Après avoir marqué son passage à la télévision Mickael Youn s’attaque au cinéma sauf que laisser ses traces avec un film comme La Beuze risque d’être difficile, inutile en vue du spitch et des premiers teasers que le film a été fait en sorte de mettre en avant les « talents » de comédie de Mickael Youn, certes on est pas spolié sur le côté délire du film, où la débilité s’enchaine durant 1h30 avec pour seul ambition de la part des scénaristes, faire rire les spectateurs et permettre par le biais de ce film de servir de vitrine pour lancer la carrière de Youn, appuyé par des références cinématographique, comme Scarface la Momie True Romance , et des guests-stars qui aide en quelque sorte le lancement de la carrière, sauf que l’on est loin du compte et qu’il aurait fallu mieux pour lancer sa carrière, en même temps ce résultat ne nous surprend pas et son jeu montre bien que Mickael Youn possède plus un don dans la crétineries de faire rire tout en n’hésitant pas à faire n’importe quoi que de jouer un rôle de composition. La Beuze arrive tout fois à captiver notre attention, contenant tout de même quelque longueurs mais arrivant à faire rire sans partir obligatoirement dans le grand n’importe quoi, évidement le film possède un scénario bien en deçà de nos attentes étant plus un enchainement de sketchs qui souffre de son adaptation pour le cinéma (sauf si les auteurs auraient mieux amenés les enchainements entre les scènes, les sketchs eux-mêmes auraient dû être mieux traités), dommage que la réalisation ne soit pas aussi poussé bien que l’on retiendra certaines bonnes idées venant de ces deux jeunes réalisateurs, comme les scènes de trip ou le fait d’avoir réussi avec une certaine audace à glisser la bande originale sans aucun souci mais La Beuze surfe plus sur le succès des comédies françaises sans grand talents, ayant juste l’avantage d’ »utiliser » une personnalité qui est sollicité en ce moment, ainsi le film qui a fait parler de lui lors de sa sortie se retrouve alors depuis aux oubliettes, tant le film n’a pas laissé de très grands souvenirs que ce soit dans les gags, le scénario et les comédiens.
On découvre grâce à La Beuze une comédienne qui possède aussi une grâce, un talent : Zoé Felix, qui avouera plus tard avoir fait le film suite à 4 ans de vide dans sa carrière. Alors certes le film n’est pas une pure comédie comme on les aime, avec un scénario propice à de bons gags et des scènes nous provoquant fous rire sur fous rire, mais avouons-le, chaque spectateur a surtout vu le film (d’ailleurs le film a fait 2 millions lors de sa sortie en salle) pour voir les talents de Mickael Youn qui a cette époque faisait déjà couler beaucoup d’encres sur ces talents de comédiens, talent que l’on découvrira que très tardivement, après s’être pris quelques gros échecs importants et critiques négatives. Pourtant les films de Mickael Youn (les 11 commandements et Incontrôlable) qui viendront ensuite resteront les plus mauvais de sa filmographie, La Beuze proposait débutait dans un climat de rythme pesant qui laissait supposer une bonne continuité, mais ça s’était avant le drame bien entendu (en quittant le Havre, le film est tombé dans du grand n’importe quoi). Ainsi l’entrée dans le monde cinématographique de Mickael Youn est loupé, malgré quelques bonnes idées, des stars, le film reste prévisible et n’est pas souvent drôle dans des scènes où les réalisateurs attendaient peut être du rire et restant poussé dans la lignée de ce que les deux trublions avaient proposés dans Morning Live.
critique sur:cthiboy.blogs.allocine.fr