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chrischambers86
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4,0
Publiée le 21 juin 2013
La guerre donnera un sentiment d'insècuritè et crèera après 1950 une vèritable nèvrose collective, lesquels se rèpercutent tout naturellement sur le cinèma amèricain! Avec "Between Heaven and Hell", Richard Fleischer signe une oeuvre dure et bien ficelèe sur la guerre du Pacifique avec de l'amitiè, de la haine, de la violence et même quelques sentiments d'amour avec la jolie Terry Moore (surtout connue pour avoir èpousè secrètement un certain Howard Hughes). Remarquable interprètation de Robert Wagner qui mène la vie dure à ses fermiers dans le civil et dans les circonstances de la guerre, et qui changera son comportement face à l'horreur des combats! La scène ou il court à toute vitesse dans une jungle peuplès de soldats japonais est impressionnante de virtuositè et frise l'hèroisme! Une oeuvre majeure et pleine d'originalitè avec ses èmouvants flash-backs et ses scènes marquantes et tragiques! A dècouvrir de toute urgence car "Between Heaven and Hell" est un essentiel de Fleischer...
Richard Fleischer majeur, ce "Temps de la colère" a il est vrai de quoi marquer. Loin de réaliser un film faussement spectaculaire, Fleischer préfère au contraire s'interroger sur le sort des différents soldats, nous offrant alors un film fin sur le plan psychologique, sans être par ailleurs ennuyeux. C'est d'ailleurs la formule gagnante de Fleischer : proposer une réflexion intelligente au spectateur, tout en ponctuant le film de scènes d'action bien menées. De plus, on sent un regard un peu ironique, mais surtout terrifié et terrifiant de la guerre, aussi inutile que l'ennui semble vouloir nous faire comprendre le réalisateur. En tout cas, nul doute que l'oeuvre garde encore aujourd'hui une grande justesse et un réel impact : une réussite.
Loin de toute propagande bêtifiante comme on en voyait trop souvent pendant cette période, "Le Temps de la colère" est au contraire une oeuvre intelligente qui si elle n'est pas spécialement anti-guerre ne la montre pas néanmoins par son côté le plus reluisant. En fait, c'est plutôt l'histoire d'un salaud qui face à la plus pire des saloperies (la Guerre donc!) va s'apercevoir qu'il est un salaud et donc changer. Robert Wagner y trouve à travers ce personnage peut-être son plus grand rôle. On signalera aussi le personnage inhabituel dans le cinéma hollywoodien de cette époque d'officier homosexuel totalement paranoïaque incarné par la grande stature de Broderick Crawford. Le réalisateur Richard Fleischer n'aimait pas la structure en flashback imposée à ce film. Pourtant si cette dernière n'est pas indispensable, elle n'en dessert pas pour autant le film. Quelques scènes sont filmées de manière vraiment remarquable comme le débarquement, la photographie est très moderne et la mise en scène est solide comme du beton armé. "Le Temps de la colère" est sans conteste un des meilleurs films de Richard Fleischer.
Pas mal du tout ce film de guerre (du Pacifique ici, moins connu des Européens) qui pour son époque ne montre pas les soldats américains comme des héros sans peur mais des hommes ordinaires (mais courageux tout de même) pris dans la tourmente de la violence guerrière. Robert Wagner est excellent dans la peau d’un propriétaire terrien considérant ses fermiers comme du bétail puis changeant de vision car certains d’entre eux vont devenir ses camarades de combats. C’est prenant et le scénario est intelligent.
R. Fleischer est décidément un des grands réalisateurs méconnus et mésestimés du XXème siècle. Touche à tout brillant, ce technicien plus que doué et clairement plus qu'un simple artisan, se révèle un auteur passionnant, qui aura creusé au fil de sa filmo conséquente et impressionnante la figure du héros, du Mal mais aussi d'autres thèmes moins généraux. Ici, il nous place dans les pas d'un soldat condamné pour indiscipline, et nous découvrirons son passé au gré de flashbacks remarquables. Film de guerre solide, le film est avant tout une étude de caractère, celle d'un jeune homme aisé du Sud, méprisant avec ses employés, et qui prendre peu à peu conscience du mérite et de la valeur de ceux qu'il méprisait. En sus, Fleischer nous offre un personnage de capitaine à moitié fou, sorte de Colonel Kurtz avant l'heure, et il n'oublie pas de nous offrir quelques séquences d'action impeccables, ainsi que quelques plans remarquables, comme ce travelling arrière dantesque comme générique, le tout avec une musique trépidante. Grand film de guerre, tandis que Fleischer renouera avec la guerre du Pacifique via son exceptionnel "Tora ! Tora ! Tora" et qu'il réglera définitivement son compte au vieux Sud via l'excellent "Mandigo". D'autres critiques (et quelques films de Fleischer aussi) sur thisismymovies.over-blog.com
Un grand film de guerre souffrant malheureusement de légers problèmes d'ellipses (la "prise de conscience" de Robert Wagner est tout de même bien rapide) Très sec, sans blabla patriotique, avec un "héros" qui attrape la tremblote, la notion de "courage" remise à sa vraie place, la transformation des hommes provoquée par la guerre. Malgré le peu de réalisme des scènes de violence (on ne voit qu'une seule fois du sang), ce film humaniste reste d'une efficacité redoutable.
Une fois de plus, Richard Fleischer signe un film de genre qui ne ressemble à aucun autre : il s’intéresse moins à la guerre qu’à ses traumatismes, moins aux péripéties qu’à la chronique d’un dérèglement intime et d’une prise de conscience collective. Vibrant plaidoyer pacifique qui souligne l’absurdité de la guerre et son appétence à broyer l’humain, le film en appelle à une fraternité qui dépasse les classes sociales ; il nous bouleverse par sa profonde humanité (la culpabilité du héros résonne comme un appel à l’examen de conscient pour une Amérique va-t-en guerre). Quant à la forme, elle est exemplaire : Fleischer manie somptueusement le scope, sait en quelques plans apporter une ampleur surprenante aux séquences d’action (Spielberg lui doit tout pour la scène de débarquement du « Soldat Ryan ») et, comme toujours, nous émerveille par son inventivité visuelle (le plan séquence d’ouverture ou l’hallucinante course folle finale).
Voilà un chouette film de guerre qui ne nous montre de super héros, mais juste des soldats qui tentent de survivre au quotidien, et qui prennent lentement conscience de la fragilité de la vie dans ce milieu hostile. Les scènes de guerre sont réalistes, malgré les années, les décors parfaits. Et les acteurs, même s'il n'y a pas de grande star, s'en sortent très bien. A voir par les amateurs de film de guerre réaliste.
Ce film a 60 ans et il n'a pas pris une ride....Au contraire il est quasiment prémonitoire, les officiers qui pètent un câble, le stress post-traumatique des appelés, bref tous les problèmes qu'on associe à la guerre du Vietnam y sont déjà représentés...On y trouve aussi un optimisme, émouvant avec le recul... l'espoir d'une Amérique renouvelée après-guerre :la fraternité des armes ayant aboli toutes les différences sociales. Ce film a 60 ans et il n'a pas pris une ride... en revanche le doublage français, lui..