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    La Porte du paradis
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    162 critiques spectateurs

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    patrice vatan
    patrice vatan

    11 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2022
    Si une image résumait les 3 h 39 du film, ce serait ces immigrants slaves vêtus des soieries multicolores des bohémiens ahanant à crocher une araire dans le maigre sol du Wyoming auquel leur dénie le droit une association de gros éleveurs.
    Tableau qui fait penser à une toile fameuse de Rosa Bonheur sauf que les boeufs y sont remplacés par les immigrants.
    Ceux ci font l'objet d'une liste noire de 125 hommes et femmes à abattre, dressée par les éleveurs avec l'aval du Président de l'époque.
    On est loin d'imaginer la bronca que provoqua ce rappel d'un pan de l'histoire américaine ensevelie sous le tapis, lors de la première à New York en 1980, et Michael Cimino le premier qui s'étonnait que personne ne vienne boire le champagne à l'entracte.
    Le film sera retiré de l'affiche au bout d'une semaine.
    L'auteur tout juste célébré de Voyage au bout de l'enfer devint, le temps d'une projection, l'homme le plus détesté d'Amérique. Il galèrera six ans avant de refaire un film (L'Année du dragon).
    En marge de l'émouvant documentaire que Jean-Baptiste Thoret a consacré à Michael Cimino, en salles depuis le 19 janvier, quelques exploitants courageux et éclairés programment la version définitive de La Porte du paradis, revue par Cimino en 2012 et remastérisée en 2K.

    40 ans après avoir vu le film au Gaumont Les Halles (noté 8 sur 10), aujourd'hui sacrifié sur l'autel des Zara et consorts, je découvre un lieu surprenant, le Gaumont les Fauvettes dont les étonnantes superstructures de bois chevillé s'accordent aux cabanes de rondins et baraquements en madriers où vivent et s'ébattent Nate Champion et les prostituées de Sweetwater emmenées par une lumineuse Isabelle Huppert.

    Deux hommes ne demeurent pas de bois devant cette silhouette sculpturale dont Cimino ne laisse rien hors champ, Nate Champion (Christopher Walken) l'ambigu tueur du syndicat des éleveurs mais aussi l'ami de l'autre prétendant, James Averill (Kris Kristofferson), le shérif du Comté de Johnson engagé aux côtés des opprimés.

    La Porte du paradis frôle de peu le qualificatif de chef d'oeuvre absolu atteint par le film précédent de Michael Cimino, Voyage au bout de l'enfer, en raison des ruptures de ton induites par les relations intimistes entre Isabelle Huppert et Kris Kristofferson qui entravent le mouvement interne du film alimenté par la guerre que livrent les éleveurs aux immigrants, aboutissant à un massacre général.
    Situation qui, soit dit en passant, fait écho au débat identitaire dans la France d'aujourd'hui.

    Quoiqu'il en soit, on émerge de La Porte du paradis, sonné, hagard, battant le pavé de l'avenue des Gobelins en cherchant des yeux l'engin qui nous y a téléporté depuis les hautes terres du Wyoming, sous ces cieux démesurés que Cimino filme comme personne, passager du train qui stoppe, dans un ferraillement invraisemblable et des nuées de vapeur bouillante, sur le quai de la gare de Casper ; scène parmi plein d'autres qui nécessite l'achat d'urgence du DVD et sa dissection complète.
    ForestEnt
    ForestEnt

    2 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2021
    Ce film est-il un ratage complet ou un chef d'oeuvre assassiné parce que politiquement incorrect ? Le débat a fait rage pour de bonnes raisons, car il y a incontestablement de belles qualités formelles. Des images grandioses, de bons acteurs, des idées, une musique qui tient la route, un regard original, ...

    Néanmoins, je penche plus pour le ratage. Soit que Cimino ait pris le melon, soit qu'il ait été tétanisé par l'ambition de son projet, la mayonnaise ne prend pas. Ca prend trop le temps de cerveau du spectateur sans rien dire. Ca fait académique, artificiel. On sent trop que le type est en train de vous dire "regardez comme c'est beau" je fais un chef d'oeuvre.

    Disons-le clairement sans spoiler : il ne se passe rien dans plus de la première moitié. C'est excessif. Poser la fresque, c'est bien. Passer huit couches de peinture, c'est lourd. Cela dit, ça mérite de le voir pour se faire son idée soi-même.
    Stéphane R
    Stéphane R

    24 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2021
    De bonnes choses, comme ce contraste entre les débuts New England (de fait très old England, avec ses université calquées sur leurs illustres aînées, d'ailleurs Harvard est situé dans la ville US de Cambridge) où l'on côtoie l'élite de l'est, sa vanité, sa conscience de classe et la réalité midwest entre droit de propriété et immigration.
    Bonne interprétation également, la figure androgyne de Walken fait merveille entre Kristoferson et Huppert.
    Mais bien des aspects ternissent ce film : son révisionnisme historique, sa narration chaotique qui ne le rend guère palpitant, son irréalisme un peu pénible quand on connait les soins et le budget de la reconstitution (insupportable scène de valse millimétrée à Harvard).
    Belle histoire, qui aurait pu être plus belle, rythmée par ce Danube bleu symphonique à Harvard et dépouillé sur une pauvre guitare dans le Wyoming. De bonne idées, trop peut-être sans savoir renoncer afin d'élaguer et magnifier le récit
    Remi S.
    Remi S.

    19 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2021
    Des immenses fresques comme celle-ci, il n’en n’existe plus. *La Porte du Paradis* de Michael Cimino n’a pas peur de voir les choses en grand : et c’est bien cela qui le rend si passionnant ! On pourrait bien évidement y voir comme une prolongation de la foi imperturbable de John Ford – cinéaste que j’affectionne tellement – sur l’Amérique. Une Amérique qui se construit, et s’affronte constamment. *La Porte du Paradis* contemple les fondations, métamorphosant les grands espaces en un Grand Théâtre ! C’est comme un gout de liberté constant qui se mélange à la grande histoire. Mais *La Porte du Paradis* vient surtout prolonger toute la beauté qui ressort dans l’intérêt porté par Cimino sur l’humain. Après le terrible (mais remplie d’espoir) *Voyage au bout de l’enfer*, Michael Cimino continue de porter son regard épiquement humaniste : celui qui sait aimer et ainsi combat, menant inévitablement à la masse. *La Porte du Paradis* porte sur ces épaules une véritable révolution, dépassant même si l’on veut les frontières américaines. Cette fameuse masse, Cimino la laisse prendre l’entièreté du cadre et du temps. On pourrait même parler d’une grande et constante célébration, où les images dansantes de *La Poursuite infernale* de John Ford rentre comme en connexion avec celle de *La Porte du Paradis*. Michael Cimino laisse l’espace s’élargir, et le temps durer comme si plus rien ne pouvait arriver à ces personnages. C’est un cinéaste confiant, et magique surtout. Mais c’est bien dans la foi qu’il éprouve dans son histoire qui rend ses fresques inoubliables. Ils sont rares ces cinéastes américains à porter un aussi beau (et parfois critique) regard sur leurs pays : John Ford évidement, comme un grand chêne à la source des Cimino ou Eastwood.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 713 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 mars 2021
    La ville est remplie de nombreux piétons méticuleusement habillés et les rues sont remplies de chevaux et de buggys. Mon ami se met à rire de façon incontrôlable Je lui demande pourquoi j'ai raté quelque chose et il se ressaisit et dit tu dois plaisanter il n'y a même pas beaucoup de monde à Casper dans le Wyoming maintenant. Cela peut facilement décrire ce qui a mal tourné. Le réalisateur essaie désespérément de nous convaincre que ce film est très important et nous demande de penser qu'il est un génie absolu. Les acteurs prennent de longues respirations entre les phrases comme s'ils allaient s'étouffer alors que chaque plan est rempli de fumée ou de poussière pour nous donner le sentiment que c'est de l'art. Les intentions de Camino étaient honorables car il croyait vraiment réaliser un chef-d'œuvre. J'aurais seulement souhaité qu'il essaie de faire un bon western plutôt qu'un chef-d'œuvre alors ce film aurait peut-être pu marcher...
    Alasky
    Alasky

    360 abonnés 3 463 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2020
    Film fresque, véritable épopée de l'Histoire Américaine dans l'Ouest Sauvage. Je l'ai visionné pour la présence de la belle et jeune Isabelle Huppert. Le western était alors un genre depuis bien longtemps sur le déclin ; ce film est depuis lors un de ces "films maudits" sous-estimé selon moi.
    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2020
    Voilà donc le film maudit, celui qui précipita United Artists vers la faillite et empêcha Michael Cimino de tourner pendant des années. J'ai beaucoup aimé, tout est hors norme, la mise en scène (sublime), les paysages, la lumière, les acteurs. Et un scénario foisonnant, avec une étrange résonance sur l'accueil des migrants aujourd'hui. 3h39 vues d'une traite, certes il y a quelques longueurs, mais pas une minute d'ennui. Un western, mais surtout une fresque historique épique et grandiose, plus grand flop de l’histoire d'Hollywood, aujourd'hui culte. Magnifique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 059 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2020
    Comme il l’indique au cours d’un entretien avec Michael Henry Wilson, Michael Cimino ne fait pas un cinéma d’idées mais un cinéma de personnages, accorde une place importante, sinon centrale, à ses acteurs. Heaven’s Gate en est la preuve, puisque c’est bien le personnage qui tient ensemble toutes les époques, tous les lieux, toutes les situations mis en scène par le film, un personnage souvent pris entre deux eaux, indécis quant à son engagement dans une relation, incertain, usé par la vie. Le cœur d’Ella bat pour deux hommes, sommet d’un triangle amoureux dont la base virile reste néanmoins plus trouble qu’il n’y paraît – la lettre écrite parmi les flammes et adressée non pas à Ella, qui ne sait probablement pas lire, mais à James Averill – ; la fonction qu’occupe ledit James, à savoir shérif de son village, ne l’empêche pas de ressentir une lassitude qui augmente à mesure que croît son désarroi sentimental, de tomber dans l’alcool, de fuir le conseil municipal ; Nathan D. Champion hésite entre servir l’Association en commettant des meurtres et défendre la cause de celle qu’il aime et pour qui il a tapissé les murs de sa demeure. Aussi Heaven’s Gate prend-il la forme d’un grand bal dans lequel toutes les confessions religieuses, toutes les origines ethniques, tous les sexes valsent ou dansent montés sur des patins au son du violon et des autres instruments. Car ce n’est pas un hasard si le long métrage adopte pour titre le nom de la salle de fêtes où se tiennent débats virulents et divertissements : le film est tout entier à son image, soit un mouvement parfois imperceptible mais constant, long crescendo dramatique au terme duquel les amants gisent sur le sol de leur foyer, le shérif prend le large sans ne jamais cesser de regarder derrière lui cette femme, Ella, à la sensualité douce et voluptueuse. L’Histoire américaine apparaît telle une toile de fond devant laquelle s’assemblent, s’affrontent et tombent des personnages que Cimino filme avec passion et dirige à la perfection. La photographie signée Vilmos Zsigmond change chaque plan en petit tableau que nous pourrions contempler pendant des heures, portée par la belle partition musicale de David Mansfield. Heaven’s Gate est une œuvre-somme, inclassable parce qu’elle embrasse et épuise de nombreux genres, de la romance la plus pure au film de guerre en passant par le western, la comédie – l’ouverture et ses élèves perturbateurs, fin d’un âge d’innocence –, le drame, le brûlot social etc. Un immense film, aussi dense et inépuisable que le talent de ses acteurs.
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Pour traiter ce volet absolument passionnant de l’histoire de la conquête de l’ouest américain, Michael Cimino, dans ce film se livre à une opération qui relève en fin de compte plus du sabotage qu’autre chose. La responsabilité du désastre lui incombe t’elle ou la partage t’il avec les producteurs du film qui, semble t’il, ont sans scrupule, charcuté le montage? Difficile de savoir. Toujours est-il que le résultat est que la mise en scène est brouillonne ; de nombreuses scènes ont des longueurs complètement injustifiées, ne pouvant que susciter l’ennuie ; et d’autres scènes à l’inverse font l’objet d’ellipses qui ne font qu’entraver la compréhension normale du récit. Quand aux dialogues, ils semblent souvent amenés avec beaucoup de maladresse, comme qui dirait « parachutés ». Le magnifique trio que représentent Kristoferson, Walken et Huppert, ne sauve pas le naufrage.
    dagrey1
    dagrey1

    100 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juin 2020
    Nous sommes à la fin du XIXème siècle, la situation est critique dans le Wyoming où l'association des éleveurs reçoit carte blanche du gouvernement américain pour éliminer "125 voleurs de bétails/anarchistes supposés" dans une population immigrée originaire d'Europe de l'Est. La confrontation tournera au bain de sang et brisera le destin de bien des protagonistes de cette histoire.

    La porte du Paradis (Heaven's gate) est un western dramatique américain de Michael Cimino de 1980. Avant les "coupes" imposées par le studio, le film tourné par Michel Cimino durait 5 h 30 (!).
    Ce film de plus de 3h30 dans sa version longue est très librement adapté de la guerre du comté de Johnson qui opposa des propriétaires terriens (qui se considéraient comme natifs) aux familles immigrées d'Europe de l'Est, récemment implantées dans le Wyoming (A la suite de l'Homestead Act).

    Une page peu glorieuse de l'Histoire des Etats Unis

    Hyper réaliste quant à la violence et à la puissance du pouvoir et de l'argent, La porte du Paradis incarne le western désenchanté par excellence. L'oeuvre décrit l'entreprise d"éradication d'une population par un escadron de la mort au nom de l'intérêt de quelques uns. Si la première partie du film est un peu lente en dépit d'une réalisation qui magnifie les paysages, la seconde s'accélère et sombre dans la violence. Pour ces raisons et son réalisme contrarié, j'ai beaucoup apprécié ce western terriblement désenchanté et au déterminisme tragique mais ce ne fut pas le cas de tout le monde.

    Le pire naufrage de l'histoire du cinéma et un film maudit

    Auréolé par le succès de Voyage au bout de l'Enfer, Cimino s'est vu offrir un "pont d'or" par United Artists avec un budget illimité (44 millions de dollars après les "dépassements") pour tourner son western iconoclaste . Le film fut éreinté par la critique américaine et fut retiré de l'affiche au bout d'une semaine. On doit au film au moins partiellement la faillite de la maison de production United Artists. Michael Cimino s'est retrouvé "tricard" à Hollywood.pour des années. Il a du patienter 6 ans avant qu'on ne lui finance un autre film.
    Les sociétés de protection des animaux ont également dénoncé des mauvais traitements en série subis par les chevaux, poules et coqs sur le tournage.
    Les mauvais résultats au Box office ont aussi mis en berne le genre du western pour quelques années. Malheureusement, cet échec fit beaucoup de tort au courant Nouvel Hollywood et orienta le cinéma Hollywoodien des années 80 vers l'action et le divertissement, mettant un terme aux productions cinématographiques réfléchies et pessimistes des années 70.

    Le casting
    La porte du Paradis est tout sauf un film manichéen. Ses protagonistes sont traversés par des conflits intérieurs et des choix cornéliens à résoudre, notamment Ella (Isabelle Huppert), James Averill (Kris Kristofferson) et Nate Champion (Christopher Walken), prisonniers d'un triangle amoureux. On peut également citer John Hurt dans le rôle d'un éleveur, prisonnier de sa classe qui se noie dans l'alcool.

    La porte du Paradis est un un film sombre qui rappelle d'autres films originaux de cette époque comme le western mémoriel, Le soldat bleu.
    hephep
    hephep

    4 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Les étasuniens n'ont pas aimé la vérité. Tous les hommes, étasuniens ou pas, ont toujours eu du mal avec la vérité quand celle-ci ne leur plait pas. J'ai découvert et vu ce film 40 ans après sa sortie. Je n'en avais jamais entendu parlé. En le voyant, on comprend mieux la faillite du studio de cinéma. Malheureusement cela reste un film à voir sur grand écran. Ce que je n'ai pas.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Un chef d'œuvre absolu. Je ne comprends pas pourquoi il n'a pas marché lors de sa sortie. Ce western est une petite merveille. A voir la version longue V.O.S.T.F.R
    Caine78
    Caine78

    6 801 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2020
    Un peu moins sublime lors du second visionnage (notamment dû à sa durée), "La Porte du paradis" n'en reste pas moins un film important et extrêmement engagé dans sa volonté de montrer une partie très sombre de l'Histoire des États-Unis. Quelques scènes sont extraordinaires, l'interprétation exceptionnelle et on n'oubliera pas la merveilleuse musique de David Mansfield, tout comme la mise en scène, admirable.
    Cyril G
    Cyril G

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2020
    grande fresque historique sur fond des sublimes paysages du wyoming. Mais au final la version longue manque un peu de rythme et est vraiment très longue..
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2020
    Je peux apprécier les films très longs où il ne se passe pas grand-chose, comme le sublime Arbre aux sabots. Mais là, cest trop. Le scénario est bien ténu, ça ne justifie pas de nous imposer 2h20.
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