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    Le Temps de la colère
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    3,3
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    24 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 344 abonnés 7 542 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 avril 2011
    Richard Fleischer, réalisateur de films cultes, nous offre avec Le Temps de la colère (1956), sa vision sur la guerre du Pacifique, avec pour toile de fond : la rédemption d'un homme, une histoire d'amitié et l'usure psychologique auquel doivent faire face les soldats. Tourné en extérieur et en studio, les reconstitutions sont de très bonnes factures et l'action nous tient aisément en haleine durant les 90 minutes que compte le film. Des séquences mémorables comme celles du lieutenant fusillant par erreur ses propres soldats ou encore lorsque l'ex-sergent Glifford dévale la colline avec une poignée de japonnais dans son dos, la tension est à son maximum.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 avril 2011
    Richard Fleischer nous propose un film de guerre assez violent et possédant une réalisation assez original. Robert Wagner est bien convaincant dans le rôle du sergent Gifford, mais c'est surtout la performance de Broderick Crawford, dans le rôle d'un capitaine homosexuel, qui retient l'attention. Il est dommage néanmoins que ce film de guerre souffre de certains flashbacks pas toujours très utile et approprié - notamment celle où l'on voit le sergent Gifford en compagnie de sa femme - car elles ne servent finalement pas à grand chose au niveau du récit. Pas une pièce maîtresse de ce réalisateur, mais néanmoins un long métrage à découvrir.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 675 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2013
    Dans la gamme des classiques, un film de guerre plutôt conventionnel, si ce n’était l’armature psychologique de son héros que lui affuble un Fleischer, toujours aussi inspiré à l’époque, dans sa mise en scène. Un jeune homme imbu de sa personne, découvre au contact des soldats de terrain, l’amitié et la solidarité. Il reviendra au pays, tout neuf, ce qui peut faire un brin sourire, aujourd’hui. Reste un film de guerre tout à fait respectable.

    Avis bonus Des commentaires, des points de vue, qui mis bout à bout donnent un éclairage particulier sur le film
    pour en en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 avril 2011
    Un film atypique sur la guerre du pacifique, plus psychologique que le reste de la production de l' époque. Malgré une structure étrange avec ses longs flashbacks inutiles ( l'ordre chronologique fonctionnerait aussi bien ), c' est un bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 novembre 2012
    Film de guerre atypique par rapport aux autres productions guerrière de l'époque. L'aspect psychologique est dominant (on montre des hommes a bout et fragile). Plusieurs scènes d'actions sérieuses, bon film.
    Redzing
    Redzing

    1 147 abonnés 4 496 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2022
    Si la plupart des films de guerre américains des 50’s étaient positifs envers l’armée, ce ne fut pas le cas de tous. En particulier, ceux tirés de romans de vétérans, généralement plus caustiques. Dans « Between Heaven and Hell », on suit ainsi un sergent qui, après avoir frappé un officier sur le front Pacifique, se retrouve dégradé et muté dans un avant-poste sordide. Le film se structure en fait en deux parties. La première, une série de flashbacks évoquant notre protagoniste à la vie terne, à qui la Guerre lui donne des amis et un sens… avant de tout lui reprendre. La seconde, des rebondissements militaires alors que notre héros est au service d’un capitaine infect. Un récit riche en péripéties diverses, condensées en à peine 1h30, qui n’ennuie donc jamais. D’autant plus que le scénario est intelligent, et offre des réflexions intéressantes… ou un antagoniste poisseux et dangereux à souhait, malheureusement sous-exploité. Broderick Crawford n’a que quelques scènes, mais campe cet officier détestable, dont la mise en scène sous-entend fortement qu’il est un « dépravé » sexuel. spoiler: Non marié, il est accompagné de deux « mignons » suants qui le soutiennent en permanence avec un grand sourire, tout en brandissant des mitraillettes phalliques. Le capitaine aime par ailleurs s’enfermer avec eux dans sa hutte… Des choix de mise en scène fortement implicites, à une époque où l’homosexualité était vue comme péjorative, et surtout interdite de représentation explicite par le code de censure Hays.
    A côté, Robert Wagner est très convaincant en protagoniste de plus en plus marqué par le conflit. Tandis que la réalisation de Richard Fleischer est généreuse en passages guerriers, filmés efficacement. Détail amusant, les deux compositeurs s’étant basés sur le même morceau classique, le thème musical de « Between Heaven and Hell » ressemble fortement à celui de … « The Shining » !
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juillet 2017
    Film de guerre majeur, bien que peu connu, BETWEEN HEAVEN AND HELL est à l’origine du film de guerre moderne. Premier film à mettre en scène l’homosexualité dans un contexte militaire avec des blondinets au torse huilé. Premier film également montrant un commandant paranoïaque (interprété par Broderick Crawford) et déjanté, ancêtre du Colonel Kurtz (Marlon Brando) dans APOCALYPSE NOW.
    Dans ce contexte, Robert Wagner Sam Gifford interprète un sudiste aussi arrogant que riche, que les circonstances vont transformer en héros craintif, Fleischer illustrant à sa manière la question : qu’est ce qu’un héros ? Thème qui sera développé trois ans plus tard par Robert Rossen dans THEY CAME TO CORDURA. Mais aussi Gifford s’humanisera au contact de ses camarades. L’évolution psychologique du personnage, ainsi que les « caractères » du camp disciplinaire sont bien dans les préoccupations du réalisateur (il voulait devenir psychiatre). Ils font suite au Capitaine Nemo et précédent les caractères torturés (BARABAS) voire de psychopathes qu’il mettra en scène en 68 (THE BOSTON STRANGLER) et 70 (RILLINGTON PLACE).
    Ce film mérite absolument d’être redécouvert.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 876 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2016
    Bon film de guerre, original dans son traitement, basé sur un faux rythme haché par une violence éruptive et sèche. Le portrait psychologique du jeune patron sudiste qui s'humanise au fil des combats (Robert Wagner, bien) est un peu moins convaincant. Un ton en dessous d'un Fuller ou d'un Mann, mais cela reste d'excellente facture.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mars 2016
    Un film accrocheur avec de bonnes scènes de combats, de la camaraderie et du drame. Je comprends pourquoi Cliff a frapper son officier supérieur... Une fois qu'on a assisté à la scène... J'ai également aimé la ruse employée par l'ennemi à la fin du film. Dommage que le montage ne soit pas parfait malgré une volonté d'en mettre plein la vue mais souvent n'importe comment, surtout avec les quelques images d'archives. Une bonne fin mais j'aurai aimé voir le retour de Clifford à son exploitation de coton. Bon film, tout de même pour les amateurs d'actions guerrières à l'ancienne.
    clint54
    clint54

    25 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    Un film de guerre tourné au milieu des années 50 qui s'attache plus aux personnages multiples et meurtris par leur propre sort que le conventionnel film guerrier. spoiler: R.Fleischer
    réalisateur de quelques beaux succès, ayant tourné sur plusieurs thèmes, les amateurs se souviennent de spoiler: Soleil Vert
    , spoiler: Tora Tora Tora ,
    , spoiler: Les Vikings
    et j'en oublie volontiers d'autres. Le casting est solide, spoiler: R.Wagner
    r campe ce personnage presque détestable , froid et vindicatif que les événements et surtout les rencontres vont métamorphoser à jamais. Beaucoup d'approches psychologiques et quelques scènes courtes de batailles émaillent ce film maitrisé qui se détourne un peu des productions de l'époque. Le montage spécifique ne rajoute rien dans la compréhension mais ne réduit pas l'intérêt global du sujet. On pourrait donc penser que ce long-métrage vieillit très bien , c'est un bon classique, avec l'intelligence de proposer un scénario solide, le talent vient après.
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    Très important film de guerre sur le plan historique, Le Temps de la colère est l’un des premiers longs-métrages à dynamiter la figure traditionnelle du héros américain en dressant un portrait à charge de l’armée US. Ici, pas de figure héroïque, mais un jeune homme détestable qui va découvrir l’horreur de la guerre du Pacifique et qui sera marqué à jamais par ce qu’il expérimente. On parle ici de soldats qui ont peur, qui tremblent littéralement face à l’ennemi. Les gradés sont des hommes vils et qui peuvent parfois perdre leur sang-froid au point de massacrer leurs propres hommes au combat. Bref, le constat est accablant et à mille lieues des crétineries patriotiques avec John Wayne. Par contre, le film de Fleischer n’est pas exempt de défauts. Tout d’abord sa structure en flashback n’est pas forcément judicieuse et ne permet pas une implication totale du spectateur. Ensuite, il manque un casting vraiment solide pour porter les angoisses des personnages. Robert Wagner se révèle incapable d’apporter une vraie profondeur à un personnage qui évolue pourtant beaucoup en cours de route. Heureusement que Broderick Crawford compense très souvent cette faiblesse. Le résultat est une œuvre parfois bancale, mais ô combien réjouissante dans sa volonté de s’affranchir des codes institués depuis plusieurs décennies.
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