Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
1,5
Publiée le 24 février 2012
Mouai... Pas une référence absolue du western. Quand on voit Impitoyable et Il Etait Une Fois Dans L'Ouest on rigole cinq minutes quand on repense à celui-ci.
Une poignée de chercheurs d’or occupe un terrain que guigne le créateur sans scrupule de la ville voisine, lui aussi dans le business de l’or, mais plus industriellement. Un soi disant prêcheur de passage (Clint Eastwood) les aidera à résister. Pour son second western, Eastwood revient au standard américain, délaissant le baroque des westerns spaghettis : retour à la règle des trois unités, prise de vue classique, plans moyens, décors léchés, musique peu proéminente, héros au caractère entier, méchants motivés par l’appât du gain, amitié et un brin de sentimentalisme. Quelques clins d’œil encore cependant à Sergio Leone : héros attendant le train du côté opposé à la gare, bande du Marshall vêtue de long manteaux identiques, etc. Ce cocktail classique est servi en accompagnement d’une intrigue qui ne l’est pas moins : le héros solitaire accomplit son devoir, scène de duel final dans la rue principale de la ville incluse, puis repart toujours seul : « I’m a poor lonesome cowboy far away from home… ». La réussite est due à plusieurs facteurs : une sobriété de mise en scène, montrant sans appuyer, un choix de séquences approprié donnant corps à la communauté des chercheurs d’or, un ensemble d’acteurs tous excellents, et surtout un sens du récit. Par rapport aux maîtres américains du genre, Eastwood déroge en laissant une zone d’ombre autour de son héros : on ne pourra deviner que des bribes de son passé, un passé qui pourtant conditionne son attitude. Avec ce film, Eastwood montrait, en 1985, qu’il était encore possible de réaliser des westerns, pour peu que l’on ait su digérer l’apport des générations précédentes, et qu’on ait le sens de l’épopée.
Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastiques (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices).
Les quatre westerns réalisés par Clint Eastwood peuvent se diviser en deux catégories, les westerns hommages et influencés par le genre (L'Homme des hautes plaines et celui-ci) et ceux plus personnels (Josey Wales et Impitoyable). Pale Rider empreinte evidemment à Sergio Leone, pas par le style mais pour l'écriture et l'archétype du héros ambigu. Le film a également des similarités avec le premier western mit en scène par Eastwood, L'Homme des hautes plaines et par conséquent avec Pour un poignée de dollars, même personnage mystérieux et ambiance avec des touches de fantastique (invincibilité du héros qui semble de plus omniscient, d'ailleurs les deux films commencent et s'achèvent par des plans similaires: le cavalier solitaire apparait et dispparait à l'horizon comme dans un mirage, il pourrait s'agir du même homme). Avec une variation pour le final, dans le premier film le bad guy demande au cavalier qui il est, sans obtenir de réponse (clin d'oeil à Leone sans aucun doute) alors qu'ici, le méchant le reconnait avant d'être abattu et c'est le spectateur qui reste dans l'ignorance (même si Clint sème quelques indices). Le film doit aussi beaucoup au classique de 1953 de George Stevens, L'Homme des vallées perdues. Eastwood reprend même certaines séquences quasiment à l'identique,notament la fin. Le metteur en scène fait également preuve d'un symbolisme marqué, il suffit de voir la séquence où l'arrivée du Réverend, qui n'a pas d'autre nom, est accompagnée par la lecture de l'Apocalyspe. Ambiance crépusculaire enfin, avec une photo très sombre même si, pour avoir eu la chance de le voir au cinéma, j'ai pu constater que celle-ci est encore plus sombre dans sa version en salle, contrastant d'autant avec les passages clairs et enneigés, tel le réglement de compte final.
A l'instar de Lawrence Kasdan avec son "Silverado", Clint Eastwood tenta de remettre au goût du jour le western avec cette nouvelle variation autour de son personnage de cowboy mutique, très proche par instants de "L'homme des hautes plaines" sans en atteindre toute fois la puissance. Reste un western très efficace, bénéficiant d'une mise en scène impeccable et réhaussé par la présence biblique à mort de l'ami Clint.
Western assez rude et lent ou parfois on peut ressentir de l'ennui et également un malaise amer. Pale Rider est construit sous cette aspect de base, à la fois cela freine un peu le tout, mais n'entache en rien pour être en face d'un bon western, qui nous laisse un final qui captive correctement.
Clint Eastwood revient au western avec un personnage et un scénario qui ne sont pas sans rappeler sa deuxième réalisation « L'Homme des hautes plaines ». Sauf qu'ici, l'influence n'est pas tant le western spaghetti que le western classique. Les paysages sont magnifiques, la mise en scène est appliquée, avec de beaux plans. On retrouve la simplicité qui fait toute la beauté d'un film Eastwoodien. L'histoire, très linéaire, est prenante alternant de belles scènes bien dialoguées et des scènes d'action et de tension. Le tout n'est pas dénuée d'humour ( avec notamment le personnage de Richard Kiel ). Le film sort néanmoins du lot grâce à son atmosphère étrange et son souffle fantastique saisissant. Comme dans « L'homme des hautes plaines » et toujours avec sa sobriété légendaire, Clint Eastwood interprète un personnage taciturne et quasi fantôme, spectre de la vengeance. Cette ambiguité et tonalité disséminé dans un ensemble très classique apporte une vraie touche d'originalité. En conclusion, voilà un beau western, qui n'est pas aussi marquant et sophistiqué que le sont « Josey Wales » ou « Impitoyable » ( pour citer d'autres westerns réalisés par Clint Eastwood) mais qui emporte l'adhésion par sa pureté et sa simplicité teintées d'étrangeté et de mysticisme.
Très bon film de Clint Eastwood, assez méconnu mais dont l'univers sombre (autant que le personnage central, assez exécrable) vous transportera dans un western assez typé. Clint Eastwood est très à l'aise dans ce genre de film et ça se voit. Pale Rider est une production de grande qualité, bien mature et intéressante.
Pale Rider, est fade, plat, pale si vous voulez, comme du mal à acquiescer les choix de Clint Eastwood, tant ceux ci relève d'une nymphomanie cinématographique.
Sacrée déception. Un somnifère ... Trop romancé et pompé sur les westerns mythiques (QUE J'ADORE) avec une musique des années 80 gonflante comme pas possible et une mise en scène horriblement plate.
Clint easwood a la réalisation c'est souvent trop classique;après deux western baroque,les exellent l'homme des hautes pleine et jose welles;Western qui n'ont que peut de chose avoir avec les chef d'oeuvres de leone qui l'a initier au genre;plus proche donc de john ford;(normale quand on y pense vue que leone étais italien et que ford étais américain)et avant son mythique impitoyable,clint easwood réalise se western dans les années 80,se western est le moins intéressant;trop classique,réalisation terne,pourtant,se qui fait que son pale rider vaux les autres,c'est la présence d'un acteur.Clint easwood a eu la géniale idées d'engager le frére du meilleur acteur américain,surtout dans ses années la,et vu la ressemblance de son jeu,se qui fait de lui également l'un des meilleurs acteur du monde,et de faire de ce chris penn le bad guy du film,celui qui seconde le grand méchant,qui est un jeune fils a papa méchant et cruel,frimeur,bref le jeu qui lui permet de dévoiler ton son talent et on jubile de le voir en bad guy dans un western quand on connait le jeu de son frangin dans la peau de meserve dans outrage;et qu'on le voit,face a clint,le héro incarné;mordre la poussiére,ou tenté de violé la charmante jeune héroine,clint easwood aurais pu signé son western le plus bancale mais, entant que fan de sean penn et de chris penn en mode bad guy dans les années 80;se pale rider n'est pas un western de clint en plus.
Pale Rider est un bon western.Le scénario est assez mince ce qui gêne en rien l'évolution de l'histoire bien mené.La mise en scène modernise les codes du western avec un message social fort.Clint Eastwood endosse pour la cinquième fois le rôle de l'homme sans nom qui c'est un peu humanisé par rapport a "L'homme des hautes plaines".Le film possède une touche fantastique dans les apparitions et disparitions de ce personnage mystérieux censé être mort.Le rythme du film est plutôt soutenue avec d'assez bonnes scènes d'actions qui ne révolutionne pas le genre,le film use parfois de violences gratuites exagérés notamment dans les gunfights avec un duel final un peu décevant.Les paysages sont très beaux,la musique est correcte.L'interprétation des acteurs est inégale avec des personnages féminins un peu mièvre.Seul Clint Eastwood sort du lot mais avec une interprétations similaires a ces autres westerns.Le film est bien filmé et Eastwood s'éloigne un peu de son ancien maitre Leone malgré une violence toujours omniprésente.Pale Rider est donc un film distrayant parfois prenant mais sans grande surprise.
Douzième western mettant en scène par Clint Eastwood, Pale Rider est le genre de film qui ne révolutionne pas le genre (le film étant lui-même un remake inavoué de L'Homme des vallées perdues réalisé en 1953 par George Stevens) mais surprend néanmoins par plusieurs points autrement positifs. En premier lieu, il est l'un des rares westerns revenant dans les années 80 avec Young Guns et la mini-série Lonesome Dove. Le genre étant depuis longtemps assimilé au western-spaghetti ou aux comédies burlesques, Eastwood prend le pied sur la nouvelle génération et signe dès lors et contre toute attente l'un de ses plus beaux films... L'acteur-réalisateur revêt donc son éternel costume de cow-boy solitaire et salvateur, héros au grand cœur franc-tireur et à la langue pas fourchée. Il délaisse en revanche son habituel côté « bad boy qui ne sourit jamais » et s'improvise ici pasteur, aidant une famille à se débarrasser de cavaliers brutaux et intéressés qui mettent une forte pression envers ces pauvres miniers travailleurs. Parmi ces mauvais garçons, on notera la présence du regretté Chris Penn, des atypiques John Russell et Billy Drago ou encore du gigantesque Richard Kiel, mémorable « Requin » dans les James Bond L'Espion qui m'aimait et Moonraker avec Roger Moore. L'histoire, bien que peu originale voire même basique, reste quant à elle diablement touchante et sincère, magnifiquement mise en scène par un Eastwood inspiré, restant prenante du début à la fin. Malgré la quasi-absence de musique, le rythme reste haletant, Eastwood ne s'attardant pas sur des longueurs inutiles et dynamise avec brio un long-métrage inattendu, un excellent western dont les références bibliques omniprésentes confèrent à celui-ci un aspect quelque peu fantastique passionnant, loin des westerns-spaghettis des années 60/70 et plus proche de L'Homme des hautes plaines, son chef-d’œuvre réalisé presque dix ans plus tôt. Un avant-dernier western magnifique donc pour Eastwood, qui nous dévoile une fois de plus une nouvelle facette de son talent.
Un bon western de bonne facture avec ce que cela inclus de fusillades, gentils persécutés, méchants impitoyables et héros solitaire au regard d'acier. Un bon Eastwood mais loin d'être le meilleur !