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    Pale Rider, le cavalier solitaire
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    223 critiques spectateurs

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    poupicinéphile
    poupicinéphile

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2021
    9ème film Compétition Festival Cannes 1985 : Après deux essais dans les années 70 (L'Homme des Hautes plaines et Josey Wales), Clint Eastwood revient en 1985 au western, genre fétiche délaissé aux USA pendant la décennie 80. Son film, d'un grand classicisme pas désagréable dans de magnifiques décors, narre l'affrontement entre de modestes pionniers chercheurs d'or installés dans cette Californie sauvage près de Sacramento et un promoteur industriel cupide et véreux qui souhaite s'approprier leur terre par la force. Un "pasteur" justicier sans nom viendra sauver et aider les pionniers opprimés à conserver leur terre. Les références à Sergio Leone sont légion dans un style beaucoup plus épuré et tous les passages obligés du western perdurent (affrontement final à un contre 6) Le film est certes manichéen mais son intérêt réside surtout dans la symbolique mystique du héros : est-il ressuscité, un miracle divin, un vengeur de l'Apocalypse, ou une illusion créée par la foi des pionniers? L'ambiguïté demeure et la question du héros reste toujours une des interrogations du cinéma de Eastwood.
    Nyns
    Nyns

    215 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mars 2018
    Cher Clint, je n'irais pas voir ton dernier film qui ne me parle mais alors, pas du tout. J'avais déjà ressenti ça avec Au-delà que je n'ai toujours pas vu d'ailleurs. J'imagine que c'est encore une gloire aux héros de l'ombre comme tu en as fais ta spécialité, mais tant qu'à faire, je préfère le regarder en version western avec ce Pale Rider. On est dans du classicisme pur ici et je trouve que c'est l'erreur principale. Faire du western à l'ancienne juste après la grande période des westerns. Sans suprise, Clint interprète donc un justicier solitaire, le rôle qui lui va comme un gant. Il place ses pionts pour faire monter en puissance le duel final inévitable qui s'annonce mémorable, dans les codes les plus fidèles du genre. On sait à quelle sauce on va être mangé, et doubler le rôle principal à celui de réalisateur n'est pas une première et ne sera pas une dernière non plus, mais ça perd beaucoup de son intensité car c'est une image que l'on connait déjà, sans pour autant avoir déjà vu le film. Les personnages secondaires sont comme souvent, assez inutiles. On retrouve l'intérêt du côté adversaire qui est dépeint avec la sauvagerie qui ne fera qu'alimenter le désir de revers de médaille par le spectateur. La portée écologique est la donnée la plus concrète ici qui fera de ce film finalement un plaidoyer en l'honneur de la nature. Prévisible.
    liamsi
    liamsi

    18 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Un western assez moyen, on a connu Clint Eastwood plus inspiré et plus charismatique dans d'autres films du genre, certaines situations et dialogues frisent le ridicule ou alors ils ont très mal vieilli. La bande son est inexistante ce qui est un indigne pour un western.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Western teinté de mystère et bourré de références bibliques, Pale rider revisite avec un certain succès la figure du héros total – incarné par Clint Eastwood lui-même – qui va sauver des griffes d'un richissime entrepreneur et de ses sbires une petite communauté de chercheurs d'or dans les États-Unis du XIXème siècle. La mise en scène de l'acteur-réalisateur est réussie, et offre au long-métrage une atmosphère sombre et envoûtante.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    "Pale rider" fait un peu office d'énième western avec Clint Eastwood et peine à sortir du lot et se dégager une identité propre. Si le film est sympathique et relativement divertissant il n'en est pas moins très si ce n'est trop classique. Le scénario sent vraiment le déjà vu et n'apporte pas grand chose de neuf tout comme la mise en scène de Eastwood pas très inspiré. On est loin de l'inventivité et de la maîtrise de "Impitoyable" et il ne reste que la prestation de Eastwood qui est bien entendu toujours aussi charismatique en tant qu'acteur. "Pale rider" est un film très mineur de Eastwood et un western très dispensable mais qui évite les gros faux pas et se laisse voir sans déplaisir.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    590 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2017
    Il est évident que Eastwood a voulu laisser des messages dans son films, messages bibliques avec une sorte de revenant (les impacts des balles reçues qui ressortent dans son dos ne laissent aucun doute sur ce point) mi Dieu mi Diable, messages provenant de sa philosophie personnelle qui par moment ne manque pas de sagesse, messages cinématographiques en s’inspirant fortement de Stevens pour le scénario et de Leone pour la forme. C’est d’ailleurs cette forme plus lourde encore que celle de Leone qui empêche Pale Rider d’être un bon western. Leone avait apporté une nouveauté qui n’était faite ni pour durer, ni pour être imitée. Cela dit, on ne s’ennuie pas et bien que l’on devine l’histoire jusque dans ses moindres détails, le charisme d’Eastwood opère. Les extérieurs sont beaux lorsqu’ils sont filmés lentement mais mal utilisés des que l’action intervient,ce qui provoque des ruptures dans la mise en scène. Que vient faire ce cavalier solitaire ? Pourquoi fait–il croire qu’il est pasteur ? En dehors de justifier la suite du scénario, j’aimerais avoir une explication sensée car la mythologie ne gène en rien l’intelligence.
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2017
    Un nouveau rôle pour Clint en tant que prêtre. Il campe à nouveau un personnage mystérieux ce qui rend son personnage charismatique. Le shérif censé représenter le méchant n'est pas intéressant et le réalisateur ne se concentre pas sur sa relation avec le personnage principal. Malheuresement, ce western comme l'homme des hautes plaines est un western sympathique car l'intrigue et la mise en scène n'est pas très original, il ne restera pas dans les esprits.
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2017
    Clint Eastwood m'avait émerveillé avec son histoire autour du personnage de Josey Wales Hors la loi. 10 ans plus tard, il se retrouve aux manettes de Pale Rider, le cavalier solitaire. Un western crépusculaire où une correspondance entre la Bible et le genre cinématographique se créer. En prime, Pale Rider ressemble à un ersatz de tous les westerns : une troupe de bandit qui souhaite mettre la main sur une concession minière qui recèle plusieurs filons d'or. Ce groupe est alors malmené jusqu'à l'arrivée triomphante et divine de Clint Eastwood en pasteur solitaire qui a un penchant pour la violence et les armes. Son personnage est en tout point une réussite : sublimement interprété par le survivant Clint Eastwood, ce héros tourmenté entre la mort et la vie, parvient au film de faire une liaison avec le genre du fantastique. Ce qui n'est pas pour me déplaire tant ce lien est totalement inédit dans l'histoire du cinéma. Du côté de la technique, la réalisation est sympathique mais loin d'être mirobolante. On ne retiendra de la mise en scène, quelques plans iconiques (surtout lorsque Pale Rider est présent) et la beauté scripturale des paysages vierges de toute trace humaine à l'exception des conceptions (nous sommes en plein dans la ruée vers l'or - années 1880-1890). Cela donne au récit et à l'ambiance, un tout religieux et presque hors-du-temps (notamment le village perdu au fin fond d'un paysage désolé). Et si le récit se plaçait tout simplement dans un purgatoire ? Ne serait-ce pas une piste à exploré ? Malgré toutes les qualités décrites plus haut, Pale Rider conserve de nombreux défauts : un récit au rythme lent et sans surprise malgré certains aspects. Un côté irrévérencieux qui reste superficiel alors que le film fut tourné en 1985. Tout est encore trop sage. Un récit linéaire, une destinée connue avant même le début du film, Pale Rider reste un film mineur dans la filmographie du grand Clint Eastwood. Beaucoup trop de remplissage, de personnages qui nuisent à l'efficacité du film. Quel dommage !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2017
    Le thème du justicier solitaire (qui fait penser à Lucky Luke) est ici un peu emphatique: témoin la prière de la fille du début "envoie-nous un miracle".
    On flirte pourtant presque avec le fantastique: le héros semble fantomatique et serait une légende que lit encore cette jeune fille. (Le titre original est bien le cavalier pâle). J'y vois même une réminiscence de la "légende du chevalier sans tête" utilisée plus tard par Burton.
    La situation est grave et la tension monte au fil du récit jusqu'au dénouement qu'on attend évidemment, tel un western de Sergio Leone dont les codes sont ici reproduits avec maestria.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Très inspiré de l'Homme des Vallées perdues, souvient qualifié de remake de ce dernier film, Pale Rider est un très beau western à dimension humaine que son traitement conduit à la frontière du fantastique. Les images et la mise en scène sont magnifiques et Clint Eastwood est impressionnant comme jamais. L'émotion est aussi au rendez-vous avec la scène où la jeune fille exprime son amour pour le justicier et lui dit au revoir dans un final émouvant. Un chef-d'oeuvre du genre et, avec Josey Wales hors-la-loi, mon western préféré de Clint Eastwood en tant que réalisateur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Eastwood qui commence à avoir de la bouteille en 1985 se déguise en barbon hirsute solitaire et accessoirement en pasteur à col blanc qui joue du flingue et du bâton, rossant et flinguant à la demande les mécréants pour protéger la veuve et l'orphelin !

    Soit, ces quelques scènes (rares à dire vrai) dans lesquelles il nous rejoue son vieux numéro de l'homme sans nom, génie de la pétoire à ses heures perdues, sont presque appréciables même si l'ambiance spaghetti est partie depuis bien longtemps.

    Mais tout le reste n'est que niaiserie et bavardages insipides au fil d'un scénario écrit sur un vieux morceau de papier sur le départ... vers la poubelle. La fin est aussi prévisible que convenue afin de faire mousser le cavalier solitaire, ange gardien temporaire d'une pauvre bande de minables. Et pour en arriver là, il faudra faire avec les longues minutes qui comptent double voire triple comme au Scrabble.

    Bien des fois durant ce film abêtissant, on a la terrifiante impression de se (re)taper un John Wayne ressorti du placard mais avec un Clint qui se repose sur ses tics vieillots ou pire encore, dénaturés et vidés de leur sens. Même la mise en scène, rigide, est percluse de rhumatismes.

    Un film à oublier définitivement, pour le bien de l'acteur. Et le nôtre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Gros clichés du justicier solitaire, on aperçois la fin du film dès les premières minutes. Dommage. Le scénario a mal vieilli. Sinon de très belles images de l'ouest américain.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Ce film de Eastwood est un remake un peu forcé d'un western de Stevens, grand classiques avec des acteurs charismatiques et une histoire proche de la chevalerie.
    L'acteur-réalisateur emblématique du genre reprend la même histoire, à peine modifiée, en changeant le contexte et certains personnages, sans garder la puissance de l'original. Les acteurs incarnant les rôles les plus importants n'ont pas la même force que Palance, Cook Jr ou Ladd. De la romance à deux sous est rajoutée, ce qui donne une histoire ridicule entre Eastwood et Penny, proche du malsain en raison de l'écart d'âge important. La mise en scène conserve un côté naturaliste, loin du Technicolor d'autrefois, mais cela n'enlève pas l'extrême médiocrité des éclairages d'intérieurs qui sont proche de l'obscurité complète ; on ne distingue presque pas les visages ou les objets. Espérons que ce soit voulu, sinon c'est fort dommage. Le rapport avec le christiannisme ( la prière de Penny avec l'apparition de Eastwood en fondu ) est évoqué mais pas subtil. Le début peine à démarrer, on suit une histoire plus manichéenne que l'originale, la fin n'est pas émouvante, Eastwood s'enfuit, point barre. Pas de grands effets, mais c'est pourtant ce qui fit le succès de son prédécesseur.
    alouet29
    alouet29

    76 abonnés 1 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2016
    Clint Eastwood est au mieux de sa forme, en tant que réalisateur, mais surtout en tant qu'acteur, toujours inimitable. Même si la fin est prévisible, le suspense reste permanent et une petite romance vient adoucir un peu le côté brutal de certaines scènes.
    Ricco92
    Ricco92

    224 abonnés 2 149 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2015
    Film ayant participé à la reconnaissance d'Eastwood en tant qu'auteur, Pale rider, le cavalier solitaire est un western parfaitement abouti à la fois commercial et personnel. Avec ce film à la photographie crépusculaire signée Bruce Surtees, Eastwood développe le thème du justicier revenant d'entre les morts qu'il avait effleuré avec Sudden impact : Le Retour de l'inspecteur Harry et avec L'Homme des hautes plaines (Pale rider peut d'ailleurs être considéré comme une variation de ce dernier). Plus le cinéaste avance dans sa carrière et plus l’ambiguïté prend une place prépondérante : le héros est à la fois un pasteur et un justicier redoutable; Sarah vit presqu'en couple avec Hull mais désire le pasteur, qui déclenche aussi la passion de Mélanie, la fille de Sarah... L’ambiguïté des personnages spoiler: (le pasteur est très certainement un fantôme revenu pour se venger comme le prouve les traces de balles dans son dos et comme le laisse penser une phrase de Stockburn)
    , l'aspect sombre de la réalisation d'Eastwood et de la musique de Lennie Niehaus, l'efficacité d'un scénario très fortement marqué par la Bible et la justesse de l'interprétation font de cet avant-dernier western du cinéaste un grand Eastwood et un chef-d’œuvre du genre toujours aussi plaisant à revoir.
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