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AMCHI
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1,0
Publiée le 23 mai 2012
Un jeune homme ressuscite son ancêtre qui fut un horrible vampire tout se déroulant dans le cadre d'un vieux château qui donne une atmosphère gothique à ce film mais si Bava parvient par moment à créer de belles scènes avec la brume l'ensemble de Baron vampire est pourtant peu prenant. Ce film d'épouvante ne fait jamais frissonner, semble même un peu terne au vu de son histoire.
Un jeune godelureau revenu dans le château de ses ancêtres à l’occasion de sa mise en vente fait revenir par des incantations son aïeul qui était un criminel ayant tué en son temps tout son entourage dont sa femme. L’arrière grand-père réapparaît donc sous les traits d’un baron joué par un Joseph Cotten vieillissant. Petit film sans prétention qui vaut surtout pour une ambiance bon enfant dans ce château qui malgré qu’il soit hanté paraît bien sympathique.
Vu il y à longtemps à la TV (merci M6 quand cette chaîne passait, encore, de bons films, et parmi eux des films de ce genre et de cette époque ; je vous parle d'un temps que les moins de 30/40 ans ne peuvent pas connaître), j'avais plutôt bien aimé. Revu bien 20 ans plus tard, j'ai moins apprécié, sans doute les défauts du film m'ont sauté à la gorge avec plus de force qu'autrefois. Ca reste une série B horrifique transalpine assez sympathique, un peu datée, mais clairement pas ce que Bava a fait de pire. Une ambiance gothique et sombre, des acteurs pas forcément toujours très bons, un casting hétéroclite (Joseph Cotten, Elke Sommers, habituée des films de Bava...), un scénario qui n'est pas forcément toujours très crédible, un titre français trompeur... A voir si on est fan de Bava et/ou de ce genre de productions. Ne perdez pas votre temps, sinon.
Si la sexy vision de la jolie Elke Sommer en mini jupes n’est pas trop gâchée par ses hurlements répétés à tout bout de champ, « Baron vampire » peut se laisser regarder. Après une mise en place laborieuse et distendue, la suite est sauvée par la dernière demie heure qui offre un excellent Cotten et une Elke Sommer à la robe déchirée juste ce qu’il faut (pour la voir nue il faudra attendre le film suivant « Lisa et le diable », moins bête mais archi prétentieux). Sinon, à part un hommage à André de Toth (la poursuite nocturne dans les rues brumeuses de Vienne) et le fait que c’est la première fois qu’un Boeing 747 était filmé à l’écran (a big deal !) le scénario faiblard, convenu et au suspens anémié, permet d’apprécier une fois de plus la qualité de la photographie, l’utilisation de la couleur et le soin apporté aux décors. Difficile néanmoins de mettre la moyenne à ce ratage.
Si le scénario de ce film d'horreur est souvent grotesque, Baron vampire est à voir pour quelques scènes assez brillantes dans leur mise en scène – notamment la séquence de course-poursuite entre le meurtrier monstrueux et l'héroïne, de nuit et dans le brouillard. L'ambiance et les décors gothiques du château hanté sont plutôt réussis, et un beau travail est fait sur la lumière. À prendre au second degré si l'on veut s'amuser un peu.
Un production de série : le scénario est assez convenu, avec beaucoup de points communs avec d’autres films d ‘épouvante italiens de la même époque, et assez gratuit. Par contre maître Bava donne toute la mesure de son talent de metteur en scène. Les montés d’angoisse, de suspense, les touches d’humour noir sont vraiment époustouflants. Un divertissement de très haute gamme. Bava a par ailleurs fait plus original et plus profond.
Pas un navet , car Mario Bava a su donner de l'intérêt à son film par le soin apporté à la réalisation et par certaines bonnes idées ; Néanmoins , c'est loin d'être un incontournable , et pour certains il apparaitra comme un film raté ; A quelqu'un qui découvre Mario Bava je conseillerais d'avantage La Baie Sanglante , Six femmes pour l'assassin dans ceux que j'ai vu ;