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Un visiteur
1,0
Publiée le 13 août 2009
Plastiquement très léché, le film développe une intrigue soporifique et le personnage principal qui monopolise l'action est très vite agaçant. Tout ce qui n'a été traité que de manière secondaire dans le film (en gros les tranchées, les poilus, la guerre) aurait sans doute fait une meilleure histoire, plus cinégénique au moins. Le film est donc décevant.
Fan d'Amélie Poulain, je suis allé voir Mathilde hier soir , un 11 novembre, hasard de mon calendrier. J'avais "faim" d'émotions. Hélas je suis resté affamé à la fin du film. Pourquoi mettre toujours les mêmes acteurs ? Pour GuédiGuian, ça passe mais là ....pour un film ayant autant marqué nos esprits, j'avais du coup des scènes DFDAP qui me revenaient....je m'attendais à voir débarquer DJAMEL en poilu......L'histoire est confuse et compliquée, la fin déjà annonçée par "Mr PIRE", donc sans surprise.....Pour moi un film dont je retiendrais les scènes des combats et les questions qu'on peut se poser.....les hommes, chaire à canon , l'inutilité des guerres etc etc ...des questions maintes fois posées...
Après le succès interplanétaire d’Amélie Poulain, le monde attendait donc avec impatience le film suivant de Jean-Pierre Jeunet : ce fut Un long dimanche de fiançailles, adapté d’un roman de Sébastien Japrisot.
Le film, une grosse coproduction avec les USA, permet à Jean-Pierre Jeunet d’expérimenter la folie des grandeurs, avec des décors énormes, de grosses scènes de guerre (très peu réussies car un peu toc malheureusement, à cause du satané filtre sépia qui accompagne tous les films de Jeunet depuis Amélie Poulain) et une durée bien plus important que ses précédents films. En effet, le film, durant plus de deux heures, est malheureusement construit comme Rashômon, suivant l’enquête de Mathilde à travers l’histoire de tous les survivants, chacun racontant son histoire et apportant sa pierre à l’édifice. Cela crée des ruptures de ton très gênantes : on préfèrera les séquences de Ticky Holgado, Albert Dupontel et Dominique Pinon, mais il faudra se taper Marion Cotillard, Dominique Bettenfeld et Gaspard Ulliel, tous très mauvais. On ne sait jamais s’il faut rire aux éclats de toute cette noirceur souvent traité avec second degré ou s’il faut pleurer devant le malheur de ces soldats, sympathiques ou non. Il est impossible de ne pas se demander si Jean-Pierre Jeunet était bien l’homme de la situation et s’il ne s’est pas laissé emporter par l’apparente richesse de l’œuvre originelle, en faisant passer certaines scènes de ce film pour des passages coupés au montage d’Amélie Poulain.
Même s’il est trop long et parfois particulièrement agaçant, certaines scènes de ces Fiançailles sont très impressionnantes et sauvent presque tous seuls le film, bien meilleur que le précédent opus de Jeunet.
Un mélodrame romanesque sur fond de Grande Guerre qui nous entraîne dans la quête insensée et palpitante de l’amour perdu, servi par une mise en scène folle, et porté par un festival de très bonnes gueules de ciné.
Un film à l’esthétique (trop) parfaite, au point d’en devenir plus intellectuel qu’émotionnel. C’est une grande œuvre d’art sur le plan de l’image donc (sépia pour faire plus d’époque). Cependant, comme toujours, le cinéma de Jeunet nous met à distance d’une véritable identification aux héros à cause de sa caméra distanciée et de sa manie des voix off. Imaginez le même film, tourné par Clint Eastwood, où l’on entrerait directement dans la tête et les émotions des personnages. Exemple, la scène finale, avec ces brefs violons devenus ridicules et cette voix off qui commente « elle le regarde, etc. ». Avec le grand Clint, cela aurait pu donner : action ! elle marche vers lui et… il se lève. Il ne sait pas qui elle est, mais il espère d’elle. Ils restent là, un moment d’éternité, yeux embués, à se regarder comme s’ils se réveillaient d’un long cauchemar. Et, lentement, comme une vague avance sur le sable, leurs corps s’épousent (violons !) et ils s’enlacent et s’enlacent encore, comme s’ils s’étaient toujours connus… Mais bon, Jeunet ne sait pas faire ça. C’est un mec trop coincé dans son intellectualisme esthético-verbo-chromatique.
Un très beau film qui atteint presque les sommets d'Amélie Poulain. Une qualité visuel digne de Jean-Pierre Jeunet le tout enrichi d'un scénario très bien ficellé. Une enquête qu'on a plaisir à suivre et surtout une belle histoire d'amour. A voir d'urgence pour les amateurs de Jean-Pierre Jeunet !
Avec JEUNET, c'est souvent on prend les mêmes et on recommence... On pense à Amélie Poulain ( casting etc...), mais l'histoire est très belle alors le film mérite une petite étoile.
Un film français... Avec la toujours aussi nulle Audrey Tautou. Franchement c'est parfois émouvant mais le plus souvent horriblement long, particulièrement chiant, affreusement mal joué et terriblement ennuyeux... Un film français quoi
UN LONG MERCREDI SOIR DANS UN CINEMA. Ce titre convient parfaitement à mon opignion du film. Je me suis ennuyé (comme dans chaque film de Jeunet) pendant plus de 2 heures. La recette de Jeunet est assez simple : j'utilise toujours les mêmes acteurs et je change simplement d'histoire.