En dépit d'une bande-annonce alléchante et d'un sujet pour le coup vraiment original, le tâcheron (a.k.a Ridley Scott) nous livre un énième film de bandits et de flingues avec des scènes épileptiques de-la-mort-qui-tue.
Et pourtant le film avait de quoi intéresser s'il nous avait réellement fait comprendre la vie de Domino Harvey, ce qui a poussé une fille du show-biz à devenir chasseur de prime, mais non.
Ridley Scott, comme à son habitude, préfère tout miser sur les effets de photographiques, images léchées, déformées, baveuses, etc. plutôt que de passer du temps et de l'énergie pour que l'on s'attache à Domino et livrer des réflexions qui ne manquaient pas : la corruption par l'argent, la violence aux USA, le culte des armes.
On suit donc, avec en plus un côté "religieux destin sauver le monde par des petits rien et sauver vos âmes", où nos trois compères, sorte de nouvelle Trinité armés de calibre 12, emmenés par un gros dur baroudeur (Mickey Rourke), un gentil garçon romantique Choco-blanc qui se transforme en un psychopathe, Choco-Dark, lorsqu'il relâche sa queue de cheval, et une ancienne mannequin qui joue la dure et veut faire comme les grands (Keira).
Heureusement qu'elle est là, la sublime Keira Knightley, au moins, elle fait passer le temps (joli postérieur en passant).
Le plus étonnant reste que les fans de Ridley soient incapable de voir les similitudes (effets de déjà-vu) dans la filmographie du benjamin Scott : toujours le même final depuis True Romance.
Et puis Domino-poisson-rouge (ceux qui ont vu le film comprendront) revient chez maman-chérie et tout est bien qui finit mieux, terminée la vie de gangster et l'adrénaline (ou la mescaline, au choix), la vie d'une fille d'acteur pété de tunes, c'est quand même mieux pour se la couler douce dans sa piscine à Beverly Hills.