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tuco-ramirez
133 abonnés
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2,5
Publiée le 8 mars 2021
Troisième western de Clint Eastwood en tant que réalisateur dont il est à nouveau l’acteur principal ; ou comment faire du neuf avec du vieux. Merci les westerns spaghetti qui firent de lui le cowboy justicier mystérieux et solitaire, il recycle une fois de plus son personnage emblématique. Ici, il tente de faire le grand écart entre le western classique à la John Ford et sa variante italienne à la Sergio Leone. Le tout est assez sympa, mais sans grande nouveauté. Son film, certes désuet, manque d’un scénario solide. Quelques exemples : - Le mystère de la relation entre le shérif et le prêtre accouche d’une souris - Le même shérif et sa horde sauvage arrivent tardivement ; on en a attend beaucoup ; mais ils font des méchants de pacotille - Le shotgun final est ramassé voire bâclé - Le prêtre si mystérieux avec des simili impacts dans le dos est il un revenant ? Ses apparitions et disparitions peuvent le laisser croire tout autant que son côté christique et mystique. Mais cet aspect intéressant du personnage est oublié au terme du récit. Quelques bons moments pour un film bien moyen. tout-un-cinema.blogspot.com
Western spaghetti très efficace, très bien mis en scène par Clint Eastwood qui s'affirme de plus en plus comme étant un réalisateur très talentueux. Dans la lignée des rôles qu'il a souvent tenu : un cavalier solitaire, froid et qui ne loupe jamais sa cible.
A la relecture de ce film, on pourrait y voir un message écologique, et oui, utiliser l'hydraulique pour extraire l'or contenu dans le sol, à coup de canon à eau, détruire les paysages naturelles, cela offre bien des résonnances avec l'impact de la déforestation d'aujourd'hui. Et on voit ses chercheurs d'or, creuser, casser du caillou à la force des bras, grosse sueur, dur labeur pour peu de récompense. Eastwood précurseur ? Vient ensuite le personnage de Clint EASTWOOD, homme solitaire, on ne sait pas d'où il vient, on ne sait pas qui il est, ni qui il était, mais, cette part d'ombre, cette présence, tout peut changer, l'espoir renaît face aux despotes. Très conventionnel, mais maitrisé de bout en bout, nul besoin de dire que Eastwood est un grand réalisateur, il va à l'essentiel, et nous emmène avec lui dans un cinéma qui lui est propre, qui résiste au temps et qui à l'air, même de se bonifier.
PALE RIDER (1985): Qui dit or, dit mine, rivière, et surtout prospecteurs. Mais voilà, cette petite communauté de chercheurs indépendants ne voudra pas se soumettre aux harcèlements du tyrannique Coy Lathood, déjà maître de plusieurs concessions. Un Clint Eastwood qui mènera le Pa d'une danse du colt bien rythmée pour ce western fort sympathique. L'ombre de son chapeau couvrant légèrement son regard perçant, une main simplement posée sur l'étui de son révolver, le doigt sur la gâchette, et voici qu'il dégaine. Du charisme, mais beaucoup d'humour, avec une bande de cavaliers pieds nickelés dérouillés à coups de gourdins. Un bon western comme on les aime, avec ses moments sérieux qui dérapent, sa petite bourgade et son épicerie, un chérif encadré de six mercenaires affublés d'imperméables longs jusqu'aux mollets, et de simples citoyens peureux mais voulant se battre pour défendre leur bien. On aime le genre, ça se regarde, ça se contemple, ça nous détend, de tout façon, on connait déjà la fin, le cowboy solitaire s'en ira sur sa monture pour une nouvelle aventure.
Un assez bon western au rythme un peu lent avec un Clint Eastwood au personnage plus effacé et moins charismatique que ce qu'on a déjà pu voir de sa part, mais qui reste quand même plaisant à suivre.
Un scenario et une direction d'acteurs dignes des plus mauvais westerns des années 50. Bien avant que Sergio Leone, révolutionne le genre avec un certain …Clint Eastwood ! Et pourtant le film a été tourné 20 ans après ceux de Leone. Les acteurs jouent comme les personnages de dessin animé (et je saute en l'air comme une balle de ping pong parce que je suis content, et je fais les gros yeux parce que je suis étonné, et je cours dans tous les sens parce que j'ai peur, etc.). Le scenario est plat et sans surprise. Eastwood n'apporte rien au genre. On a l'impression que tout est fait pour LE valoriser lui : acteur et sauveur. Excellent acteur, certes. Mais pitoyable réalisateur ! Ce qui est confirmé d'ailleurs par tous ses autres films. Des ficelles grosses comme les cordes d'amarrage d'un chalutier. Des acteurs qui en font des tonnes. Certes il en faut pour tous les goûts. Moi je dis : Pitoyable !
Encore un western spaghetti de qualité signé de la légende Clint Eastwood. Pale Rider suit un schéma narratif très classique comme souvent mais l'époque de la fin de la ruée vers l'or reste assez originale tout de même pour ma part et ça ancre ce scénario dans un registre de vengeance quelque peu différent finalement. Les décors, les musiques, les dialogues sont au diapason, en revanche ça manque cruellement de rythme, un manque qui n'est véritablement comblé par la mise en scène pour le coup, d'autant plus que les seconds rôles sont loin d'être exceptionnels à mon sens. Clint a heureusement toujours une classe folle et malgré l'absence de montée en tension habituelle, le final est un régal une fois encore. Dommage qu'il faille tant de temps et de scènes inutiles pour y arriver. Eastwood a décidément toujours ce petit truc en plus qui fait une nouvelle fois de son métrage une oeuvre unique et parfois transcendante mais il faut reconnaître que ce n'est certainement pas le meilleur western que l'on ait vu malgré toutes ses qualités. A voir et revoir tout de même !
Avec le temps qui passe, ce western garde le charme des histoires simples, avec des hommes droits, loyaux et courageux beaux héros, prêts à s'opposer à de moches méchants, avides de puissance et d'argent. En revanche Pale riderse termine avec une part d'inconnu, d'inexpliqué qui laisse une petite marque indélébile dans la cinématographie foisonnante du grand Clint. Un pasteur, défroqué, un diable revenu de l'enfer pour se venger, et qui repart sans demander son reste: "Qui est-il?" se demandent une mère et sa fille, toutes les amoureuses du sauveur improbable. Le western selon Clint applique encore les standards de l'univers de Leone: la lenteur avant l'action, l'humour, les manteaux cache poussières. Il faudra encore attendre quelques années avant de savourer Unforgiven et constater que l'élève s'est affranchi du maitre. TV3 vo - mars 2019
Clint Eastwood signe ici un très bon western comme à son habitude. Malgré quelques défauts comme un scénario pas bien épais, une VF calamiteuse pour ce que j'en ai entendu et un acteur principal en sous-jeu constant et manquant de peps (Moriarty bien qu'attachant), Pale Rider est néanmoins un chouette film, très plaisant à visionner et qui à pour avantage de proposer des plans de toute beauté par le biais d'une réalisation digne du bon Clint. Une valeur sure, surtout pour débuter dans sa filmographie en tant que réalisateur !
Pale Rider était le meilleur western de C. Eastwood, jusqu'à ce que, huit ans plus tard, il réalise "Impitoyable" qui restera comme son chef d'œuvre. Il est à noter que la plupart des westerns de Clint se ressemblent plus ou moins, notamment via une dimension fantastique qui leur est propre : au fond, le héros est plus ou moins un être surnaturel, et même possiblement un fantôme, comme c'est ici flagrant. Ce film reste remarquable, en tout point, à l'exception peut être du gunfight final, qui fait très western spaghetti, alors que le reste est au contraire très retenu et sobre. À voir absolument.
Ce film stylise jusqu'à l'abstraction le western traditionnel. Un film classique, puisqu'on y croise encore la figure du héros suprême, et moderne, puisque ce dernier n'est plus qu'une chimère insaisissable. J'ajouterai que les personnalités sont à peine suggérées ; c'est surtout la violence sauvage des hommes de l'Ouest qui définit la trame psychologique de ce film. Cette épure est plutôt remarquable. Un bémol, toutefois : la fin est un peu trop stéréotypée, voire caricaturale.