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    La Porte du paradis
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    162 critiques spectateurs

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    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 février 2014
    Ce film qui se veut une grande fresque historique est trop ambitieux. On peut distinguer 2 parties distinctes. La première plantant le décor, avec de somptueux paysages et des magnifiques décors est très agréable à voir malgré de nombreuses longueurs. La seconde, plus dynamique, est franchement décevante. Les combats et les sentiments rappellent plus les films d'après guerre que ceux des années 80 et on tombe dans la mièvrerie. Après "yoyage au bout de l'enfer", le scénario tombe à plat. Il ne suffit pas de retracer une époque floue et de distiller quelques faciles sentiments pour faire un bon film. Isabelle Hupert est rayonnante et sa présence sauve un peu le film. Parce que 3H37, c'est long, très long.
    CH1218
    CH1218

    207 abonnés 2 904 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2014
    Tout le monde connait les déboires de ce film maudit : la mégalomanie de son réalisateur, son budget explosé et son planning de tournage largement dépassé. Descendu à sa sortie par les critiques avant son échec cuisant au box-office, malgré un retour à la table de montage et une nouvelle version allégée de 300 coupes qui ne sauva pas United Artist de la faillite. Avec ses prises de vue de toute beauté, sa photographie pleine de poussière et d'effets de luminosité, ainsi que le soin apporté aux décors, «La Porte du Paradis» est une réussite visuelle. Ce n’est pas la longueur du film qui m’a le plus dérangé mais le peu d’intérêt suscité par la trame amoureuse autour du trio interprété par Kris Kirstofferson, Christopher Walken et Isabelle Huppert. La caméra de Michael Cimino prend alors beaucoup trop de temps sur ces personnages-là au lieu de nous conter cette tragédie basée sur des faits historiques peu glorieux. Vu dans sa version remasterisée, ce film n'est ni mauvais, ni un chef d'oeuvre, juste un bon western épique.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 janvier 2014
    1980. Michael Cimino, auréolé du triomphe cinq fois oscarisé de The Deer Hunter, se voit mandaté par le studio United Artists, qui, tout confiance en cette étoile montante lui offre un budget de 40 millions de dollars (somme considérable pour l'époque) ainsi qu'une grande liberté artistique pour dessiner La porte du paradis. Problème, Cimino abuse sans doute de cette liberté, présentant d'abord ce Heaven's gate dans une version de 5 h 25, qui sera finalement charcutée jusqu'à voir sa durée diminuer de près de trois heures. Le résultat est un bide à la fois commercial et critique, un camouflet sans doute dû à un message incompris et des longueurs paralysantes. On retrouvait pourtant la patte de Cimino à travers une violence sans concession, une veine naturaliste certaine et un vrai jusqu'au-boutisme scénaristique. Problème, cela mis à part, on ne retrouve pas grand chose de Voyage au bout de l'enfer et de son souffle émotionnel, et c'est à cet égard que je donne davantage raison aux sceptiques qu'à la foule de cinéphiles qui crient aujourd'hui au chef-d'oeuvre. Sans âme, à l'image de sa BO placide, Heaven's Gate s'étire mollement et, semble t-il, indéfiniment. La durée par d'aucuns jugée excessive, n'est pas en elle-même le problème, d'ailleurs due en partie à des plans prolongés, marqueurs d'une volonté d'imprégner le spectateur de la situation. Cependant, elle renforce l'impression d'apathie émotionnelle qui se dégage de l'ensemble, Cimino s'avérant incapable d'exploiter la force de son scénario, probablement à cause de la langueur qu'il veut à travers sa mise en scène conférer à cette époque, pour en briser les mythes. Car non nous dit Cimino, les USA ne se sont pas construits sur la base d'hommes dynamiques et de leur esprit d'entreprise, mais plutôt sur celle de massacres, de vols et de rapines. Le message, en tout cas, est très intéressant, à l'opposé des fondements même du genre, ce qui vaudra au film d'être avec à propos qualifié d'anti-western. Le problème, c'est qu'en même temps d'enterrer le western, Heaven's Gate a également enterré son auteur. Brisé par la critique, Michael Cimino ne refera surface qu'à grand peine, ne brillant plus depuis que par l'Année du Dragon, policier de 1985 faisant au demeurant davantage figure de braise que de nouvelle flamme. Immunisé semble t-il, contre les nuages qui assombrissaient le ciel de Michael Cimino, Christopher Walken restait quant à lui au contraire au firmament, brillant par sa belle gueule et son talent incontestable. Le reste du casting s'en tire également plutôt bien. Mais dur d'émouvoir ou de révolter quand on n'y met pas assez de conviction. Voilà pourquoi, à mon avis, et encore légèrement sous le coup de la déception, ce qui aurait pu être un grand film de l'est pas. Le paradis n'est pas loin, mais à mon grand désarroi, j'en suis resté sur le seuil.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 janvier 2014
    1870, université de Harvard, James Averill et William Irvine célèbrent l’obtention de leur diplôme. Vingt ans plus tard ils se retrouvent dans le Wyoming. Averill est devenu Sheriff du compté de Johnson, tandis que Irvine est devenu éleveur. Un conflit éclate entre les éleveurs et les nouveaux immigrants qui viennent d’Europe de l’est qui sont accusés de vol et d’anarchisme. Une liste noire de noms des immigrants est établie et les éleveurs engagent des mercenaires pour les éliminer. Cinéaste maudit, Michael Cimino réalise ici le film qui a causé la ruine de United Artist et mis fin à certain âge d’or du cinéma Hollywoodien. Cimino bouleverse les codes du western et d’un aspect presque conventionnel de l’histoire américaine. Il s’appuie sur un fait divers et une face méconnue de la conquête de l’ouest. Difficile de classer ce film dans une ou l’autre catégorie, même celle du western. Il y a du Visconti, du Lean et du Tolstoï dans ce chef d’œuvre de Cimino. Le réalisateur démystifie cette légende de l’ouest américain, ce paradis qui est alors couvert de sang, la nature n’étant alors pas le principal obstacle à l’arrivée des immigrants qui sont d’une certaine façon rejetés. La porte du paradis fait partie de ces films dont au cours desquels on ne regarde jamais sa montre et où le temps passe en un éclair. Une gifle comme on aime en prendre au cinéma, un film qui dérange dans une violence sombre et dérangeante. Le scénario est en lui-même très simple et tient en deux lignes. Cette simplicité fut l’une des sources de critiques, mais elle permet de mettre en avant la violence tant dans les combats que dans la peur et instaure une tension permanente. Le triangle amoureux autour des personnages de James Averill, Nathan Campion et Ella Watson ne laisse jamais l’action principale du film au second plan. Leur histoire s’incère parfaitement dans une tragédie qu’aucun d’entre eux ne peut éviter mais dont ils sont tous victimes. Même si la version longue de 3h30 est sublime on regrette un peu la mise en retrait du personnage de William Irvine, joué par John Hurt. Ce personnage méritait plus d’approfondissement, ce qui devait être le cas dans le premier montage de près de 5 heures de Cimino, une plus grande présence d’Irvine pouvait ainsi donner plus de profondeur et de lien avec la scène d’ouverture du film. Si le casting est remarquable, une mention particulière pour le très charismatique Kris Kristofferson. Un film exceptionnel qui retrouve progressivement sa place parmi les plus grands chefs d’œuvre du cinéma.
    Henri L
    Henri L

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    Un petit peu long c'est vrai, mais il y a des scènes grandioses, la fin sur le bateau, pas trop compris.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Rarement un film a porté une vision aussi noire de la conquête de l'Ouest et de la construction des États-Unis. Western sur la forme, anti-western sur le fond, La Porte du paradis est un film monstrueux sur la réalité derrière le mythe, sur les idéaux déchus. Cette porte du paradis, sensée donner accès au rêve américain de liberté, de propriété et d'enrichissement, dans un bon melting-pot, est ici la porte d'un enfer pour nombre de migrants, condamnés à une vie de misère dans un cadre de non-droit. Cimino dépeint un Ouest où la sauvagerie s'épanouit entre colons, sur fond de lutte des classes, de racisme et de violence. Il évoque la naissance d'une nation, confuse et peu glorieuse, fondée sur le mensonge, le vol et quelques pratiques fascisantes... Pas étonnant que ce concentré de mauvaise conscience ait tant déplu à sa sortie aux États-Unis.
    Avec le recul, on reste scotché par l'ambition, l'audace, de ce film vaguement mégalo mais absolument cohérent dans sa vision jusqu'au-boutiste, vision historique, politique, sociale que Cimino déploie magistralement dans une double direction, intime et spectaculaire. Il creuse magnifiquement deux sillons, l'expression d'une violence quasi ontologique, chaotique et absurde, et le lyrisme amer (lyrisme de l'échec), là où un Robert Altman, autre réalisateur états-unien attiré par le versant fangeux ou mensonger de l'histoire US (John McCabe, Buffalo Bill) préfère l'ironie. Puissant narrativement, ponctué de scènes chocs (le suicide de la femme après la bataille, le dernier règlement de comptes), ce film est aussi une réussite esthétique : superbe lumière, cadres-tableaux, amples mouvements de caméra, douceur des scènes d'intérieur... À classer dans la catégorie des grandes oeuvres maudites.
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2016
    A la fin du xixe siècle, dans le Wyoming, des éleveurs américains décident, avec l'aide de l'Etat, de dresser une liste noire et d'exterminer les petits fermiers immigrés. S’inspirant de ce fait divers, Cimino livre une fresque grandiose et baroque à la photographie splendide et à la mise en scène extrêmement soignée, boostée par un gros casting. Le film qui le ruina.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    C’est l’un de ces films qui aujourd’hui fait toujours parler dans les chaumières d’Hollywood. La ruine d’un producteur, l’échec du film, un casting prodigieux et une histoire qui pendant plus de trois heures nous refait le coup du rêve américain qui se délite. Et de manière très violente que Cimino saisit aussi bien que pour « Le voyage au bout de l’enfer ». Le brio de la mise en scène lié à l’esthétisme du cadrage - panoramiques et décors soignés - confèrent à l’ensemble un je-ne-sais-quoi de grandiose, épique, époustouflant…

    Avis bonus Une longue interview, passionnante, de Cimino, le point de vue des comédiens, tout aussi intéressant ...
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2013
    Je me plais toujours a regarder les critiques négatives afin d'augmenter ma misanthropie.
    Nous voila en face d'un chef d’œuvre et je ne supporterai pas que l'on dise du mal de ce film, tout comme "The Deer Hunter".
    C'est un film complexe et mature, peu de monde pourront l'apprécier à sa juste valeur.
    Olivier Ferry
    Olivier Ferry

    4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2013
    Peu être un chef d’œuvre pour les initiés mais difficile d'accès pour le grand publique
    La version courte est déjà trop longe; mais mérite peu être un deuxième visionnage.
    cpele
    cpele

    9 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2013
    Difficilement accessible mais intéressant. La version longue est à regarder en plusieurs fois, comme une mini-série.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Très beau film en version longue (3h30), avec de superbes scènes de tendresses, et de grandes scènes d'actions. Isabelle Huppert est émouvante. J'ai particulièrement apprécié les jeux du cinéaste avec la fumée, la vapeur, le brouillard. Une épopée gigantesque.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2013
    Excellent en tous points : ce film est un chef d'œuvre et une démonstration artistique et historique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Après avoir vu l'excellent The Deer Hunter et après m'être renseigné sur la carrière de Michael Cimino, je dois avouer que j'étais curieux. Heaven's Gate était-il si désastreux que ça ? Première remarque : 3h37 c'est beaucoup trop long pour ce film, par conséquent il y a beaucoup de remplissage, et c'est une des faiblesses de ce film. Une des autres faiblesses de Heaven's Gate, c'est son contenu idéologique. C'est très intéressant, loin d'être idiot, mais dans son contexte (Guerre Froide), il était évident que le film allait être massacré par la critique... On peut donc reprocher à Michael Cimino d'avoir été un peu naïf (même si la critique est revenu depuis sur son jugement hâtif), mais certainement pas d'avoir raté son film. Les seconds rôles sont tous brillants et particulièrement bien choisis, je pense notamment à Mickey Rourke, Jeff Bridges et John Hurt. Kris Kristofferson, que je connaissais surtout pour son oeuvre en tant que singer-songwriter, se révèle à la hauteur de ce projet fou, c'est une vraie révélation. Isabelle Huppert est très touchante... Quant à Christopher Walken, sa prestation est franchement remarquable. Bref, le casting est parfait, et tous les acteurs sont très bien mis en valeur par la mise en scène. La director's cut d'Heaven's Gate est sortie cette année, la presse est unanime : ce film est un chef d'oeuvre et la version de 1980 a injustement ruiné les carrières cinématographiques de Michael Cimino et Kris Kristofferson. Cimino n'a pas réalisé un film depuis presque vingt ans. Espérons que la réhabilitation de ce film le poussera à redonner une chance au cinéma...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    600 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    J’avais vu ‘’ Heaven’s Gate’’ à sa sortie et n’en avait pas gardé un bon souvenir étant déçu par la mise en scène approximative, la longueur des plans de dialogues et la violence gratuite de quelques scènes. Il faut dire que j’en attendais beaucoup suite au choc reçu par ‘’Voyage au bout de l’enfer’’ qui nous avait tous bluffé. Trente ans plus tard, c’est pire et je comprends pourquoi il a coulé à lui seul ‘’Unided Artist”. Dans la version longue de 3 h 30, il n’y a rien à sauver, les couleurs sont délavées, le cinémascope mal utilisé, les dialogues embrouillés, aucune émotion et rien à retenir du coté historique puisque tout ou presque à été transformé par Cimino auquel il ne reste q’un mérite: avoir eu le courage d’attirer l’attention sur un épisode crypto-marxiste des états unis s’étant déroulé au Wyoming.
    Ce qui faisait la force de son film précédent est absent malgré un énorme travail de préparation. Le coté épique, voir lyrique a disparu et quant au roman d’amour à trois, c’est un désastre. Nous adorons tous notre Isabelle Hupert mais elle n’est pas faite pour montrer ses fesses et encore moins pour jouer une prostituée doublement amoureuse. De plus la faire passer d’un chariot emballé sur le col du cheval cela n’a plus aucun sens dans un film qui se complaît dans un réalisme sordide. Cimino a mis tout son cœur dans ce film, il en a trop fait : tourner 240 heures de pellicules n’est pas raisonnable, un artiste ne procède pas ainsi et ne retouche pas sans cesse son oeuvre pour faire une épopée, seule ressortira la nostalgie . Cette erreur hélas lui aura coûté démesurément, il avait tout en lui pour tirer vers le haut le cinéma américain qui ne s'en ai jamais remis et depuis ne fait que des choix financiers.
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