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Un visiteur
0,5
Publiée le 12 février 2007
Merci M.Scott, en tant qu'amateur de nanars j'ai bien ri en regardant votre clip. Cela dit pour qui ne partage pas le goût du foirage sur pellicule, regardez Domino risque d'être un long calvaire. Il y a avant tout la réalistion, clipesque donc, avec l'utilisation systématique, et le mot n'est pas inapproprié, d'effets visuels pénibles. Il y a aussi le fait que l'on a, en permanence là encore, droit à une musique en fond (et ce quelle que soit la scène). Mais si la médiocrité de la forme vous saute immédiatement aux yeux, il serait dommage de perdre de vue l'abyssalité de l'actrice principale, la niqueuenitêtude de l'histoire, ainsi que l'entêtement manifeste des scénaristes à placer des scènes chocs, ô combien ridicules. Un petit exemple parmi d'autres. Le film s'ouvre sur un homme à qui nos héros ont coupé un bras. Autant dire que ce ne sont pas des lopettes. Mais pourquoi ont ils fait ça? L'on apprendra au milieu du flim que le type avait tatoué un code sur ce bras et le patron des héros, possédant cette info d'on se sait où, veut leur dire de lui couper la manche pour voir le code. Seulement pour dire coupez lui la manche, lui dit "coupez lui le bras", normal. Et, pas de bol, quand il se décide à parler de manche au lieu de bras, le portable ne capte plus. Bon c'est vrai qu'il aurait pu se contenter de dire que le code était sur le bras et les laissait se concerter pour savoir si il fallait lui couper la manche ou lui ôter sa veste, mais enfin... Et, en toute logique, ayant ententdu un mot sur deux et ayant juse compris "coupez lui le bras", sans avoir la moindre idée de la raison de cette requête, nos amis s'exécutent. Et tout le reste est à l'avenant. Les fils de rois de la pègre qui galèrent dans des combines minables pour obtenir des faux permis, une lamentable pique contre la télé, les travelos braqueurs de fourgon pour sauver une petite fille victime de l'ignoble système. Bref, un film à voir de toute urgence!
"Oula". C'est ce que je me dis au bout de 5 minutes de ce film. On retrouve le style " sous acide " propre à Tony Scott, et toutes les caractéristiques qu'on ne retrouve que dans ses films. Mais là, quel échec. On croirait un film commandé par Métropolitan dans lequel le réalisateur ne s'investit pas, balançant sur le marché un film stéréotypé et brouillon. Stéréotypé car bien sur comme dans toute série B américaine il faut la mixité raciale, un latino timbré, un dur à cuire au coeur tendre, un arabe patriote et une jeune tete brulée prete à tout pour s'amuser. Personnages caricaturaux donc, et morale ridicule avec une belle histoire d'amour entre deux personnes que tout sépare. De plus le film ne s'attache pas assez au personnage de Domino, et s'embourbe dans des détails inutiles : leur émission de télé n'est pas assez fouillée, c'est juste superficiel pour balancer une maigre critique de la télévision américaine en utilisant 2 hasbeen. Au final, on s'attendait à un film sur la vie et les caprices d'une fille qui décide de tout larguer pour devenir chasseuse de primes, et on sort de là avec l'amere impression de n'avoir eu sous les yeux pendant 2 heures qu'un film survolté donnant mal à la tete avec un scénario baclé, des personnages superficiels et beaucoup de bruit pour rien.