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    La Porte du paradis
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    162 critiques spectateurs

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    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2013
    Des très belles scènes, une superbe photographie et des acteurs excellents (Isabelle Huppert se débrouille très bien). Malheureusement l'histoire se perd beaucoup trop dans son trio amoureux et en oublie un peu de traiter le vrai sujet : le traitement réservé aux pauvres et cette terrible liste de noms.. Je comprend que 3h30 puisses rebuter, mais on ne ressent pas vraiment d'ennui tout le long et on est happés par l'histoire.
    Très belle restauration d'un film qui mérite beaucoup plus de spectateurs.
    Guillaume182
    Guillaume182

    133 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2013
    Début de semaine je regarde le programme de mon cinéma préféré et je vois la photo de l'affiche de ce mystérieux film "La porte du paradis" et rien que l'image et le titre m'ont donné envie de voir le film.

    J'ai lu quelque part qu'il s'agissait du plus gros flop d'Hollywood.

    Moi ce qui m'étonne c'est qu'un film avec autant de liberté et qui critique les Usa ait bénéficié d'autant de moyen.

    Flop au box office et flop pour les critiques, alors qu'aujourd'hui le film est considéré comme un chef d’œuvre absolu et c'est ce que je pense.

    Ca me conforte dans l'idée que certains films ont besoin de temps pour être apprécié et que les critiques ne servent finalement pas à grand-chose à part influencer les avis des gens, heureusement il existe des gens qui font de bonnes analyses.

    J'ai rarement vu un film aussi fort et qui arrive à bien retranscrire la tristesse de la vie.

    Les Usa, un pays crée par des émigrants après avoir volé, diviser, tuer et exterminer les cultures des Amérindiens, ceux qui ont fait fortunes gardent jalousement leurs terres, qui son arriver dans le pays de la liberté en fuyant le vieux continent ce sont ces mêmes personnes qui divisent et tuent les nouveaux émigrants.

    Le chemin vers la porte du paradis ne fait pas rêver, mais c'est les hommes qui rendent la vie cruelle.

    Ils se battent pour la terre, alors qu'il y en a tout autour d'eux et les riches n'en s'en servent presque pas.

    Ils se battent dans une nature riche et belle.

    Même l'amour semble compliquer.

    Un combat entre le rêve et la réalité.

    Dans tout ce chaos il y a aussi l'homme qui contemple et qui ni peut rien interpréter par John Hurt.

    Les dialogues sont très intelligemment réfléchie, d'ailleurs j'adore cette réplique de John hurt pendant la bataille finale " Ils sont trop nombreux. Ce n'est pas comme les Indiens. Vous ne pouvez pas tous les tués cette fois."

    Et il ne faut pas oublier que même si le film prend des libertés avec la réalité historique, il raconte une histoire vraie.

    Un film sur la vie et sur le temps qui passe.

    Une méditation intimiste et contemplative sur les ambiguïtés du sentiment, la difficulté d'être, le passage du temps.

    Critique sociale, de l'Amérique et film romantique et lyrique.

    Tellement de choses dans ce film, je pourrai écrire des pages entières, mais je préfère épargner aux gens de me lire avec mon orthographe de collégien.
    Formidablement bien filmé et réalisé. Merci Cimino!
    Une photographie sublime

    Cerise sur le gâteau les acteurs sont excellents.

    Kris Kristofferson, un acteur bouleversant dans ce film avec un regard plein de mélancolie, de bonté et de tristesse que je reconnais aujourd'hui que chez Ryan Gosling.

    Christopher walken et surtout Isabelle Huppert dont je crois que c'est le premier film que je vois, j'avoue que dans ce film c'est une très grande actrice, belle, forte et fragile en même temps et surtout naturelle.
    On peux dire ce qu'on veux sur les Américains, mais ils sont quand même capable de pas mal d'autocritique dans le cinéma.

    Un chef d’œuvre absolu.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2013
    Un western qui possède certes une photographie absolument fantastique et un casting incroyablement imposant mais dont la mise en scène se révèle trop cérébrale, ennuyeuse et pleine de longueurs qui affaiblissent l'ensemble. Une promesse charmeuse mais au final une grosse déception.
    Desman
    Desman

    8 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Du grand spectacle dans le plus pur style Cimino. La bande-son est magnifique, surtout la première heure, dommage qu'elle soit de moins en moins présente par la suite. Les deux scènes de 'bal' sont des grands moments de cinéma.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2014
    Whaou ! En voilà un immense chef-d’œuvre ! Tout commence à Harvard, dans une longue séquence qui a peu de rapport avec la suite du film, et qui pourtant pèsera sur tout le reste. On rencontre les personnages pour la première fois, s'amusant pour la dernière fois. Rien qu'avec cette superbe ouverture, Michael Cimino prouve qu'il est un maître de la mise en scène, et sait mieux que quiconque filmer des scènes de groupe, comme celle du mariage de "Voyage au bout de l'enfer". Après cette introduction, les protagonistes sont désormais adultes, et leur insouciance est derrière eux ; le monde est cruel et mesquin, mais les instants de grâce et de poésie sont toujours présents, même au sein d'une maison close. La reconstitution est très belle, avec une image un peu désuète augmentant le caractère nostalgique d'un monde qui touche à sa fin. Cimino sait étirer les plus belles scènes, s'attarder sur les moments de joie mais aussi de désespoir, suivre les personnages dans leurs habitudes quotidiennes, leurs disputes et leurs danses. En cela, le réalisateur est bien un cinéaste naturaliste, et même un cinéaste social tant les vérités qu'ils expose sur la lutte des classes sonnent justes. Il est ainsi rare de ressentir un sentiment de révolte aussi profond que celui qui peut animer le spectateur devant "La Porte du Paradis".
    La musique, heureusement, adoucit les mœurs : elle est au diapason du naturalisme, triste et charmante, à tel point qu'on sent que les personnages la vivent vraiment. Quant aux acteurs, Kris Kristofferson, Isabelle Huppert et Christopher Walken, ils sont vrais et magnifiques, et sont secondés par d'autres rôles admirables, ceux de Brad Dourif, John Hurt et Sam Waterston en tête. Celui-ci incarne d'ailleurs l'un des antagonistes les plus détestables vus au cinéma, représentant le capitalisme sauvage dans toute sa cruauté. Sans doute était-ce trop pour les Américains qui ont préféré censurer le film...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 mars 2013
    3h36 mémorables d'une fresque épique, sociale, humaine, romantique, libertaire... belle!
    Les costumes, les chevaux, le jeu des acteurs, la nature...
    Une réflexion sur la vie, le temps, l'amour, les classes sociales (pour ceux qui y croient)...
    Osez les 3h36, vous recevrez une belle claque et vous aimerez ça.
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Très content d'avoir pu enfin voir ce film au cinéma. La restauration est pas mal, concernant l'image c'est assez inégal, mais le traitement sonore, lui, est excellent. Profitez-en tant qu'il est encore temps.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mars 2013
    Vu pour la première fois dans la sortie début 2013 de la version "montage du réalisateur". Un film grandiose, grandiloquent, démesuré, jusqu'à l'excès (la dernière partie est hypertrophiée). Une oeuvre sublime de beauté visuelle avec des plans extraordinaires, des couleurs magnifiques, une cinématique de l'action ahurissante. CIMINO joue avec le rythme des séquences qu'il alterne entre intimisme lent et scènes collectives furieuses . K. KRISTOFFERSON et I. HUPPERT jouent merveilleusement, C. WALKEN est beaucoup moins convaincant. Il y a une excellente peinture politique, économique et sociale de l'Amérique de la colonisation du Far West, très iclonoclaste. Il reste que l'ambition du réalisateur étouffe un peu le film et qu'il n'arrive pas, malgré les très nombreux points communs, à égaler son précédent, qui demeure son chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 mars 2013
    On va dire que les 3h40 passent sans vraiment que la fatigue ou l'ennui prennent la pas. Mais le problème est que le film est pourrit par des défauts assez impressionnant.

    Alors que le séquence d'ouverture met dans l'ambiance, installe les personnages et le contexte, le spectateur est vite déconcerté quand arrive les 3 heures se déroulant dans l'ouest. La première incompréhension est le fait que l'un des personnages central (Billy) de la première partie devient insignifiant. C'est peut-être à l'image de la déchéance de celui-ci mais impossible de ne pas y penser. Après, il y a ce triangle amoureux qui par rapport aux évènements historique prennent une place plus importe et fait traîner cette situation en longueur. Une histoire d'amour parfois répétitive qui ne laisse jamais les autres personnages (immigrants) s'exprimer dans cette guerre violente qui les attends.

    Dans un autre contexte, je compare cette fresque à Il était une fois en Amérique, mais le différence et que le film de Leone insuffle une dimension dramatique qui emporte le spectateur dans des émotions très fortes. Le film de Cimino se contente d'essayer d'attirer l'empathie aux travers de l'amour. C'est con parce-que le casting est excellent et Isabelle Huppert juste exceptionnelle. La réalisation est très bonne et la photo magnifique. Malheureusement la musique intervient assez rarement et c'est bien à ses moments là que le film prend une dimension tout autre.

    Autre chose, les évènements ne sont pas toujours très clair, on ne comprend pas pourquoi les gens ne s’inquiète pas plus rapidement. Du coup, cette révolte ne se joue véritablement que dans la dernière heure du film et la séquence de la bataille prend des allures parfois ridicule. On va dire que sur la forme le film est intéressant, mais sur le fond sa manque juste d'enjeux pendant les 2 premières heures du film et que finalement les personnages manquent tous de profondeur. C'est une page sombre (encore!) de l'histoire de l'Amérique racontée avec beaucoup de maladresse et laissant ainsi le spectateur perplexe.

    Cependant, je demande à revoir pour la simple et bonne raison que maintenant je sais à quoi m'attendre. Pas sûr qu'y adhérer beaucoup plus mais je suis curieux.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2013
    Michael Cimino a pris quelques libertés avec l’histoire en modifiant un peu la chronologie des véritables événements connus sous le nom de « bataille de Johnson County ». La trame historique lui sert en creux à dresser le portrait d’une Amérique certes pionnière, mais aussi particulièrement cruelle et fermée à l’idée de partager ses prérogatives et de voir ainsi diminuer l’étendue de ses privilèges. Le film met notamment en rivalité James Averill et Billy Irvine, son ancien condisciple de Harvard, qu’il retrouve vingt ans plus tard, de plus en plus alcoolique et désillusionné, parmi les membres de l’Association des éleveurs de bétail qui sont à l’origine de la guerre sanglante qui dévaste le comté de Johnson en 1890. Deux autres personnages ont un rôle d’envergure dans l’histoire : d’une part, Ella, prostituée d’origine française, que Averill exhorte à fuir avant l’arrivée du conflit qu’il pressent et redoute ; d’autre part Nathan Champion, homme de main du syndicat des éleveurs, chargé des basses besognes, amoureux de Ella qu’il veut épouser. À côté de la lutte politique, le réalisateur installe une deuxième rivalité, personnelle et sentimentale, contaminée en quelque sorte par la première.

    Le film est découpé en longues séquences. D’abord, la remise des diplômes à Harvard avec le discours (en version intégrale pour la ressortie) de Billy Irvine, spirituel et acide, déjà en proie aux doutes sur ses capacités futures à agir et sa certitude désespérée qu’il ne fera que respecter les traditions en répétant les actions de ses aînés. Vingt ans plus tard dans le Wyoming (faut-il y voir là une coïncidence ou un clin d’œil à l’œuvre phare d’Alexandre Dumas ?), sont tour à tour enchainées les scènes des réunions de l’Association, du commerce de Ella au bordel local, des événements anticipant la guerre à venir et enfin du combat lui-même. Enfin l’épilogue nous transporte en 1903 au large de Newport (Rhode Island) où James Averill, seul survivant, est plongé dans ses douloureux souvenirs, dévasté par la mort de Ella. En réalité, les deux amants furent pendus un an avant la révolte des immigrants.

    Il est incontestable que Michael Cimino fait preuve d’un talent de metteur en scène et de directeur d’acteurs hors du commun, aussi bien dans les séquences de foules (réunions, bals et combats) que dans les moments plus intimistes (les conversations entre Ella et ses deux amoureux rivaux). Le motif de la ronde est récurrent : les jeunes gens à la cérémonie de fin d’études valsent avec énergie ; et les chariots des immigrants encerclent les éleveurs dans une révolution qui tourne au massacre et à la boucherie. On est bien là devant une immense fresque mais qui, en dépit de ses morceaux de bravoure, s’avère plus modeste, moins épique et grandiloquente qu’on aurait pu l’imaginer. Peut-être aussi La Porte du Paradis ne parvient-il pas à atteindre un état de grâce, à toucher au sublime, à tutoyer les cieux. Peut-être aussi, dans une esthétique qui fait la part belle aux clairs-obscurs et à la lumière oblique, aux couleurs presque surnaturelles (les pâturages du Wyoming semblent être des pelouses synthétiques) le film a-t-il un peu vieilli. La musique de David Mansfield sonne pompière, surlignant les effets et les séquences à grand spectacle.

    La longueur du film qui résulte avant tout de l’étirement des scènes que certains assimilent volontiers à du remplissage, sinon du vide, si elle donne au spectateur le temps de s’installer et de vivre au final une expérience inhabituelle, ne trouve pas de justification intrinsèque : aussi bien la durée aurait-elle pu être de moitié ou du double. L’œuvre maudite, auréolée de sa propre légende, appartient dorénavant au mythe du cinéma – un peu comme La Nuit du chasseur. À revoir l’un et l’autre, y compris dans leurs versions actualisées et modernisées, on s’aperçoit des défauts et on demeure circonspects sur ce statut qu’a hérité La Porte du paradis. En ce qui me concerne, je suis resté davantage sur le seuil, attendant sans être satisfait, le souffle et l’émotion qui m’emporteraient. Ni l’un ni l’autre, si tant est qu’ils participent du film, ne m’ont jamais vraiment atteint.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    3h30, ça fait peur. Plus la réputation qui va avec, un truc en roue libre réalisé par un mégalo, ambiance fin seventies dépressives...
    Bon erreur , une génération de critiques et de spectateurs sont passés à coté d un grand spectacle qui prend aux tripes, un grand huit avec des changements de rythmes, de tonalité qui emportent.
    Fresque politique, western, love story de la matière pour au moins 3 films
    Et en prime une isabelle Huppert lumineuse et pas le moins du monde névrosée !
    Bref un miracle
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2013
    magnifique restauration de ce monument, bien supérieur au souvenir assez vague de vision antérieure (à la télé?). C'est à voir absolument et pas le moindre ennui pendant plus de 3h30...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Ce film est superbe. mais attention il faut vraiment beaucoup aimer le cinéma. Il dure 3h37! on sent la patte de Cimino. On prend un long plaisir a voir ce film.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2013
    Certes, c'est un morceau de l'histoire du cinéma. Il est intéressant de voir ce film pour sa vision très noire de l'Amérique des pionniers, pour son aspect documentaire, pour le rôle tenu par l'étonnante Isabelle Huppert. Mais pour le reste, il est difficile d'adhérer à cette histoire irrationnelle où l'on ne comprend rien aux motivations des personnages et qui culminent dans un excès final qui est lui-même d'une irrationalité absolue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2013
    "la porte du paradis"
    mise en scène superbe, musique et lumière extra,
    acteurs époustouflants.. splendide.
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