Derniers Avis : L'esquive - Page 7

Film pour bobo parisien qui souhaiterait visiter la banlieue comme on visite un zoo mais qui préfère le confort de son téléviseur et de son canapé cossy.

Film long, ennuyeux, irritant, acteurs a baffer. Le probleme de Kechiche, c'est qu'il ne sait pas realiser (cesar du meilleur realisateur! Bah voyons!) et surtout il ne sait pas monter. J'ai eu l'impression pdt tout le film qu'il avait trop de pellicules et qu'il ne savait pas quoi en faire et surtout comment monter tout cela. Resultat il a tout garder... et c'est long... mon dieu que c'est long!!
Une etoile seulement pour Carole Franck et les scenes de cours qu'elle donne, les seules scenes vraiment interessantes de ce film.

J'ai presque honte d'avoir vu ce film tellement il est mauvais. Le film ne raconte rien, si ce n'est une pseudo-romance. On pourrait penser que le réalisateur veut dénoncer la réalité des banlieues mais il s'enlise complètement dans ce sujet. Les dialogues sont tout simplement infâmes: on assiste à une succession d'insultes, voilà tout. Pour couronner le tout, les acteurs, certes amateurs, auraient du rester au collège plutôt que d'essayer de jouer. Ce film est juste nul, une œuvre mineure d'un réalisateur qui aurait du rester dans l'anonymat.

Juste inodible. Les acteurs devrait apprendre à jouer et à articuler. C'est une caricature monstrueuse qui a été cesarisé par on ne sait quel miracle et c'est ça oú réside le comique de ce film.

Film sympa, émouvant, drôle, même si la fin m'a pas beaucoup plu.
On s'attache vite au personnage,

Film à voir!

Le problème avec L'Esquive c'est que l'on ne comprend pas vraiment ce que le réalisateur veut nous montrer : une chronique de la vie des jeunes en banlieue , une "romance" mouvementée entre deux ados ou encore une comparaison entre l'argot de la cité et le language de Marivaux ... Sans doute un peu de tout cela . Malheureusement le film est desservi par une réalisation relevant du degré zéro de la création artistique , l'effet documentaire étant très probablement recherché mais ça ne prend pas . De plus le film est excessivement long et si la tchatche des jeunes , tous assez crédibles ce qui est une réussite , amuse au début elle devient assez vite lourde et agaçante , en particulier les disputes féminines qui n'en finissent pas . Ce film n'a au final pas un grand intérêt mais il a tout de même quelques réussites telles que de voir la manière avec laquelle les ados changent de manière de s'exprimer selon leur interlocuteur , une scène d'arrestation policière la plus cliché qu'il soit mais totalement anxiogène et surtout Sara Forestier d'un charme fou malgré la manière pas très sexy dont elle s'exprime . Malheureusement rien de tout cela ne vaut la peine de regarder L'Esquive .

Le problème n'est pas tant que le film soit mauvais. Certes, les acteurs ne jouent pas, vu que ce sont des amateurs qu'on se contente presque de filmer dans leur quotidien (impression renforcée par le style reportage de la mise en scène). Certes, on massacre Marivaux. Certes, Kechiche cherche à montrer les banlieues sans parler de drogues, de viols ou d'islam ("Sur le Coran de la Mecque", comme ils disent)... sans arriver à montrer autre chose que des jeunes gueuler et s'insulter pendant deux heures. Non, le pire, c'est que la presse française célèbre unanimement ce film, que ce soit les journaux quotidiens, de gauche comme de droite, ou les magazines spécialisés, des plus "people" aux plus pointus. Et accessoirement que ce film ait obtenu 4 Césars, mais ça, c'est une autre histoire...

L'esquive est un succulent mélange entre le langage de la cité et le langage de Marivaux. Bref une alchimie parfaite se dégage de ce film. Les relations entre les personnages sont très intéressantes. Le film fait authentique et les acteurs sont parfaits surtout Sara Forestier. Un chef d'oeuvre sous estimé qui ne doit pas être esquivé.

Le clou du spectacle, c'est les nanas qui crient et qui ont réussi à me faire prendre la télécommande pour baisser le son.

Je ne comprends pas la haine de certaines personnes envers ce film juste parce que la majorité des dialogues restent en argot de banlieusards. Les principaux acteurs se démerdent vraiment bien, quelques fois sur-joués, mais en règle général c'est positif. Un second dialogue arrive quand la professeur de français prend la parole, un contraste linguistique apparait entre les élèves étudiés et leur enseignant, il est bien mis en valeur sans laisser apparaitre des clichés. L'histoire entre l'ennui quotidien, les cours et l'amour est appréciable. Un film qui mérite le détour.

Bon film d'Abdellatif Kechiche filmant à la manière d'un documentaire, les relations souvent tumultueuses de jeunes en banlieue, sur fond de répétition d'une pièce de Marivaux. Les dialogues et les situations sont très réalistes. Très bonne interprétation des comédiens, en particulier Sara Forestier et Sabrina Ouazani.

L'Esquive est un peu le prototype français, avant Entre les murs, du genre fiction-reportage,une espèce de cousin lointain de Festen et des frères Dardenne.
Ces films plaisent notamment aux professeurs de lycées engagées (il y en a parmi la critique), qui pensent y déceler une illustration réaliste des quartiers sensibles, et une forme originale, une espèce de néo-réalisme à la française.
Seulement Kechiche ne fait que préférer des clichés à d'autres, qu'il filme à la manière d'un reportage (amateur), dans lequel la notion de plan et de montage a perdu tout son sens.
C'est le principal défaut du film avec sa lecture trop scolaire de Marivaux dans sa mise en abîme du Jeu de l'amour et du hasard, l'humour et la légèreté en moins.
Les acteurs très honnêtes, sur-jouent parfois (faut-il accuser les dialogues souvent agressifs et caricaturaux), mais, leur bonne intention finit malgré tout par toucher et marquer des points.
Quand aux amours contrariés de Krimo, ils auraient largement pu sortir du ghetto, tant ils sont représentatifs de toute une jeunesse, pas seulement celle des banlieues. Les préjugés n'ayant ni frontière, ni adresse...

Dommage que les jeunes acteurs jouent aussi mal toutes les caricatures d'adolescents de la banlieue qu'ils doivent incarner. Dans ce pamphlet censé défendre l'éducation culturelle dans les zones défavorisées Abdellatif Kechiche ne semble pas motivé à vouloir faire le moindre effort en matière de mise en scène puisqu’il se cantonne au style documentaire le plus académique qui soit. Je pense même que mêler ainsi marivaudage et message politique ne peut que donner au public un gout amer de cynisme artistique.

Malgré que ce film soit souvent lourd de par le language employé et répétitif, il est très intéressant grâce aux deux personnages principaux, Lydia et Krimo, interprétés par Sara Forestier et Osman Elkharraz, qui ont beaucoup de talent. Il faut souligner que ce film parle d'une histoire d'amour à travers une pièce de théatre (sans jamais tomber dans le mélodrame), et non des sujets qu'on associe à la banlieue (drogue, voyous, violence, etc..). A voir !

Kechiche montre une image des banlieues très loin de celle montrée dans les médias. Passé ce côté cherchant à améliorer la mauvaise réputation des banlieues, L'esquive n'a pour moi pas d'autre intérêt. Les personnages utilisent un langage à répétition (ouais mon frère, qu'on doit entendre cent fois) ou de verlan vraiment énervant et surtout très excessif. D'autres choses m'ont déplu comme la fin, mais pas besoin de s'attarder. Après Elephant aussi récompensé d'une Palme d'or que je n'avais pas du tout aimé, en voilà un deuxième qui ne m'a guère plus plu. Sur le même le milieu La Haine a beaucoup plus d'intérêt au niveau cinématographique.