Si ce n’était la virtuosité et l’œil observateur du cinéaste dans les scènes du mariage (cérémonie et réception), « Mazel Tov » offrirait quoi ? Une caricature épaisse et balourde de la belle famille, importants diamantaires à Anvers, et une fin banale, digne d’un roman photo. Seule l’amourette avec la prof d’anglais (Prudence Harrington) ramène à la vie du jeune Claude, avec ses interrogations sur l’amour et le devenir d’un couple (sans doute autobiographique) et sauve quelque peu l’avant et après. Dans le casting qui entoure le pale Claude Berri, Régine en fait des tonnes (sans jeux de mot), truculente genre Rabelais, Louisa Colpeyn cabotine et Elisabeth Wiener, habituellement si piquante, est ici bien mal utilisée. Par comparaison, Grégoire Aslan offre une prestation plus que correcte. Un film ni bon, ni mauvais, juste moyen.
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2,5
Publiée le 29 juin 2008
Claude Berri rèalise une comèdie tendre mettant en scène de pittoresques familles juives de Paris et d'Anvers!Pour son deuxième long mètrage,il aborde la peur du mariage et poursuit son cycle d'inspiration autobiographique commencè avec "Le vieil homme et l'enfant"!Cette fois,le petit garçon rèfugiè à la campagne pendant l'occupation a grandi et dècouvre l'amour sur la plage des vacances avant d'être mis en demeure d'èpouser celle qu'il a sèduite!Claude Berri s'attribue le rôle du hèros face à la chanteuse et comèdienne Elisabeth Wiener,dèterminèe à se faire èpouser,tandis que Règine campe la soeur du fiancèe!Un film lèger...