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Un visiteur
4,0
Publiée le 15 février 2009
Que cela soit dit une fois pour toutes: Eastwood est un grand réalisateur et un acteur paticulièrement charismatique. Cepandant ce n'est pas cela que je voudrais ici souligner. Derrière une intrigue des plus conventionnelle (un inconnu arrive, il aide les "gentils" puis disparaît), on sent qu'Eastwood pousse sa réflexion beaucoup plus loin et aborde de nombreux thèmes(sans être démonstatif ni moralisateur pour autant) qui forcent le spectateur attentif et intelligent à s'interroger, à être "actif". Eastwood nous parle de la mort, de la religion, de l'influence du progrès sur nos modes de vie, du courage et de tant d'autres choses. Il effleure même un sujet tabou: une mère et sa (très jeune) fille tombant amoureuse d'un homme d'Eglise, ami du compagnon de la mère, et, qui plus est, n'est insensible ni aux charmes de l'une ni à la jeunesse de l'autre (bien que tout reste chaste). Il fallait l'oser. Bref, bien plus qu'un western classique, il s'agit d'un véritable film d'auteur. Une vraie réussite.
Faites sonnez buccins, trompettes et cornes de brume ! Un grand classique où il est toujours aussi jouissif de voir Clint Eastwood dégainer son revolver à la vitesse de la lumière, et si il ne transpire pas autant qu'avec Sergio Leone il garde toujours cette classe éternelle. Sous son aspect simplet, l'histoire nous assène un certains nombres de paraboles toujours d'actualité et elle conserve le schéma classique et efficace des grands westerns. Rien à redire, c'est du grand art.
Il aura fallu attendre l'année 1985, lors de laquelle, Clint Eastwood fait son apport personnel au western. " Pale Rider, le cavalier solitaire " est son 11ième long métrage et 3ième western. Après le baroquisme de " L'homme des hautes plaines " et le classicisme de " Josey Wales, hors-la-loi ", le cinéaste impose la fulgurance d'une mise en scène à l'esthétique glacée pourtant située dans les déserts brûlants de l'ouest américain ; un film hypnotisant et sensoriel qui maintient une tension grinçante jusqu'à l'explosion de violence finale à la fois sobre et efficace. La virtuosité cinématographique de l'auteur atteint des sommets dans l'Art de la photographie et surtout dans son jeu d'acteur imposant calme et inquiétant. Par la force et l'audace du propos, Clint Eastwood fait preuve d'un talent et d'une sagesse acquis avec la force de l'âge d'une expérience hors-norme du Septième Art. Le film qui préfigure le dernier grand monument du genre, le western crépusculaire aux quatre oscars :" Impitoyable ".
Le scénario de ce film est bourré de clichés du genre western et la fin est ultra-prévisible. Oui mais seulement voilà : les acteurs sont excellent, la réalisation parfaite, et on se sent réellement immergé en pleine ruée vers l'or. D'une histoire plus que banale, Clint Eastwood parvient à en tirer le meilleur, malgré une légère impression de déjà vu qui n'enlève rien aux frissons que le spectateur éprouve durant le film ni au sentiment de nostalgie qui l'habite au dénouement final.
Des galopades, un petit chien paniqué, la terreur sur les visages, la tension du film qui vous saisit et ne saurait vous lâcher... Facture classique, c'est justement ça qui accroche, pas besoin de gros effets spéciaux avec une bonne histoire. Clint Eastwood s'approprie le mythe initialisé par Sergio Leone, "le bon", mais avec la discrète ironie que le recul permet. Franchement, il reste le seul des rescapés du western spaghetti à pouvoir se permettre les prolongations. Cavalier miracle en attente posé sur le paysage ou réduit à un chapeau posé par terre... Sourire du spectateur au début de "l'apparition" : encore possible d'adhérer ou est-ce que l'égo du cinéaste va transpirer et reléguer ce mythe du vertueux insaisissable au rayon Jeunesse ?... Tergiversation momentanée : voici l'inquiétude pour ce voyageur déboulant dans le génocide local, trop beau qu'il arrive à ses fins, va se faire avoir... Fripouilles éliminées, population terrifiée, femmes (devant et derrière l'écran) tétanisées... Eastwood est ici pasteur, l'être impossible à détourner, l'interdit qui doit rejoindre les drogues dont il faut vite se sevrer. Hymne à la séduction naturelle, à l'intensité de communication, à la responsabilité des personnes une fois le minimum de protection recouvré. On sent une équipe choisie avec minutie et dirigée en toute autonomie de A à Z par Eastwood... Chaque plan, chaque dialogue, sèment de la profondeur et mettent le nez dans les ravages du profit, d'actualité à toutes les époques, en 2008 aussi... Pour ceux qui aiment l'action émaillée de suspense, pour celles qui raffolent d'un romantisme de fait plus que de bla-bla. Faussement racoleur sur la forme, percutant sur le fond. L'équivalent d'un message biblique de la part d'un homme libre, et au talent qui ne lasse pas de surprendre !
Que dire si ce n'est que nous pouvons regreter que CLint Eastwood ai arreter de fair des westerns. tout est là pour faire un grand film, ce n'est pas du sergio Leone mais j'ai quand meme adoré ce film.
Il est venu, il a vu, il a vaincu et il est repartit aussi vite... Jolie résumé mais ce film vous scotch de part sa facilité à ne jamais expliquer les origines de ce personnages envoutant. Cela peut être dangereux mais Clint endosse à merveille cet etrange personnage.
Encore une fois un western impeccable de Clint Eastwood."Pale Rider"n'innove pas tellement dans la manière de procéder.Il se nomme mème l'héritier des plus grands.Ici,la réalisation classique et dépouillée du maitre est des plus efficaces.Des prospecteurs modestes qui subissent la toute puissance de chercheurs d'or aux moyens illimités.La lutte de David contre Goliath.Un peuple attachant,dont la cause désespérée sera celle d'un mystérieux pasteur,venu de nulle part.Eastwood garde son personnage dans l'ombre tout du long.Il fait son devoir,on devine qu'homme de foi n'est pas sa vraie nature.Une sorte de justicier solitaire aux motivations obscures.Un charisme énorme pour une histoire classique mais passionnante.Il faut dire que la mise en scène possède un coté solennel et obscur,qui rend Pale Rider d'une sacré qualité,quelque part entre l'homme des hautes plaines(mystique)et Impitoyable(crépusculaire).
2/« BARTON FINK » ( 1 H 59 ) : Encore une de ces splendides analyses des frères Cohen - ici revenant à l’origine du polar façon Chandler et/ou Hammet ( qui avaient tous deux pour habitude , pour nos amis Vrai bon film de Eastwood avec « La corde raide » - & malgré ce « Honky Tonk Man » pour nos amis intellectuels ; beaucoup trop « social » pour être honnête - & à la base remake de « L’Homme des Hautes Plaines », « Pale Rider » séduit agréablement surtout par son étrange noirceur caractérisé, et suivant curieusement ces films à succès au personnages de bon américain gentil & un peu niais - mais peu crédibles - ; et surtout par sa volonté certes à poser Eastwood en sauveur ( Ici étrange sorte de « moine-soldat » revenant ) , mais aussi à accentuer le coté ambigu des westerns précédents - Faut-il le dire ? - ; fait guère vu précédemment ! ; le tout étant bien sûr d’autant + comique quand on connaît les déboires qu’aura + tard le cow-boy favori de l’Amérique avec son ex-femme !..
6/« DJANGO « : Vrai western à qui il ne manque rien - et source de son infini succès -, « Django« est bien sûr devenu une base inratable pour qui ; avec ses personnages travaillés et tellement crédibles pour nous … , quand on oublie tous ses sbires trop fuyants pour être admis . Comme un tranquille garçon de ferme faussement stupide ( les apparences sont parfois trompeuses ) n’ayant pas connu le vice d’assez près pour être déviant , «Django « nous séduit agréablement et nous restons’accro’ à ce faux western spaguetti par ailleurs tellement meilleur que tant de ces’classiques’ … L’ambiguité de Django / Franco Nero nous conduit donc tout de suite à l’essentiel - Ici face à des ennemis dignes de foi mais surtout ineptes & bien évidemment si fuyants … - et nous nous laissons porter jusqu’à cette fameuse scène nécessairement blasphématoire & vengeresse nous débarrassant in fine de tous ces méchants fort jaloux aux complots trop évidents . Belle antidote à