Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Saintenoy Samuel
4 abonnés
207 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 24 octobre 2023
Un Scorcese injustemment sous côté. Ce n'est pas ultimement le meilleur de son réalisateur mais c'est véritablement encore une fois du grand cinéma, servis par une magnifique reconstitution de l'âge d'or d'Hollywood et des performances d'acteurs de haut vol (Di Caprio, Cate Blanchett...). Plusieurs séquences sont parmi les meilleures réalisés par le grand Marty (le crash spectaculaire de l'avion). Un grand film.
Du bon Scorsese comme d'habitude. Di Caprio est très bon dans son rôle de personnage mégalomane, imbu de lui-même et homme à femmes. On y suit donc Howard Hughes, milliardaire prêt à tout pour impressionner qui s'est lancé dans l'aviation, dans le cinéma, dans la politique... Réalisation efficace, montage rythmé et malgré les 2h30 de film, on reste bien accroché à l'histoire sans jamais tanguer.
Mais qui est ce Howard Hugues ? Un riche héritier ? Un roi du pétrole ? Un aviateur ? Un chef d'entreprise ? Un cinéaste ? Un people ? Un tombeur de ses dames ? Un beau parleur ? Un grand malade ? La réponse est tout ça à la fois. Martin Scorsese décide de s'intéresser un personnage atypique du milieu des 1900, un homme difficile à cerner et à suivre avec un destin hors du commun. Le réalisateur s'aventure néanmoins dans une histoire loin des gangs ou mafia locale, dans un biopic formel et c'est ce qui fait que ce film est peut être le plus impersonnel pour le réalisateur. Il y a tellement à dire sur cet homme que certains passages sont flous voir trop rapide mais l'essentiel est ailleurs, le film est prenant car on est abasourdi par ce récit assez rocambolesque. Ce personnage hors norme fait que vous vous rappellerez aisément de son histoire et de ce film.
Le film est vraiment bien fait et bien joué. Mais il est beaucoup trop long et je trouve qu'à la fin il s'étire un peu trop. Ça donne cependant envie de revoir ses films.
Du peu que j ai vu de ce film c est sans doute le pire rôle de Leonardo Di Caprio ! Ce n est pas la façon de jouer qui pose vraiment problème mais le personnage joué. Il ne correspond pas du tout à l acteur que Di Caprio était à ce moment là. On aurait dit un enfant qui voulait porter des chaussures pour adulte.
Martin Scorcese aux commandes. Le destin exceptionnel d'Howard Hugues. L'interprétation grandiose de Leonardo DiCaprio. Que manque-t-il à Aviator pour en faire un chef d'œuvre ? Peut-être une musique originale puissante et une vraie conclusion. Visionnaire, passionné, entrepreneur de génie, la vie de l'avionneur a pu inspirer Richard Branson, Elon Musk ou encore Jeff Bezos. Le metteur en scène a choisi de montrer les relations du héros avec deux actrices célèbres. Katharine Hepburn (alias Cate Blanchett) et Ava Gardner (alias Kate Beckinsale). La première disant avec emphase à son amant : "Un homme ne peut être l'ami d'une femme, Howard, soit il la possède, soit il lui fiche la paix !" Les essais du XF-11 le 7 juillet 1946 sont stupéfiants ! L'interprétation de Leonardo DiCaprio, les effets spéciaux qui font ressentir l'accident nous font ressentir les émotions de Howard Hugues. Son obsession de la propreté, et sa folie progressive, nous plongent dans les abimes d'un être hors norme. Quant à l'audience publique devant le sénateur corrompu, c'est un modèle du genre qu'on aimerait voir plus souvent dans les tribunaux. À voir absolument !
Ce film est bien trop long et la musique de fond avec les trompettes bien trop présente et pénible pour que je lui donne plus que trois étoiles. En le revoyant, je l'ai trouvé assez superficiel dans les rapports humains. Le rôle de H. Hughes dans son apport à l'industrie cinématographique est minimisé par rapport à celui dans l'aviation. Il reste le budget important du film qui le rend néanmoins spectaculaire et la prestation remarquable de Di Caprio.
je n'ai pas réussi à accrocher, il y a des scènes captivantes mais tout au long, je n'ai pas trouvé cela intéressant, je n'ai pas réussi à m'attacher au protagoniste, ce qui fait que j'ai trouvé son histoire sans aucun intérêt .
Scorsese trouve en Hughes une figure par laquelle il peut nourrir ses obsessions : quête de l’indépendance vis-à-vis des mastodontes de l’industrie, génie et névroses, instabilité sentimentale, etc. DiCaprio est parfait de bout en bout et la mise en scène de Scorsese donne une ampleur folle à une destinée extraordinaire mais tentée de noirceur. On suit la reconstitution du tournage de Hell’s Angels, le conflit opposant le milliardaire à Panam et ses exploits aériens avec passion. Un chef-d’œuvre.
Biopic sur une partie de la vie d'Howard Hugues, riche aviateur, réalisateur, homme d'affaires... Porté par la prestation toujours aussi habitée de DiCaprio, avec en second rôle une fantastique Cate Blanchett (qui va jusqu'à prendre une voix nasillarde pour coller à l'époque, pour son meilleur rôle selon moi). L'effort de reconstitution est excellent, Scorcese nous plongeant dans une époque rarement aussi justement traitée. Malheureusement, le film souffre d'une dernière heure assez destabilisante et bien trop étirée en longueur. Et niveau scénario, Aviator ne nous procure pas de vives émotions non plus. Mais l'ensemble donne quand même un film de qualité qui mérite d'être vu.
Certes, la mise en scène de Martin Scorsese possède la minutie d’une horloge suisse. Certes, la reconstitution de la période de l’entre-deux-guerres, tout particulièrement celle d’Hollywood, est captivante. Certes, l’interprétation de Leonardo DiCaprio est impressionnante. Certes, le reste de la distribution (dont Cate Blanchett obtenant l’Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle en 2005) maintient la barre haute. Mais cette biographie partielle de l’homme d’affaires américain Howard Hughes manque finalement de relief. Le scénario aborde de manière trop linéaire les différentes facettes de ce personnage extravagant né en 1905. A la fois milliardaire, producteur de cinéma, aviateur et coureur de jupons, la description de cet excentrique atteint de troubles mentaux ne dégage aucune émotion. A l’exception de quelques scènes fulgurantes, noyées dans un récit d’une longueur parfois léthargique (plus de 2h45 de film), l’empathie se fait rare. En voulant tout décrire, le réalisateur oublie d’entretenir la flamme de cette démesure caractéristique du « rêve américain ». Bref, un long-métrage qui navigue dans un océan de sujets sans jamais arriver à bon port.
Bof, beaucoup de regrets lorsqu'on voit la quantité de décors, d'acteurs, d'effets spéciaux et d'énergie engagés pour produire un tel film. Le problème réside dans la pièce centrale, soit un Caprio qui ne sait jouer, voire surjouer, que du Caprio (sauf dans Gilbert Grape où il fut révélé et, ma fois, excellent !).
Le film donne parfois l'impression de scènes se succédant sans lien, un peu comme si le scénario avait été improvisé. Bref, il faut un peu s'accrocher pour suivre ce film jusqu'à son terme.