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In Ciné Veritas
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0,5
Publiée le 5 janvier 2020
Film abjecte et malsain pourtant nommé quatre fois en 1977 aux Oscars ! Mais sans en remporter un seul, ouf ! C’était d’ailleurs la première fois qu’une réalisatrice (Lina Wertmüller) avait les honneurs d’une telle nomination. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
Les prolongations du Festival Lumière donnent l'occasion de découvrir ce qui est probablement l'un des films les plus aboutis de la méconnue L. Wertmuller, très en verve dans les années 70. C'est un choc visuel constant, et une audace féministe pas courante. Elle ose le macabre, et mélange burlesque et mélodrame. G. Giannini campe le personnage principal, fils de petit mafieux napolitain, élevé dans un milieu exclusivement féminin, faux dur pitoyable et sans véritable honneur. On navigue entre Fellini, et la Vità è bella! De très belles images dans cette copie rénovée, dans les quartiers et les bordels de Naples, autant que dans ce camp d'extermination nazi où sévit une matrone germanique d'un sadisme extrême. On retrouve dans la scène finale, le thème de la compromission du prisonnier, abordé de façon plus théâtrale central dans le film hongrois Le cinquième sceau autre petite perle découverte lors du Festival. L'homme ne sort pas grandi de chez Wertmuller et le spectateur ressort lui plutôt groggy. Cinéma novembre 2019
Certes on est dans un film cliché des années 70 par la statut de la femme vis-à-vis de l’homme, mais s’y l’on y fait fi, le personnage a son charme et son humour, et les situations sont assez bien mises en scène. On assiste aussi à plusieurs parties d’histoire avant et sous le IIIe Reich, qui l’on a rarement l’occasion de voir en Italie.