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Bertie Quincampoix
103 abonnés
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3,5
Publiée le 25 novembre 2014
Jeunet fait du Jeunet dans ce film tourné trois ans après le succès mondial du Fabuleux destin d'Amélie Poulain. Accompagné de sa troupe d'acteurs habituelle - à laquelle s'ajoute un casting impressionnant - ses décors, sa lumière, sa mise en scène sont comme à son habitude très travaillés. A la fois bluffants et un peu étouffants. Son univers composé de personnages truculents et de jeux de piste prend ici pour cadre l'horreur de la Première Guerre Mondiale. Trois ans après la guerre, une jeune fille se met à la recherche de son amoureux disparu pendant les combats – abandonné dans un no man's land après sa condamnation à mort par une cour martiale – persuadée que celui-ci pourrait encore être en vie. Si ce film qui se laisse voir avec grand plaisir possède à n'en pas douter de nombreuses qualités, son aspect « carte postale » nous laisse parfois comme à l'extérieur de l'intrigue. Du coup difficile de se laisser emporter totalement par l'histoire.
Après le succès interplanétaire d’Amélie Poulain, le monde attendait donc avec impatience le film suivant de Jean-Pierre Jeunet : ce fut Un long dimanche de fiançailles, adapté d’un roman de Sébastien Japrisot.
Le film, une grosse coproduction avec les USA, permet à Jean-Pierre Jeunet d’expérimenter la folie des grandeurs, avec des décors énormes, de grosses scènes de guerre (très peu réussies car un peu toc malheureusement, à cause du satané filtre sépia qui accompagne tous les films de Jeunet depuis Amélie Poulain) et une durée bien plus important que ses précédents films. En effet, le film, durant plus de deux heures, est malheureusement construit comme Rashômon, suivant l’enquête de Mathilde à travers l’histoire de tous les survivants, chacun racontant son histoire et apportant sa pierre à l’édifice. Cela crée des ruptures de ton très gênantes : on préfèrera les séquences de Ticky Holgado, Albert Dupontel et Dominique Pinon, mais il faudra se taper Marion Cotillard, Dominique Bettenfeld et Gaspard Ulliel, tous très mauvais. On ne sait jamais s’il faut rire aux éclats de toute cette noirceur souvent traité avec second degré ou s’il faut pleurer devant le malheur de ces soldats, sympathiques ou non. Il est impossible de ne pas se demander si Jean-Pierre Jeunet était bien l’homme de la situation et s’il ne s’est pas laissé emporter par l’apparente richesse de l’œuvre originelle, en faisant passer certaines scènes de ce film pour des passages coupés au montage d’Amélie Poulain.
Même s’il est trop long et parfois particulièrement agaçant, certaines scènes de ces Fiançailles sont très impressionnantes et sauvent presque tous seuls le film, bien meilleur que le précédent opus de Jeunet.
Je n'aime pas trop Audrey tatou mais dans se rôle elle nous montre la volonté de retrouve cet amour dont elle n'arrive pas à oublier a croire a se disparition. Le film est un peu long . Bonne surprise sur la fin.
A la photographie fabuleuse, "un long dimanche de fiançailles" se laisse regarder par sa grande portée sentimentale sur un sujet récurant de la Grande Guerre. La mise en scène est intéressante : un récit ponctué de nombreux témoignages sous forme de flash back aidant l'héroïne dans son enquête. Audrey Tautou signe ici sa meilleure interprétation.
Je n'aime pas ces réalisations françaises où le jeu d'acteur est surfait, où la réalisation n'est pas en place, où on cherche à avoir des fantaisies pour se démarquer comme ce jaune doré perpétuel... Non pas pour moi, surtout que je ne suis absolument pas fan ni de tautou, ni de cotillard. Et l'on ne voit pas gaspard ulliel assez longtemps à mes yeux. On cherche à surfer sur Amélie poulain et son "succès", un film que je n'avais pas non plus aimé. Donc mon ressenti reste dans la lignée.
Un film qui malheureusement comme beaucoup d'autres n'est pas fidèle au roman... Une adaptation qui invente, oublie de nombreux détails importants. J'ai comme un sentiment de manque de je ne sais quoi.. Malgré tout, ce film m'a vraiment plu !
Tout est démesuré dans ce film : sa longueur (134 mn), un budget pharaonique, un casting étourdissant (avec le regretté Ticky Holgado), son nombre d'entrées (plus de 4 millions) les moyens mis en place : Visiblement, le réalisateur Jean-Pierre Jeunet s'est donné les moyens de ses ambitions, probablement conforté par son succès antérieur du "fabuleux destin d'Amélie Poulain" Le succès a encore été au rendez-vous avec son couronnement (entre autres) par 5 césars. Une histoire simple à l'origine de cette histoire avec un rôle défendu par Audrey Tautou,( déjà connue du réalisateur qui l'a choisie pour incarner le rôle d'Amélie Poulain), à laquelle la guerre a arraché son fiancé, et qui n'a de cesse de le retrouver alors que tout le monde le dit mort, condamné au peloton d'exécution pour s'être auto-mutilé. Est-il mort ? Je ne vous le dirai pas ! Avec un rôle plus discret, Marion Cotillard transperce l'écran, et s'est d'ailleurs vue récompensée par un césar du meilleur second rôle... On redécouvre un ancien Paris plus vrai que nature, reconstitué avec des moyens numériques spéciaux et des tournages sur un fond bleu. Quant aux scènes de tranchées, ces dernières ont été sculptées à Montmorillon dans la Vienne avec des tonnes de boue, et de manière à résister pendant six semaines de tournage ! On plaint les acteurs ! (elles sont invisibles aujourd'hui) De nombreuses autres scènes ont été enregistrées un peu partout en France... Jean-Pierre Jeunet n'a pas réalisé beaucoup de longs métrages, mais quand il se met à l'ouvrage, ce n'est pas pour rien ! Mais un peu plus de subtilité et de simplicité dans le scénario n'auraient pas nui à la création de cette oeuvre...On ne s'ennuie pas un seul instant. willycopresto
Un long dimanche de fiançailles est un film sublime, relatant une histoire d'amour incroyable mais dénonçant les horreurs de la Première Guerre mondiale et à l'heure ou on célèbre son centenaire, les effets sont encore là. Audrey Tautou joue une femme atteinte de polio, cherchant la preuve que son amant, Manech, n'est pas mort au conflit. Elle se heurte à toute sorte d'obstacle qui, loin de la décourager, renforce sa quête. C'est une femme courageuse et persévérante, évoluant dans un univers teinté de jaune (la couleur est omni-présente dans le film, si vous n'aimez pas le jaune, évitez-le...) où la vie reprend de la guerre mais noircie de douleur et de nostalgie. Quand on avance au film, on rencontre divers personnages brisés par le conflit, ayant perdu un être cher, se reconstruisant difficilement. Le film est parsemé de flash-back sur le conflit lui-même, sur le quotidien aux tranchées, les condamnations à mort, les combats et autres infamies de cette guerre barbare. Le film est empli de poésie, de douceur, alternant avec la violence guerrière et la tristesse. Et rassurez-vous, le film se termine heureusement. Mais ce happy-end est teinté de gout amer, vous le verrez... En bref, un beau film à voir.
J'ai trouvé amelie poulain amusant et malin sans plus, mais ici c'est différent il y a un vrai propos une histoire terrible : la notre. le film est quasi parfait sur le plan de la réalisation sans temps mort, tragique et flamboyant et d'un réalisme total on patauge dans la boue et la désespérance avec les soldats. Dommage encore une fois que les dialogues soit parfois incompréhensibles comme souvent dans les films français. Dommage aussi pour Audrey tautou un peu insipide dans le rôle.
Jean-Pierre Jeunet signe une oeuvre très bien écrite, remarquablement mis en scène, aux décors et costumes réalistes et fidèles à l'époque de la Seconde Guerre Mondiale et interprété par un casting de choix, dont l'épatante Audrey Tautou. À voir !
Je l'avais pris en cours une fois du coup j'avais vite zappé la deuxième a été la bonne. Un excellent scénario et des scènes très fortes sont au rendez vous. Tout de même en reprenant le style du personnage d' Amelie Poulain Jeunet se retrouve à jongler entre 2 univers différents et des points de jonctions un peu délicats avec quelques passages un peu embrouillés ou un peu faible en émotions.