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Un visiteur
1,0
Publiée le 25 décembre 2007
prenez un plasticien artisan bricoleur bourré d'idées et d'envie et vous obtenez l un des talents les plus originaux du cinema des années 90 . Donnez lui ensuite des moyens d'une super production et vous retrouvez un raseur gacheur de pellicule. C'est ca l alchimie du cinéma! Ne parlons surtout pas d'adaptation d'un livre percutant mais d'un long exercice d'ennui,une sorte d'exposition (la photo est de grande qualité)qui traine en longueur et qui remplit faute de mieux un gris aprés midi dominical. Aucune émotion ne peut résister à ça et on assiste somnolent et ankylosé à la scéne finale , (filmée d'hélicoptère!pourquoi se priver?)
On songe à la fin déchirante de "quand passent les cigognes" (et jean pierre jeunet l'a vu ce film, il y a "pompé" gentiment deux ou trois éléments)- dont le sujet est analogue -lorsque l héroîne en robe blanche attend son amant au retour d'un convoi de combattants : on sait qu'il est mort (ca nous evite des lancinants rebondissements)mais on ne peut s'empécher d'y croire avec elle et de pleurer lorsqu'elle le réalise (ce qui n est plus le cas de jpj). Il faut voir ou revoir ce film de Kalatozov, comparer les deux scénes terminales et on peut comprendre comment disparaît un art.
Du vrai du pur bonheur! Jeunet par son film apporte sa touche personnelle d’humour et de poésie visuelle et littéraire à cette oeuvre magnifique de Japrisot. L’écrivain déjà rendait magistralement compte de la nature profonde de la cicatrice qu'a laissé la grande guerre dans la société française. Une hémorragie dans toutes les couches sociales de la population masculine. Un traumatisme existentiel énorme qui fit naître une peur de la guerre capable de faire accepter des compromis tels que Vichy. A revoir. Et en boucle.
Jeunet nous refait le coup d'Amélie Poulain, des images qui font tocs, une Audrey Tautou hagarde, une histoire d'amour foireuse, il y rajoute une enquête policière embrouillée. Malheureusement ca ne prend pas. A réserver aux inconditionnels de Jeunet.
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3,5
Publiée le 7 mars 2022
En hommage à Gaspard Ulliel, France 3 a bouleversè ses programmes en diffusant le soir de sa disparition « Un long dimanche de fiançailles » dans lequel il avait reçu le Cèsar du meilleur espoir masculin pour son èmouvante prestation du jeune soldat Manech! Le film de Jean-Pierre Jeunet est aussi passionnant et touffu que le beau roman de Sèbastien Japrisot! Une sorte de « Amèlie Poulain » avec en toile de fond l'atrocitè des tranchèes de la guerre 14-18! Un vrai travail d'orfèvre au niveau du visuel et les mêmes tons sèpia et jaune de « Amèlie Poulain » . Un casting prestigieux qui ressemble aussi un peu à « Amèlie » (Tautou, Pinon, Cancelier, Holgado, Pain...). Et un parcours d'hèroïne « amèlisèe » . Bref, on n'a envie de dire que l'on ne change pas une èquipe qui gagne car "Un long dimanche de fiançailles" est aussi rèussi que le prècèdent film de Jeunet avec un souci de reconstitution assez impressionnant! Des scènes fortes, de Mathilde et son espoir en la vie! ! Des comèdiens de talent...Chacun y trouvera forcèment son compte! Et puis revoir Gaspard dans cette fresque ambitieuse et touchante nous fend autant le coeur que tous ces jeunes soldats morts au combat...
Une belle histoire, avec des couleurs, des effets, des mises en scènes et des prouesses digne de grands films américains ! On est transporté entre histoire et émotions. Quelques longueurs sont tout de même ressentie.
Un grand film sur la 1ère guerre mondiale traitée d'un point de vue original, mêlant véritable drame et comédie dramatique. La mise en scène est de grande qualité, l'interprétation d'Audrey Tautou et Gaspard Ulliel, ainsi que toute la brochette de grands acteurs, parfaite. On regrettera seulement une forme de trop grande naïveté parfois qui peut agacer.
Epoustouflant, prodigieux, tout est extraordinaire dans ce film, tout, et s'agissant d'un film de guerre/romance, pour le moment de loin l'un de meilleurs. Emouvant à souhait, il y'a de l'espoir malgré la folie des ̶b̶a̶n̶q̶u̶e̶s̶ ̶e̶t̶ ̶d̶e̶ ̶l̶'̶a̶x̶e̶ ̶m̶i̶l̶i̶t̶a̶r̶o̶-̶i̶n̶d̶u̶s̶t̶r̶i̶e̶l̶ hommes. Très belle réalisation, très beau film, un grand chef d'oeuvre et des acteurs tous attachants, même les figurants "jouent" extraordinairement bien, c'est dire !
Un gros casting (avec toujours les acteurs fétiches du cinéaste), une mise en scène remarquable avec une esthétique impressionnante (on n'en attendait pas moins de ce génie), Jean-Pierre Jeunet cultive sa richesse et continue de nous faire partager ce total et magnifique dépaysement dans le cinéma. Cependant, le scénario d'"Un long dimanche de fiançailles" tournera quelque peu en rond avec cette enquête interminable vue sous différents témoignages. Heureusement, la beauté impressionnante de sa mise en scène, proposant de multiples plans somptueux et des idées issues d'une grande créativité, nous aidera à aller de l'avant. Un Jeunet peut-être moins déjanté et peut-être moins prenant que certains de ses autres films, mais pour autant toujours aussi exemplaire dans sa mise en scène à la technique irréprochable. Jean-Pierre Jeunet est un passionné qui nous le rend bien !
Ce film a tout d'un "blockbuster" à l'américaine avec tous les éléments de la réussite (une belle photo, une belle réalisation, un beau casting, un scénario à tiroirs) et beaucoup d'éléments font penser au précédent film de Jean-Pierre Jeunet "Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain". Or, comme ce dernier, que j'avais pourtant beaucoup aimé, n'a pas été mon meilleur film de l'année 2001 (étaient sortis la même année le sublime film coréen "JSA, Joint Security Area", le terrifiant film japonais "Ring", le superbe film français de Jacques Audiard "Sur Mes Lèvres" et le surprenant film américano-espagnol "Les Autres" (The Others)), "Un Long Dimanche de Fiançailles", que j'ai aussi beaucoup aimé, ne sera encore pas mon meilleur film de l'année 2004. Pourquoi ? Essentiellement, car ce film manque d'âme et d'émotions. C'est un film très beau à regarder, très bien fait mais qui ne nous "immerge" pas assez dans l'histoire selon moi. Par ailleurs, le scénario très intéressant a un petit arrière-goût du film de Daniel Vigne "Le Retour de Martin Guerre", sorti en 1981, que l'on devine assez vite. Enfin, le film est un brin trop long : 2h15 c'est beaucoup pour une histoire qui n'est pas si complexe que ça et qui s'étire donc un peu en longueur. Cependant, même si je suis très exigeant par rapport à l'immensité de l'existant de la production cinématographique mondiale, ne boudons pas notre plaisir devant ce film intéressant à plus d'un titre et très bien fait. Seul son aspect trop "préfabriqué" l'empêche d'atteindre la perfection selon mes critères.
La France sait rarement faire de belles épopées sans pomper chez les Américains. Du coup, produit par Warner Bros, refusé à Cannes, Jeunet a également dû faire sans le financement français. Un petit lot punitif qui a de quoi tranquilliser & laisser la voie libre à un film qui n’a finalement rien à faire de sa nationalité : le cinéma est un monde d’illusions & le réalisateur n’a pas à faire les frais de ceux à qui cela déplaît.
Je ne serais peut-être pas si prompt à défendre Jeunet si son sujet n’était pas sensible au départ : la Première Guerre mondiale, il ne faut pas y toucher ; il ne faut pas dire que les injustices & les horreurs y remplaçaient les combats en temps d’ennui. Mais ça ne veut pas dire non plus qu’on doit, pour l’évoquer au septième art, adopter un air de sophistication parfois ridicule.
Jeunet semble traîner ses deux blockbusters comme des boulets américanisants qui lui donnent peur de remaker – pardon, de refaire* – le soldat Ryan en plus psychologique. Heureusement, il y a la trame littéraire, inébranlable, qui s’accroche à chaque ligne & donne vie aux petits gags, merveilleux de légèreté & qui ne détonnent pas dans le traumatisme d’après-guerre. La franchise des émotions fait le reste avec une harmonie presque parfaite entre les nombreux grands noms – à part Tcheky Karyo dont la voix ne porte pas assez pour faire l’officier & dont les gros plans gueulards sont franchement déplacés.
À côté de la piste littéraire donc, on a une musique sachant porter la mélancolie & prendre soin de l’espoir (denrée fragile, surtout avec ce thème), & la piste visuelle attachée à produire un contraste entre la Somme & la Bretagne, quitte à doter cette dernière de tons estivaux pétants où l’accent d’Holgado n’est pas dépaysé. (Pendant que des soldats fictifs mouraient sur leurs lignes, lui est mort pour de vrai derrière celles de ses dialogues avant d’avoir vu le film achevé.)
On oublie, & c’est dommageable, que c’est une histoire d’amour. Le goût de Jeunet pour les gadgets (révélé sous leur meilleur jour par une très belle pyrotechnie) & les personnages insuffisamment extravertis pour supporter le poids de leur contexte littéraire finissent par endeuiller le fond des choses.
Si c’était à revoir, je me concentrerais sur Tautou : elle semble marcher à côté de l’histoire alors qu’il faudrait qu’on ait l’impression que c’est elle qui la fait. Pourtant elle seule, personnage principal dont rien ne nous fait réaliser l’importance, arrive à sortir l’œuvre des choix tantôt trop romanesques, tantôt trop hollywoodiens, qui parviennent cahin-caha à constituer l’humeur d’un bon & grand film.
Un beau film, mais quand même c'est longuet ! C'est un très beau film, je suis d'accord, avec de très bons acteurs et où l'on reconnaît bien la petite touche de Jean-Pierre Jeunet. Mais voilà les deux heures de suspens et de rebondissement deviennent usant. A la fin on a juste envie de connaître la vérité et point barre. Tout ça pour une fin un peu écrite pas probable car le reste de l'intrigue brouille bien les pistes. Mais pour moi, ce n'est pas et de loin le meilleur film français comme on peut le lire dans certains commentaires.
Le seul défaut de ce film aux multiples qualités, mais malheureusement persistant tout du long, c’est qu’il intervient juste après “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain“ du même J.P.Jeunet, et que le traitement de son sujet souffre d’un mimétisme constant avec son prédécesseur. Car on y retrouve toutes les qualités formelles qui ont fait le succès critique de l’opus précédent (technique et réalisation irréprochables, images et lumières léchantes et magnifiques, même actrice principale formidable (avec le même ton de voix, mêmes mimiques et même volonté pugnace), mêmes seconds couteaux qui re-forment le casting), au point de voir un "Amélie Poulain“ toujours à la recherche d’un grand-amour mais transférée en 14-18. Le réalisateur a un savoir-faire indéniable et très identifié pour créer un univers fait de candeur, de malices et de dureté, mais il manque à ce “Long Dimanche de Fiançailles“ suffisamment d’émotion pour décrocher de son intrigue à tiroirs rocambolesque. Son histoire d’amour dramatique, comme les reconstitutions très réussies des batailles et des conditions de vie dans les tranchées, sont racontés tambour-battant et filmés de manière très esthétique, cette jolie frénésie empiète trop sur la corde sensible que cette histoire pourrait nous apporter. “Un Long Dimanche de Fiançailles“ demeure néanmoins un grand film épique et splendide à regarder, même si on l’a déjà vu quelque part.
Au travers de cette fresque lyrique et dramatique, Jean-Pierre Jeunet nous invite à boire un verre en faveur de l'amitié et de l'amour. Monsieur Jeunet adapte du Sébastien Japrisot, nous fait sa leçon de cinéma, et retranscrit de manière quasi-narrative et descriptive les ressorts de la guerre, magnifiés par une photographie mise à rude épreuve (Bruno Delbonnel, déjà là pour "Amélie Poulain") et par une musique incandescente. La distribution est on ne peut plus extraordinaire, mais à l'art, à l'instar d'Audrey Tautou, d'agacer. Des grands du cinéma français sont là (Ulliel, Pinon, Cornillac, Darroussin, Dussollier...) mais ils passent un peu vite, ce qui fait une impression étonnante vis-à-vis du public qui les attend. Ce que je n'ai pas aimé, c'est la lenteur, le manque de rythme et de tension (sauf pendant les premières minutes) tout le long du film, qui, pour moi, dure une éternité. Ce rythme semble être le parachèvement de Monsieur Jeunet qui donne l'impression de manque. Or, il n'y a aucun manque (les récompenses récoltées ne sont pas les fruits du hasard). C'est ça le plus bizarre. On reste sur un sentiment de lourdeur, donc on balaie le film en diagonales (même si on le suit), et, injustement on ne l'aime pas. Spectateurs, je ne peux que vous encourager à regarder ce film, qui pour moi, représente le renouveau d'un genre auquel Monsieur Jeunet aurait pu écrire ses lettres de noblesse. Dommage, car Rachid Bouchareb s'y essayera (Indigènes). Vraiment un "long dimanche"...
C'est un dimanche. Long le dimanche, très long. Trop long. Vous avez compris ou je continue? Encore? Ok! C'est beau, c'est bien joué, c'est bien réalisé. Ben alors? Ben alors, c'est lonnnnnnnng, on s'ennuie beaucoup. Voir même on se fait C... Euh non, ça c'est pas poli. Vous trouvez que je divague? Ben justement, le film lui reste bien dans ses rail. L'on, lent, CH..... Très! Prévenez moi juste pour le divorce, entre les deux aucun intérêt!
Film interressant, emouvant.Les decors sont extraordianires, l'ambiance est parfaite. On se sent bien tout au long du film, si on arrive bien sur à faire abstraction d'Amelie Poulain...Car il est vrai qu'on à l'impression d'un remake de l'excellent fabuleux destin d'Amelie Poulain. On ne peut pas sortir de la salle de cinema en etant deçu!