Le scénario et la réalisation essaient de retranscrire la descente aux enfers du personnage principal sombrant dans la paranoïa, et c’est un échec sur toute la ligne. On n’accroche à aucun moment à cette histoire mal écrite et finalement mal réalisée malgré une mise en image qui cherche une identité visuelle originale. Tout est forcé pour essayer de susciter un quelconque intérêt, une quelconque émotion, mais l’électrocardiogramme reste désespérément plat.
Malgré la présence de Jim Carrey, ce film est décevant voir mauvais car il y a un manque dans le ficelage de l'histoire qui est interressante mais mal exploitée. Dommage =(
Le film débute bien, avec un excellent scénario, mais sa devient rapidement Carrey...ment mystique, énervant, avec un Jim impressionnant dans ce rôle qui nous montre ses grands talent d'acteur dans un registre plus sombre
Ce film sombre est une bonne illustration de la folie. Il s'inspire de films tels que Angel Heart ou la boite noire. Ceci dit, la réalisation est brouillonne et confuse et les dialogues souvent sans intérêt. On se perd vite dans le film en même temps que Jim Carrey. La 1ere partie mettant en scène le roman est trop fantasmée et aurait gagné à être raccourcie. Bref, le nombre 23 est un film que l'on pourra vite oublier.
Un sujet très interéssant et un casting judicieux : c'est ce qui m'a fait tenir jusqu'au bout. Seulement, c'est Monsieur Schumarer qui est au commandes et, une nouvelle fois, le gourrou tente de nous fasciner à coups de frime clipesque, et de frissons forcés. Et tant pis pour les incohérences, les cafouillages et et les explications manquantes. Confié à un réalisateur comme Aronofsky ou Polanski, un tel sujet aurait facilement atteint le statut de culte.
Un gros budget, qui aurait dû être investi dans une cause plus noble, commme par exemple payer des cours de français à "Kiterboy", dont la critique postée non loin avant la mienne, me désole.
La filmographie de Joel Schumacher alterne le très bon (Phone Game, Tigerland, Le Client, Génération Perdu ou Veronica Guerin), le bon (Expérience Interdites, Personne N'Est Parfait, Chute Libre ou 8Mm) ou voir le très mauvais proche du navet (Batman Forever, Batman & Robin ou Bad Company) et même dans l'inaperçu avec Le Fantôme de L'Opéra. C'est donc avec une certaine inquiétude que j'entame le périple de ce thriller au calcul très meurtrier. Premier constat, et c'est une bonne surprise, Jim Carrey est très inquiétant. Son jeu colle parfaitement au personnage. En réalité c'est surtout par son jeu qu'on reste fixé au film et qu'on tente d'y croire naïvement jusqu'à la fin. Dommage car le twist final donne d'un seul coup un pitsh intéressant mais pas du tous utiliser dans ce film. Puis entre une réalisation trop pompé sur Seven (jusque dans les rappel de date) , un scènario qui ne tient pas la route et une musique pompeuse (très déçu de là part d'Harry Gregson-Williams). Le Nombre 23 vogue allégrement vers le mauvais Schumacher qui a trop vouloir voler dans les mêmes sphéres que Seven s'en est tous simplement brûler de ridicule. Mais bon le ridicule ne tuant pas (la preuve il éxiste toujours malgrès ses deux Batman consternant) on peut toujours espèrer à le voir se relever comme il a pu le faire avec un mythique Phone Game et un très émouvant Veronica Guerin. A voir avec Twelve que je vais me regarder juste après.
Mettez le peu délicat Joël Schumacher aux commandes d'un thriller fantastique au pitch franchement ridicule,et vous un obtenez un film indigeste,ultra-pompé,invraisemblable et même granguignolesque."Le nombre 23" s'attarde sur la théorie des chiffres qui régissent notre univers.A moins de croire aux sciences esotériques ou d'être un fan assidu d'Elisabeth Tessier,on ne peut que se moquer.Surtout quand le déroulement du film,très premier degré,balançe les sujets intéressants de la paranoïa et de la folie,pour faire dans le tortueux et l'ennuyeux.La mise en scène,indigne d'un téléfilm,alterne réalité et fiction retranscrite du livre que lit le personnage principal.Jim Carrey n'est pas à proprement parler à blâmer.Il joue avec un calme inhabituel,du genre tempête sous un crâne,mais il est balloté par Schumacher dans des situations sans queue ni tête.Aucun frisson,aucun intérêt.Un mystère qui trouve dans sa conclusion consensuelle et très morale une fin en queue de poisson.Virginia Madsen et Danny Huston ne sont ici qu'accessoires.Schumacher détruit toute vélléité permettant aux thrillers de ce genre,ceux à tiroirs,d'exister par leur simple artifice.
" Qui ne tente rien, n'a rien " ! Le problème, c'est que là Joel Schumacher a tenté, mais il n'y a rien quand même ! Désolé, mais j'ai pas du tout accroché...La voix du doublage de Jim Carrey m'insupporte !
Ce film, qui part d'une idée pas si mauvaise que ça, va beaucoup trop loin dans une obsession qui se transforme très rapidement en cirque ridicule. J'ignore si le réalisateur a tenté de nous montrer la pertinence de la théorie du 23 lorsque les différents personnages expliquaient -trop souvent et trop longtemps- les moyens de trouver ce nombre, mais c'est raté. Rien n'est convaincant, que ce soit la théorie, le scénario, les personnages et leurs réactions... Seule l'atmosphère pesante parvient à installer un semblant d'angoisse et permet de continuer le film malgré un ennui grandissant. Les apparitions du chiffre sont largement prévisibles et trop fréquentes pour être un minimum crédibles, tout est téléphoné et on sent tout venir. Le "twist-ending" est sans surprise, et l'explication forcée qui s'ensuit rend la fin encore plus moyenne qu'elle ne l'était. Jim Carrey pas du tout à l'aise dans son rôle (le doublage en français n'arrange pas les choses, notamment lors des répliques de la voix-off), les autres acteurs pas crédibles, seul Danny Huston fournit une prestation acceptable. En tout cas, quand je reverrai un 23 quelque part, j'y repenserai plus en rigolant qu'autre chose... si j'y repense.
Un thriller américain aux ficelles un peu trop grosses à mon goût, validant l'hypothèse du "on peut faire dire aux chiffres ce que l'on veut". Les acteurs s'en tirent pourtant bien en affichant des prestations crédibles (Jim a rarement été aussi sobre), et le scénario offre son quota de rebondissements. De là à dire qu'on tient un chef d'oeuvre, il y a certaines réserves. Mais cette histoire de paranoïa délirante tiendra le spectateur jusqu'à sa fin, quitte à lui faire oublier les différents stades du film en route par un excès de retournements.