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    Les Mille et une nuits
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    3,6
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2023
    Les adaptations au cinéma et à la télévision, partielles ou totales, du conte oriental éponyme sont nombreuses (dès 1926 dans un film d’animation), au moins 8 avant celle de Pasolini. On y retrouve l’emboitement de nombreux récits, ce qui explique un film trop long (2h35). Certes, il y a de superbes images d’Orient (tournage en Arabie Saoudite, au Yémen, en Iran, au Népal et en Inde) mais certaines scènes, sans intérêt, auraient pu être écourtées voire supprimées (celles au Népal, qui font très « Connaissance du monde »). Enfin, les scènes de sexe ne sont pas très érotiques (un comble !) et relève du frotti-frotta ! Etonnant qu’il ait obtenu le grand prix spécial du jury au festival de Cannes en 1974.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    234 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2007
    Moins bon que les deux autres volets, "Les 1001 nuits" est le dernier volet de la 'trilogie de la vie'. Le dernier film de Pasolini qui sortira de son vivant. Très beau film, superbe image, mais on est en droit de préférer n'importe lequel des deux autres films de la trilogie. 4 étoiles quand même, par souci de cohérence.
    jamesluctor
    jamesluctor

    139 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2010
    Une adaptation intéressante des contes des mille et une nuits, mais je n'aurais peut être pas dû commencer par ce film pour me faire mon idée sur la trilogie de Pasolini. Il y a un réel vent d'exotisme dans ce film (les lieux et l'action se déplacent souvent), et les niveaux de narration sont nombreux (on passe d'une histoire à l'autre sans vraiment s'y attendre, ce qui donne vraiment un ton d'histoire contée). Oeuvre plutôt bien construite donc, qui livre divers tableaux et caractères plutôt frais, et plus matures que le ton naïf auquel on est habitué. Particulier, mais ce sont deux heures de contemplations qui devraient vous rester dans un coin de la tête pendant longtemps.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    59 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2012
    Chapitre final de la trilogie Pasolinienne, mon préféré des trois. Une relecture de textes millénaristes, très irrévérencieuse, peu respectueuse, très personnelle, en tout cas iconoclaste. Les gens choisis ne jouent pas, ou jouent mal, ils ne sont pas acteurs, et ça rend au conte sa dimension originelle de fable, d’invention, de tissu de mensonge fait pour rire. D’ailleurs on rit beaucoup dans et hors du film. La moralité, si il y en a une est toute doit issu d’un planning familial érotique. Le sexe est un élément perturbateur, fondateur, unificateur, comme d'hab chez lui. Et dans la partie finale, le conte se change en mythe teinté de magie, j’ai même crû voir une version orientale d’Œdipe. Décors grandioses de dépaysement, et les effets spéciaux ont vieillis, ça rajoute une patine conservatrice. La parole est au premier plan, le texte est mit en avant. C’est souvent un homme qui cherche une femme pour s’accoupler, et ça rejoint souvent le sacré et la pulsion de mort. Il y a toujours cette humanité qui transpire à chaque plan, cette innocence dans les regards, cette absence de complexe vis-à-vis du corps vu ou nu. Montage qui mélange plusieurs histoire en une seule trame simplissime: Nur-El-Din recherche sa compagne Zumurrud. Et comme d’hab un découpage savamment caché qui joue à nous perdre dans les dédales de l’imagination du maître.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    N'ayant pas lu "Les Contes des Mille et Une Nuits", il peut s'avérer risqué de se permettre d'analyser le film. C'est pourquoi je me contenterais d'évoquer ici la beauté des visages présents dans le film (une sorte de beauté innocente, doublée d'un humour toujours très simple et naïf). Un hymne à la sexualité, à l'amour, à la Vie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    Comment ne pourrait-on pas s’étonner que les Milles et une nuit ne commencent comme un conte de fée pour ce jeune homme qui voit tomber dans ses bras une esclave forte intelligente vendu par un propriétaire débonnaire sur un marché où l’on ne trouve pas que des légumes vous l’aurez compris… De la découverte de l’amour à l’intrusion des déconvenues qu’il suscite, celui-ci s’emplit de poésie entre quelques arbres… « Le pubis caché entre les mains qui pourtant débordait… Poètes de Bakour, voyons si il est vrai que les poètes savent parler aussi de ce qu’ils n’ont point vu… »
    Entre Alep la cité des milles péchés et la quiétude d’un petit village, le jouir se demande sous l’ombrelle ou dans la simple formulation d’une demande d’accompagnement pour vieillards surpris par la gaillardise en joie de s’adonner au voyeurisme en accouplant des jouvenceaux où Pasolini plonge sa caméra entre le rêve d’une caravane, la gaîté du plaisir charnel pris à sa plus simple découverte qu’expriment, à chaque fois qu’il apparaît dans la fraîcheur de sa nudité, des rires débridés et enfin libérés. « Sumurun » en extase et clin d’œil de ladite en passant par Pasolini à Ernst Lubitsch probablement…
    Avec la lune galopante dans le ciel, d’une nuit à l’autre, Pasolini joue avec le cinéma car à la position de l’astre sévèrement modifiée ou rallongée par la nuit étendue d‘un jour à l‘autre, il aurait pu - et dû, tout au moins pour le savant astéroïde - se passer un bon mois ! Mais Pasolini s’en fout,. Si cela fait bien dans le tableau dépeint tantôt avec douceur, toujours sans excès ni le moindre effleurement des vices qui dénaturent essentiellement le pouvoir des dominations. Cette sincérité extrême, dans ce que pourrait constituer la caresse du rêve d’amour réalisé, bafoué, parfois résolu dans la torture allant même jusqu’à donner l’impression de provoquer la caméra dans son indiscrétion, comble de bonheur et de ravissement…
    Magicien hors du temps Pasolini agence ses scénettes avec magnificence, teinte comme il veut les jeux de l’amour roi ou déconfit selon le situations qu’il aborde. Fresque tirant parfois jusqu’à la satyre - peut-être comme antithèse au lyrisme habituel de Pasolini -, ici au moins l’amour n’apparaît pas comme un tyran mais comme l’ombre des âmes qui règlent leurs contes aux joies des pulsions.
    Enfin, Pasolini atteint la mesure d’un Vinci lorsqu’il cadre en un alignement pyramidal quatre jeunes garçons. Netteté de l’image, perfection du grain, tout est posé méthodiquement comme si chaque image seconde devait porter en elle un nombre d’or qui n’a rien du hasard…
    Au bout du compte, ce qui pouvait sembler être une fantaisie fantasmagorique expurgée des rêves d’un fou concerne finalement chacune de nos relations amoureuses. Du liant à la rupture, des séparations violentes ajournées par la quête dynamique de nouvelles conquêtes, de sa comptine Pasolini nous confronte au réel sans le redouter…
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 décembre 2007
    Sans avoir vu le décaméron et les contes de Conterbury, le film m'a déçu. J'avais vu ça comme une simple exposition des fantasmes de Pasolini. En fait les trois films des bonheurs sexuels de la vie sont liés entre eux et indivisibles comme le montre une critique visible sur Internet à ce sujet. En effet, c'est bien plus loin dans le film qu'il faut chercher l'histoire subliminale. En analysant les personnages de Franco Citti (le méchant) et de Ninetto Davoli (le malheureux), on voit le second message qui le bonheur n'est pas sans malheur. Le personnage d'Aziza est par exemple typique de personnages du marquis de Sade (fille en détresse qu'on enfonce dans la douleur) et est donc initiateur de Salò. Cette seconde partie rend donc beaucoup plus d'estime au film et en fait un classique comme plein d'autres films de Pasolini. Dommage que comme d'autres films de Pasolini, il n'est pas assez diffusé en France notamment à la télévision.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 juin 2020
    Voila celui qui m'a déçu. Je trouve la morphologie des orientaux plus africains.

    A part de bonnes séquences et un univers assez beau^^ je trouve ce film a peine moins bon.
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