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    La Porte du paradis
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    kieran_h3ld
    kieran_h3ld

    30 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 janvier 2023
    Le western ultime je ne sais pas, par contre c'est le meilleur que j'ai vu à ce jour. 3h30 de récit que l'on ne voit pas passer, d'une beauté et d'une ambition quasi jamais inégalée. Michael Cimino derrière la caméra c'est quelque chose, c'est parfait en toute circonstance, encore plus dans les scènes de batailles que l'on retrouve dans la dernière partie du film. Les personnages sont merveilleusement écrit, leurs choix, leurs relations sont complexe, le conflit est passionnant, ultra dure aussi. Enfin bref je ne reste qu'en surface mais il y aurait tant à dire.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2017
    La porte du paradis est un film aussi fabuleux que son échec commercial a été retentissant. Un échec qui a causé la faillite du studio United Artists et signé l'arrêt de mort du Nouvel Hollywood. Derrière cette Porte du paradis, c’est l’enfer qui attendait Michael Cimino devenu paria dans la sphère Hollywoodienne. L'échec constaté au box-office est en partie lié aux faits racontés d’une Amérique pas si éloignée de nous (fin du XIXème siècle). Le film relate une Amérique sombre et violente à travers la lutte que mènent de grands éleveurs face à des immigrants d'Europe centrale dont l'identité de ceux qu'il faut liquider est consignée sur une liste.
    Les qualités de La porte du paradis sont pourtant innombrables : décors naturels ou reconstitués vertigineux, mouvements de caméra complexes et parfaitement réalisés, captation saisissante de la lumière naturelle, figurants par centaines, reconstitutions de fusillades relevant de la chorégraphie, etc.
    Si la version longue d’une durée légèrement supérieure à 3 heures et demie dilue inévitablement le propos et introduit un certain déséquilibre dans le traitement des personnages, elle est sans contexte la version à voir absolument d’un point de vue cinématographique. Un très grand film de cinéma par un des plus brillants cinéastes du Nouvel Hollywood, à jamais incompris.
    Biehn
    Biehn

    17 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très bon western. Bonne interprétation des acteurs. Beaux décors. Bon scénario. La scène de bataille finale est spectaculaire.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mai 2017
    La porte du paradis, Heaven's gate, est un film de Cimino, réalisateur de film d'action plutôt. Comme à son habitude ce film est très bien réalisé. Sa version longue est longue, plus de 3h30 mais ça va.
    Les 1eres scènes qui se passent à Harvard en 1870 restituent un peu de la splendeur et du charme de ces classes aisées qui pouvaient aller à l'université.
    On y découvre l'amitié entre Averill et Irvine qui va rester un fil conducteur pendant tout le film.
    Ensuite on part dans les terres lointaines du Wyoming 20 ans après. Averill y est shérif et Irvine, éleveur de bétail prospère, de père en fils.
    La tension va petit à petit monter entre les éleveurs, et les habitants, qui cherchent à cultiver leurs terres nouvellement acquises.
    Pris entre les 2 Averill va devoir choisir entre aider les habitants ou se ranger du côté des éleveurs qui ont la loi de la coté.
    Va s'ensuivre une lutte à mort.
    A noter la présence d'Isabelle Huppert et celle de beaux paysages de montagnes, de lacs et de forets.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 décembre 2013
    Rarement un film a porté une vision aussi noire de la conquête de l'Ouest et de la construction des États-Unis. Western sur la forme, anti-western sur le fond, La Porte du paradis est un film monstrueux sur la réalité derrière le mythe, sur les idéaux déchus. Cette porte du paradis, sensée donner accès au rêve américain de liberté, de propriété et d'enrichissement, dans un bon melting-pot, est ici la porte d'un enfer pour nombre de migrants, condamnés à une vie de misère dans un cadre de non-droit. Cimino dépeint un Ouest où la sauvagerie s'épanouit entre colons, sur fond de lutte des classes, de racisme et de violence. Il évoque la naissance d'une nation, confuse et peu glorieuse, fondée sur le mensonge, le vol et quelques pratiques fascisantes... Pas étonnant que ce concentré de mauvaise conscience ait tant déplu à sa sortie aux États-Unis.
    Avec le recul, on reste scotché par l'ambition, l'audace, de ce film vaguement mégalo mais absolument cohérent dans sa vision jusqu'au-boutiste, vision historique, politique, sociale que Cimino déploie magistralement dans une double direction, intime et spectaculaire. Il creuse magnifiquement deux sillons, l'expression d'une violence quasi ontologique, chaotique et absurde, et le lyrisme amer (lyrisme de l'échec), là où un Robert Altman, autre réalisateur états-unien attiré par le versant fangeux ou mensonger de l'histoire US (John McCabe, Buffalo Bill) préfère l'ironie. Puissant narrativement, ponctué de scènes chocs (le suicide de la femme après la bataille, le dernier règlement de comptes), ce film est aussi une réussite esthétique : superbe lumière, cadres-tableaux, amples mouvements de caméra, douceur des scènes d'intérieur... À classer dans la catégorie des grandes oeuvres maudites.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2016
    Vu dans sa version longue remontée et restaurée, La porte du paradis n’est rien de moins qu’un chef d’œuvre qui fut pourtant à l’origine de la disgrâce de Michael Cimino, cinéaste pourtant très inspiré en cette fin des années 70, début des années 80. Il reprend ici en grande partie son style de Voyage au bout de l’enfer en faisant s’étirer les scènes au-delà du raisonnable, en décrivant chaque petit instant par le menu, et en mettant en scène des personnages taiseux qui apprendront à leur dépend les dures réalités de la vie. Mais ce qui n’a pas été pardonné à Cimino, c’est sa vision historique peu commune (et pourtant en grande partie vraie) de l’histoire des Etats-Unis, un pays entièrement construit sur la violence faite à autrui. Il dénonce ici la construction d’un Etat qui s’est faite dans le sang, et pas seulement celui des indiens, mais aussi celui des migrants, totalement exploités par un système qui défend l’intérêt des grands propriétaires face aux démunis. Cette vision sans concession est portée par un soin maniaque dans la reconstitution d’une époque. Chaque plan est profus, avec des centaines de figurants, des mouvements de caméra grandioses, une logistique folle. On pense à chaque instant au pauvre chéquier des producteurs qui ont fini ruinés (moins de 4 millions de dollars de recettes aux States pour un investissement évalué à 44 millions, somme colossale pour l’époque). Le film est lent, mais parfaitement rythmé. Il prend son temps pour dresser le portrait d’une époque et d’un pays. Il s’agirait en fait d’une version réussie de Naissance d’une nation, sans la dimension raciste du film de Griffith. Vraiment magnifique et à redécouvrir impérativement dans sa version approuvée par Cimino de 3h36.
    stillpop
    stillpop

    81 abonnés 1 444 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 février 2012
    Comment peut-on se déclarer cinéphile du dimanche et n'avoir pas vu tous les Cimino ?
    C'est après 10 ans que j'ai enfin pu approcher ce monument, qui a tant fait trembler Hollywood en son temps, culturellement et financièrement ! Et finir ma panoplie Ciminesque.
    Tout d'abord, 3h45 c'est évidemment long, mais la salle était pleine un samedi après-midi et personne n'est parti, même pendant l'entracte. Et c'est vrai qu'à part quelques lenteurs, et un manque criant de "belle" photo, on reste scotché par les chorégraphies, par le nombre de figurants dans la plupart des scènes, et par la véracité des acteurs.
    Le scénario est en béton, l'éternel combat entre les nantis qui vivent de leurs rentes en étouffant injustement toute possibilité de concurrence, et les nouveaux pauvres d'entre les pauvres, qui se battent plus ou moins légalement pour un bout de pain ou un moment de rêve. On ne peut blâmer personne, on peut juste vomir devant les incohérences du rêve américain, encore dans les limbes de la violence animale lorsque l'Europe était déjà à l'âge de raison.
    Le propos est original, avec ses américains de souche (entendez-par là plus de 20 ans sur place) confrontés aux nouveaux émigrants, russes, polonais, lituaniens, ukrainiens, juifs d'Europe de l'Est ou d'Allemagne, et quelques anglais ou françaises qui boivent pour oublier qu'ils ont fait le mauvais choix de partir dans un pays de sauvages (même une fois les indiens massacrés) où si peu font finalement fortune.
    Toutes les scènes de massacre ou de liesse portent la signature Cimino, même si les erreurs de script sont nombreuses, signe que le tournage a du largement dépasser les capacités de l'être humain.
    Les acteurs, tous plus ou moins proches du réalisateur (à part la parfaite Isabelle Huppert) donnent l'impression d'une grande famille, comme dans "Retour vers l'Enfer". On se sent chez soi, mais on est content de ne pas y être ! Jusqu'à la dernière minute, tout le malheur du monde se fait sentir, et on a sans doute pas de meilleur auteur de film passionnés et grand spectacle qui soit aussi existentialiste.
    Avec les (trop) nombreuses histoires, on a parfois l'impression d'un peu de simplisme, ou de mièvrerie. Mais le propos, le rythme, la tension palpable, même dans les scènes tranquilles, ce danger de l'Ouest américain toujours présent, tout fait penser que l'on voit un vrai chef d'œuvre, sans autre concession que le manque de recul ou de virtuosité du réalisateur.
    Ici, moins de scènes d'anthologies pour acteurs comme dans "L'année du dragon" ou "Deer Hunter", mais les scènes de groupe en sont aussi fortes, et la bataille de la fin, dantesque.
    Bref, si votre postérieur est résistant, courrez voir ce monument (mal) restauré mais intégral (surtout la scène finale pas très réussie), signe d'une industrie qui savait encore prendre des risques, sans penser au retour sur investissement. Dernier signe de ce que l'on appelle désormais pompeusement le 7ème art.
    On n'entend plus parler de Cimino, qui était pourtant le successeur tout trouvé de Sergio Leone, dans son côté entier et contradictoire sur le rêve américain. Il est passé à Paris dernièrement, mais rien de concret en vue, il faut dire que ce qu'il a enduré ne doit pas lui donner envie de bosser. Respect pour son œuvre en tout cas, où le seul faux pas fut le sombre et facile "Canardeur" et où tous les autres furent de grands moments de cinéma entier, loin des réflexions faciles au deuxième degré des Tarentino et autres Soderbergh.
    C'est peut-être pour ça qu'on l'aime, il est fait du bois brut dont on fait les hommes, pas les équilibristes mondains, aussi doués soient-ils.
    Kev-Tarantino
    Kev-Tarantino

    53 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je vais parler juste de la version cinéma car je n'ai malheureusement pas vu la version longue !!!
    Une petite merveille !!!
    Le film culte de Cimino avec "Voyage Au Bout De L'Enfer" !!!
    Un film qui a pourtant fait scandale aux USA (on comprend pourquoi) mais moi, j'ai adoré !!!
    Michael Cimino signe ici sa meilleure mise en scène avec "Voyage Au Bout De L'Enfer" !!!
    Les acteurs Kris Kristofferson, Christopher Walken (un acteur que j'adore), Isabelle Huppert, John Hurt, Brad Dourif (que j'ai eu du mal à reconnaître) et Jeff Bridges sont tous géniaux et leurs jeu est sublime !!!
    Le montage, les décors, les costumes, la photographie, la mise en scène, le jeu d'acteurs, TOUT EST PARFAIT !!!
    Bien sûr comme dans chaque Cimino, le film est assez long !
    Au début, j'ai failli m'endormir car il y a tout de même 14 minutes de prologue !
    Mais, on remarque que c'est nécéssaire pour la suite !!!
    Un film à voir absolument !!!
    CULTE ET MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!
    Kymani Alger
    Kymani Alger

    25 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2023
    critique de la version longue. ) Après le carton de voyage au bout de l'enfer Cimino va viser la perfection avec son nouveau film La porte du paradis. Et il va en baver notamment car ce film va faire couler sa carrière et aussi faire faillite à la United Artist . La porte du paradis à d'abord été diffusée en version longue et a été un énorme échec critique ce que je trouve incompréhensible car ce film est une œuvre d'art ! La bo est exceptionnel , Cimino s'est surpasser au niveau du cadrage et va cadrer des paysages magnifiques ! Les thèmes du film sont forts, très fort , puissant l'immigration et l'acceptation des autres ( il n'y a pas que cela mais la liste est longue ! ) Les personnages sont très bien écrit Ella qui a le cœur partagé, James qui va tout faire pour sauver les immigrés et Nate celui qui apprendra des erreurs passé. Cimino prouve qu'il est pro en cadrage notamment lors de la scène de la bataille final . Parlons en d'ailleurs de cette scène juste immense [ Spoiler] la bataille aura été perdu pour les immigrants car ils sont tous morts dans la bataille. James aura donc fait tout cela pour rien. Cela conduira à la mort de sa bien chère Ella qui meurt quand personne s'y attend ( après la bataille). Il y a aussi la mort de Nate qui est touchante où il trouvera la rédemption et juste avant de mourir écrire une lettre et enfin la fin énigmatique du film avec un James vieillissant des années plus tard. [ fin du Spoiler] Une œuvre magnifique, un chef d'œuvre qui a trouvé la rédemption !
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2013
    Très content d'avoir pu enfin voir ce film au cinéma. La restauration est pas mal, concernant l'image c'est assez inégal, mais le traitement sonore, lui, est excellent. Profitez-en tant qu'il est encore temps.
    Ghighi19
    Ghighi19

    67 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2017
    Tout a été dit ou presque sur cette oeuvre . Je viens de finir la projection de 3h30 et c ' est une vraie expérience . J ' avoue ne pas comprendre le flop de ce film a sa sortie . Oui c ' est lent et long mais à la fois on est captivé par les personnages . UN grand moment de cinéma pour ceux qui veulent être pris dans la tourmente de cette fresque .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2013
    3h30, ça fait peur. Plus la réputation qui va avec, un truc en roue libre réalisé par un mégalo, ambiance fin seventies dépressives...
    Bon erreur , une génération de critiques et de spectateurs sont passés à coté d un grand spectacle qui prend aux tripes, un grand huit avec des changements de rythmes, de tonalité qui emportent.
    Fresque politique, western, love story de la matière pour au moins 3 films
    Et en prime une isabelle Huppert lumineuse et pas le moins du monde névrosée !
    Bref un miracle
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2014
    Avec Voyage au bout de l'Enfer, Michael Cimino s'est fait un nom de prestige dans le cinéma d'auteur américain en prenant des positions très claires en dénonçant les conséquences de la guerre sur les soldats. Le film fait un carton plein public et critique et Cinimo obtient une liberté absolue pour son film suivant s'intitulant La Porte du Paradis et mettant en scène la guerre civile qui frappa les Etats Unis dans le Wyoming entre les migrants d'Europe de l'Ouest et les riches possesseur du bétail. Une durée de plus de trois heures, un budget qui explose (50 millions de dollars en faisant le film le plus cher de tout les temps à son époque), un tournage qui n'en fini pas et Cimino atteint de mégalomanie aiguë. Le cinéaste est près à tout pour nous livrer en quelque sorte son plus grand film de l'histoire du cinéma, il va faire retourner la même scène plusieurs fois, choisir des inconnus en tête d'affiche, il est prêt à attendre des heures pour avoir une bonne lumière, fait venir une locomotive à vapeur … le bougre à eu les yeux plus gros que le ventre sur ce coup. Après nous connaissons la suite. Le studio ampute le film de une heure et le distribue dans un petit circuit après les réactions très négatives de la première. Le résultat de cette catastrophe est apocalyptique, United Artist, la fameuse société mise en place par Charles Chaplin est ses amis met la clé sous la porte, les grands réalisateurs américains (Scorsese, Coppola …) n'auront plus jamais de grande liberté pour leurs films. Pour un budget de 50 millions de dollar le film n'en rapporte que 3 faisant de lui l'échec le plus cuisant de l'histoire du cinéma américain. Mais heureusement il ressort en 2013 comme neuf en version totalement restaurée et rencontre un franc succès. Il est aujourd'hui en haute place dans la liste de prestige et plus grands films de tout les temps et bénéficie de l'amour de son public qui en somme est la plus belle récompense pour un film.

    Mais il faut dire qu'à une époque ou Ronald Regan venait d'être élu les américains n'avaient pas envie d'entendre que leur nation a été fondée dans le sang et le génocide et c'est là que le film de Cimino parait très choquant puisqu'il s'agit d'immigrés pauvres sauvagement tués pas les riches exploitants locaux avec sang froid. Le réalisateur nous immerge dans les yeux de James Averill, un bourgeois que nous suivons dès son sacre à Harvard jusqu'à ce qu'il tombe amoureux de cette prostituée incarner brillamment pas Isabelle Huppert. C'est un mélange très habile entre romantisme touchant et violence épique auquel nous assistons, romantisme touchant pour les scènes entre Isabelle Huppert et Kris Kristofferson et violence épique pour la bataille finale et certaine des plus belles scènes d'actions de notre histoire du cinéma. Le tout renforcé par une mise en scène flamboyante n'hésitant pas à nous faire jouir de ces paysages d'une beauté à tomber, des décors qui font en partie la renommée actuel du film et bien sur sa BO culte. La Porte du Paradis est également une aventure épique et terriblement touchante mettant en scène des personnages vivants et complexes s'enfonçant dans un cauchemar impossible à raconter. Mais le film souffre aussi, les longueurs viennent perturber le plaisir en pensant notamment à l'introduction à Harvard qui donne l'impression de durer des heures, également des personnages sous exploités comme Christopher Walken ou bien irritants comme John Hurt. Mais ces défauts ne représentent finalement pas grand chose par rapport à ce visuel grandiose et cette histoire profonde à l'audace presque sans précédant hantant encore notre esprit après sa vision. Assez maigre pour en faire un des pires films de tout les temps.

    Bilan:
    Oeuvre absolument colossale à la beauté identifiable entre mille et d'une richesse folle, La Porte du Paradis marque autant le spectateur autant qu'il continu de marquer le cinéma.
    jeanmarcd
    jeanmarcd

    12 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film formidable, que ce soir sur le plan de la photo, de l'intelligence de l'utilisation des styles de musiques ( écoutez les instruments utilisés dans les scènes des immmigrants).

    C'était il y a 20 ans, on pouvait avoir des films avec des grands acteurs, un message..

    Courez le voir avant qu'il ne rejoigne pour 15 ans les tiroirs des distributeurs.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 novembre 2013
    C’est l’un de ces films qui aujourd’hui fait toujours parler dans les chaumières d’Hollywood. La ruine d’un producteur, l’échec du film, un casting prodigieux et une histoire qui pendant plus de trois heures nous refait le coup du rêve américain qui se délite. Et de manière très violente que Cimino saisit aussi bien que pour « Le voyage au bout de l’enfer ». Le brio de la mise en scène lié à l’esthétisme du cadrage - panoramiques et décors soignés - confèrent à l’ensemble un je-ne-sais-quoi de grandiose, épique, époustouflant…

    Avis bonus Une longue interview, passionnante, de Cimino, le point de vue des comédiens, tout aussi intéressant ...
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