, la structure narrative est intéressante et le film reste riche.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 mai 2012
    Que ce film a mal vieilli! La mise en scène, les dialogues, l'interprétation, la photographie, le son,... tout est affreusement daté, à l'instar du «Satyricon» de Fellini (dont il est loin d'égaler la richesse par ailleurs). Pourtant l'«Oedipe Roi» de Pasolini dispose de certaines qualités, quelques beaux cadrages, des costumes inspirés quoique parfois maladroits (le héros se trimballe avec un épluche-légume en guise d'épée), la judicieuse idée d'avoir tourné au Maroc et de s'être servi des décors archaïques et mystérieux de l'endroit pour figurer les cités grecques,... Par contre la réactualisation de l'oeuvre vers 1920 puis 1960 s'avère fort mal exploitée, les trois quarts du film se déroulant durant l'Antiquité, et les séquences revenant au XXe siècle ne comportant pas d'éléments utiles au récit. Bien sûr il s'agissait pour Pasolini de faire coïncider l'histoire d'Oedipe et la sienne en la transposant dans sa propre époque, mais le résultat est décevant et s'avère finalement dénué d'intérêt. Fait d'autant plus frustrant que cette construction narrative tripartite constituait l'un des arguments majeurs en faveur du film et de son originalité supposée. Et les autres points négatifs sont légion : Franco Citti devient rapidement lassant avec son jeu criard au possible, nombre de passages n'apportent rien à l'intrigue et se perdent en longueurs, la réalisation est trop souvent fade et maladroite, certaines scènes de l'oeuvre d'origines son baclées (le Sphinx)... bref trop de défauts pour quelques qualités. Au final, Pasolini n'apporte pas grand chose à l'oeuvre de Sophocle. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    210 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2010
    Une œuvre de Pier Paolo Pasolini est toujours tres mystérieuse, a l'image ce cinéaste... "Oedipe Roi" est selon lui-même, son film le plus autobiographique, une adaptation de la légende d'Oedipe a travers laquelle Pasolini aborde les relations qu'il entretenait avec sa mère... Voila un detail assez perturbant et qui accentue beaucoup la puissance de ce film. Un film d'une tres grande puissance, mis en scene magistralement et de manière tres expressive. Alida Valli et Silvana Mangano interprètent brillamment des rôles d'une grande intensité, le personnage d'Oedipe (joué par Franco Citti) est particulièrement convaincant... Une oeuvre magnifique, qui créé a merveille une ambiance qui correspond parfaitement au coté légendaire, biblique du film. Et par-dessus tout cela, de la musique d'une grande beauté.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    63 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2016
    Malgré la lenteur du film et le fait que je me soie un peu ennuyé, cette adaptation d'Oedipe Roi de Sophocle est intéressante. Parallèle entre la vie de Pasolini, le film rend compte du personnage d'Oedipe, à la fois héros et anti-héros. Mêmes si certains acteurs ne sont pas très bons, il y a beaucoup de bonnes idées dans le film (comme Jocaste qui fait figure de sex symbol et de mère par exemple)
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 31 octobre 2012
    L'acteur principal est navrant.. avec son jeu fait de cris et de regard appuyés.. aucune émotion ne transparaît.. du coup il est difficile de s'attacher à cette version d'Oedipe, très déroutante il faut le dire : par les costumes, les retour dans le temps et les plans assez étranges. Pas évident du tout.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    234 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2007
    Un des meilleurs films d'un des plus grands réalisateurs transalpins. Que dire ? Totale perfection.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2009
    Grand film, Pasolini film Oedipe à travers les âges, avec un certain génie, certes le film n'est pas parfait, mais la sincérité qui se dégage de cette oeuvre malsaine permet de dire que cette adaptation d'Oedipe à la fois fidèle et personnelle est une très grand film. Les acteurs à la fois sobre et théâtraux, des décors somptueux, très vrais… Pas d'effets spéciaux notable. Un mythe dur d'accès, mais qui je pense à de moult choses à révéler.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juillet 2011
    Surement un fait d'oeuvre dans les années 70, ce film a horriblement mal vieilli. Les costumes vraiment risibles (guerriers casseroles) donnent un air comique à ce mythe dramatique ...
    Schwann
    Schwann

    10 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2012
    Le mythe transfigure l'homme depuis les origines. Selon Mircea Eliade, "le mythe raconte une histoire sacrée, il relate un événement qui a eu lieu dans le temps primordial, le temps fabuleux des 'commencements'". Le mythe fixe "les modèles exemplaires de toutes les actions humaines significatives". Deux ans avant Médée, Pasolini s'est attelé au mythe d'Oedipe, à partir d'Oedipe Roi et d'Oedipe à Colone de Sophocle. Il réactualise et réinterprète dès le début le mythe, plaçant la scène au XXème siècle : Oedipe est abandonné par jalousie du père. Le film se prolonge avec les différentes étapes du mythe en Grèce antique - on plonge dans un univers fortement archaïque, où les dissonances des chants et des musiques se mêlent aux rituels -, Pasolini en laisse certaines de côté, en explicite d'autres. Le mythe chez Pasolini, à travers la figure d'Oedipe, a une fonction foncièrement psychologique. Oedipe est je et autre. Parfois le spectateur. Parfois Pasolini lui-même. A la fin, on revient au XXème siècle, Oedipe devenu aveugle joue de la flûte, guidé par un jeune homme, sous les regards de passants qui pourraient être les spectateurs n'ayant pas suivi la destinée de l'ancien roi. C'est la deuxième fois que je vois le film de Pasolini ; il est toujours aussi puissant et grand.
    Pauline G.
    Pauline G.

    40 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Davantage qu'une adaptation cinématographique du mythe, il s'agit là d'une interprétation qui se veut universelle, donc intemporelle et rattachée à aucun espace ni aucune culture. Détachée de tout prérequis, cette histoire est une mise en abîme de l'évolution de l'humain en tant qu'entité individualisée et néanmoins rattachée au collectif. Car la question soulevée par le propos du mythe n'est pas tant celle de l'inceste ou du rapport filial que celle de savoir ce qu'est un Homme, ceci en tant qu'entité singulière dépendante d'un ensemble de liens filiaux et sociaux desquels il ne peut en aucun cas se soustraire mais qui, aussi déterminants soient-il, ne peuvent à eux-seuls répondre à la question de savoir qui il est et quelle valeur lui accorder. Vaincre le démon (le Sphinx) fait d'Oedipe un homme suprême, un demi Dieu parmi ses pairs mais, s'il tire indéniablement satisfaction de sa victoire, n'en reste pas moins simplement humain pour autant et n'agrémente pas son bien-être outre mesure, si ce n'est au travers de l'immense amour qu'il partage avec sa nouvelle épouse. Aucun acte, aussi valeureux soit-il, ne peut rivaliser d'importance avec les émotions lorsqu'il est question de déterminer la valeur d'un Homme à ses propres yeux - qu'on peut préférer se crever, d'ailleurs, puisque rien de ce que nos sens nous donne n'a de sens car seules les lectures qui sont faites des éléments qui nous entourent en ont ; le regard des autres ne peut être indexé uniquement sur les actes, mais l'estime de soi n'a de sens qu'au regard de nos états d'âme. C'est ici, à mon sens, que la mise en scène choisie par Pasolini prends son envol et fait passer Oedipe roi du statut de mythe incontournable à celui de chef d’œuvre, en soulignant que nous savons depuis de près de 2500 ans que la valeur que nous accordons aux choses - qu'il s'agisse d'individus, de faits sociaux ou encore d'une lecture sociétale générale - ne dépend que des perceptions que nous en avons : il n'y a pas de réel, tout n'est qu'illusion. Voici là le fondement de la vie humaine, individuelle et sociale, qui surplombe le temps, l'espace et les cultures et que Pasolini n'aurait pu mieux illustrer.
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