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THE-CHECKER
113 abonnés
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1,0
Publiée le 3 mars 2012
Evocation très ambigüe de la problématique communautaire aux USA, Do the right thing ressemble de prime abord à une comédie sociale farfelue, tant les personnages qu'il dépeint semblent n'être que la caricature d'une diversité maladroitement retranscrite sur grand écran. Et pour cause! Non seulement Spike Lee semble se complaire à ériger l'oisiveté comme valeur morale, du moment qu'elle est pratiquée par ses "frères Blacks" (le clodo,les pochetrons, le simili autiste fan de Public Enemy...), mais pire encore celle ci est bizarrement opposée à la valeur travail, sournoisement présentée comme l'arme de l'envahisseur étranger (Italien, Coréen) au sein d'une communauté noire réduite politiquement à sa plus simple expression (la revendication de la photo d'un noir dans la pizzeria!!) A la limite du Burlesque (involontaire bien sûr), le film se vautre in fine dans le dégueulasse le plus sordide, ou comment attiser la haine chez le mouton persuadé de trouver dans l'expression de sa connerie profonde la légitimité de sa lâcheté morale, confondant allègrement l'ingratitude avec le courage (le double jeu à gerber du personnage de Spike Lee acteur/réalisateur, personnage Ô combien vil, incapable de se comporter comme un homme auprès de sa famille mais qui s'imagine pertinent en brisant la vitrine de son employeur, pourtant plein d'attention à son égard...) et présentant de façon très manichéenne les gentils insurgés contre la méchante flicaille New Yorkaise, forcément blanche et raciste... En bref, à considérer le film en écho aux deux dernières citations de Martin Luther King et Malcolm X (dont Spike Lee allait adapter l'autobiographie peu de temps après) ,on se demande où ce Do the right thing veut vraiment en venir tant il s'évertue à prêcher tout et son contraire. Et pour un type qui prétend rouler pour les siens, dans la symbolique, il semblerait que ce soit plus confortablement installé au volant de sa grosse berline que serré dans un bus de Banlieue en compagnie de sa communauté à laquelle, par ce film, il ne rend absolument pas service!!
Une chronique - inspirée d’une histoire vraie mais en la déformant complètement - de la vie d’un quartier noir de Brooklyn dans les années quatre-vingt. Il y a bien des personnages pittoresques, quelques situations savoureuses et de bons acteurs (Danny Aiello surtout) mais l’ensemble manque profondément d’unité et surtout le message est complètement brouillé… Spike Lee interprète lui même le personnage clé de l’intrigue, hystérique et malsain au possible, qui va déclencher un véritable carnage pour des motifs pour le moins douteux… Film en forme de thèse raciale ou film raciste ? On a du mal à se décider mais j’avoue avoir ressenti un certain malaise devant cette incitation à la haine… Pour le reste, la réalisation est quelconque et la bande son insupportable… Mais ça, je reconnais que c’est une question de goût !
4 763 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 8 février 2021
Commençons par le personnage principal un Noir fauteur de troubles qui en mangeant une part de pizza ne remarque aucune photo de Noir sur le mur. Que fait-il il veut inciter à une émeute contre le propriétaire. Je me demande ce qu'il aurait fait si la pizza n'avait pas bon goût. Et puis il y a le personnage de Radio Rahim qui pourrait aussi bien être mort parce que la seule chose qu'il fait est de jouer la même chanson toute la journée et d'avoir l'air méchant. Et puis il y a le personnage de Mook un employé fainéant et paresseux qui incite à une émeute contre son propre lieu de travail. Il a ensuite le culot de revenir le lendemain pour demander son salaire. Cette scène aurait été géniale si Sal avait battu Mook mais au lieu de cela il l'a payé. Même la royauté hollywoodienne comme Ossie Davis est reléguée en ville ivre. La plupart des gens pensent que c'est le but que Mook avait une vision tordue des choses. Je ne suis pas d'accord je pense que Spike Lee disait qu'en fin de compte la pizzeria devait être démolie et que la foule faisait ce qui était juste et justifié. Mon interprétation des citations à la fin est que la première citation fait référence aux actions barbares de la police et la seconde (la citation sur la légitime défense) à la démolition du restaurant de Sal. Une démolition qui à mon avis était totalement injustifiée...
JUNGLE FEVER. Une version française décevante, et aucune issue de secours. Malgré le talent de Spike Lee et son sujet chaud bouillant, je suis passé à coté.
Un film très théâtral, sans doute trop. Une partie du casting est réussie avec des personnages bien écrits et bien interprétés. Par contre certains personnages, eux, vont à l'encontre de ce qu'ils sont supposés représenter. Par la suite l'œuvre se révèle mal dirigée avec un scénario non fluide proposant régulièrement des scènes souvent hors sols n'arrivant pas à s'intégrer dans l'ensemble et qui s'oppose au but du film, sans oublier des dialogues parfois sans logiques. Le passage d'une ambiance avec un bel vivre-ensemble à une situation d'extrême violence se passe en peu de secondes. Certains personnages changent de caractère à une vitesse extrême rendant la situation peu logique. Un manque de développement psychologique. Sans oublier des arguments proposés sans réels fondements. L'ensemble faisant un film créant une sorte d'effet boomerang.
Une heure quarante cinq de mise en place, durant laquelle il ne se passe pas grand-chose si ce n'est un enchainement de saynètes sans grand intérêt, pour quinze minutes « d'action ». Qui plus est, le message délivré par Spike Lee est au mieux très ambiguë, au pire franchement malsain. Décevant.
décevant ce film ça démarre bien et au bout de 40 minutes on se demande ou est l'histoire de ce film le scénario est aux abonnés absents le doublage des voix et une catastrophe les dialogues sont pauvres bref pas terrible ce film