Claude Zidi repasse derrière la caméra pour ce troisième épisode de la trilogie "Les Ripoux", sorti en 2003, qui n'est cette fois pas terrible. J'ai apprécié les deux premiers films, malgré les incohérences du second par rapport au premier, mais ici, on a comme une impression d'épisode de trop, même s'il n'est pas indigeste non plus. J'avais peur pourtant de me lancer dans un véritable navet. Le réalisateur n'est pas au meilleur de sa forme dans sa carrière à ce moment-là et puis faire une suite treize ans après le précédent, c'est toujours casse gueule ! René a cette fois quitté la police, ou est à la retraite, et se retrouve toujours dans des coups fourrés, cette fois-ci avec des chinois à qui il doit une grosse somme d'argent. À l'aide d'un jeune qu'il forme dans la police, François va tout faire pour aider son vieil ami. Déjà, comme avec le second opus, le film ne tombe pas dans le piège de la redite par rapport aux premiers films. Nous sommes effectivement encore dans quelque chose de différent puisque les enjeux sont plus grands ! On quitte un peu la critique sociale présente dans les deux premiers films pour aller plus franchement dans la comédie mais surtout dans le film de casse, qui est d'ailleurs la partie la plus réussie du film ! J'ai en effet adoré toute la séquence dans la banque que je trouve drôle et très bien écrite. Mais en dehors de ça, il faut avouer que le film n'est pas vraiment marquant et s’essouffle rapidement. On a du mal à croire à cette histoire de double identité, même si les quiproquos sont drôles, au début du moins. Concernant les acteurs, on retrouve Thierry Lhermitte et Phillippe Noiret qui jouent toujours aussi bien et puis, cette fois, Laurent Deutsch qui ne se débrouille pas trop mal. "Ripoux 3" n'est donc pas le nanar attendu et nous fait passer un bon moment mais n'arrive tout de même pas au même niveau que ses deux prédécesseurs.