Votre avis sur Divine Enfant ?

2 critiques spectateurs

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2,5
Publiée le 24 novembre 2017
Il faut être franc une fois et même deux fois (comme le dirait l'un des personnages du film) les véritables bons Mocky sont rares mais je dois avouer que je prends toujours plaisir à regarder l'un de ses films même les plus mauvais.
Divine Enfant est selon son réalisateur un Mocky pour tous c'est-à-dire tout public et ce film se suit dans un premier temps avec un certain plaisir notamment grâce à l'adorable Laura Martel jouant une petite orpheline naïve et touchante qui fuit son pensionnat qui lui interdit de garder son chien, elle fera la connaissance d'un marginal solitaire joué par Mocky lui-même qui prendra sous son aile la petite fille.
Il s'en suit divers péripéties qui ponctuent Divine Enfant mais à la moitié du film on sent le manque d'inspiration et ça tombe dans de l'humour qui se veut original avec ses personnages décalés toutefois tout cela devient peu emballant à suivre.
Malgré tout cela reste un Mocky plutôt sympa à regarder à condition de ne pas être allergique à ce réalisateur sinon passez votre chemin.
1,5
Publiée le 24 avril 2024
Une fillette haute comme trois pommes fuit son orphelinat. Sarah déjoue les recherches aux côtés d'un (vrai ou faux) ancien pilote automobile (Mocky en personne), bientôt rejoints par une bénévole de l'enfance malheureuse. Ainsi, conformément à l'intention de Mocky, une cellule familiale se forme au long des péripéties de la comédie. Car c'en est une.
Mocky poursuit dans la voie de ses petites vadrouilles mouvementées et farfelues qui, dans les années 60 et 70, ont forgé son succès et son originalité. Mais, ici, l'inspiration n'est pas au rendez-vous. La portée satirique et libertaire de cette "Divine enfant" qui égratigne les institutions pour l'enfance et le mécénat bourgeois est modeste. Tandis que les figures singulières, aussi "mockyennes" soient-elles, que l'on y croise n'ont pas l'envergure d'un Michel Serrault ou d'un Francis Blanche. Et pourtant, on rencontre dans ce film une belle collection de loufoques, tel ce commissaire de police Franquette spoiler: parlant de lui à la troisième personne.

Mais, même habitué aux mises en scènes vite ficelées, pour ne pas dire foutraques, Mocky en fait un peu trop dans le n'importe quoi. Le résultat est typique mais pas très drôle, peu significatif et, quand le cinéaste prétend jouer de la corde sensible, assez maladroit.
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