Mon compte
    L'esquive
    Note moyenne
    2,8
    5897 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'esquive ?

    375 critiques spectateurs

    5
    81 critiques
    4
    68 critiques
    3
    33 critiques
    2
    39 critiques
    1
    44 critiques
    0
    110 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Valerie M
    Valerie M

    29 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2012
    Que c'est mal joué!!! C'est pas possible!!! Le réalisateur n'a pas d'oreilles ou quoi!!!
    Et qu'est-ce que c'est caricatural!!! Bref, encore un film bien de chez nous!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    J'ai hésité... 2 étoiles ou 3 ... J'en ai mis 3. PourQuoi? Ok les dialogues au départ sont agaçant, ok les scènes sont longues, ok il y'a un trop de clichés! MAIS, les acteurs sont bon et les émotions passent. Sarah Forestier est excellente, ainsi que ses "copines". Pour moi c'est un film d'amour, mais le problème c'est qu'il gêne car c'est un film sur la complexité des jeunes de banlieue qui n'arrivent a exprimer aucun sentiment! Ils s'insultent ne s'excusent jamais, il pense que l'amour est machinale. Par contre la scène des flics c'est abusé, trop cliché les flics s'énervent pour rien. Et la fin est banale mais finalement suffisante! L'acteur principale je ne sais pas quoi en penser... Je pense qu'il aurait dut évoluer, il est mou ok mais il est finalement pas intéressant, il ne se livre pas, on attend qui se bouge et on attend encore ... Je ne le conseille pas a tout le monde. Les dialogues peuvent être gênant...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 mai 2014
    Il y a des films qui méritent leurs prix et d'autre non...Ce film en est le meilleur exemple! Oh mon dieu,j'ai rarement vu un jeu d'acteur aussi nul: l'acteur principale a l'ère de se faire chier, Sara Forestier est insupportable et le reste des acteurs sont vraiment nul! Le film est aussi poétique que prédator est un film romantique! Tous les clichés des films français y sont! Et un scénario dont même Uwe Boll s'en moquerait (pareil pour la mise en scène.) Sincèrement, j'en ai vu des daubes mais là, c'est clairement la seconde plus grosse daube que j'ai jamais vu!
    maxime ...
    maxime ...

    212 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2012
    au début c'est assez déroutant surtout quand on est pas habitué mais au final on est pris dans l'histoire et je me souviens avoir eu le même ressenti lors de la graine et le mulet. kechiche a un don pour rendre ces acteurs brillant, sara forestier une actrice qui a confirmé son talent d’ailleurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 septembre 2012
    Mal joué, mal tourné, interminable. Une banlieue caricaturée jusqu'au bout du ridicule. Bref, l'amateurisme devient un parti-pris, la malhonnêteté intellectuelle une prise de position et le mauvais un choix esthétique. Mon fils pourtant friand des films d'art et d'essai tchèques a tenu 45 secondes. Mon épouse 2 minutes. Moi, j'ai dû subir la chose jusqu'au bout: je surveillais les élèves. Heureusement je n'ai pas eu à payer.
    Ah si! Bravo pour le conformisme béât des critiques.
    Christian B.
    Christian B.

    16 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    Trop film de banlieue , avec effectivement le parler des rues , mais bon je regarde un film pour mr sortir de la réalité ou me faire révasser , l'histoire reste banale , sans vraiment apporter quelques choses , entre reportage et film .... pas nul mais presque...
    Ciné2909
    Ciné2909

    67 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2012
    C’est un film marquant à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a définitivement révélé au cinéma grand public Abdellatif Kechiche mais aussi parce qu’il marque les premiers pas de Sara Forestier. Reparti de la cérémonie des Césars 2005 avec 4 trophées sous les bras avec notamment ceux du Meilleur réalisateur et du Meilleur espoir féminin, L’esquive est ainsi devenu une référence dans le cinéma français. C’est l’authenticité qui prime dans cette histoire qui présente une bande de jeunes réunis autour d’un projet et permettant par la même occasion de diffuser une image enfin positive de la vie dans les banlieues. Si l’histoire peut laisser insensible, on ne peut toutefois pas passer à coté de la spontanéité qui accompagnait à l’époque ces jeunes comédiens.
    Pascal I
    Pascal I

    702 abonnés 4 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2012
    Un film surprenant que l'on peut détester ou adorer. Servi par une Sara Forestier à la performance époustouflante de naturelle, un peu comme Reese Witherspoon (Freeway). Elle crève l'écran, sidérant ! Elle pousse les limites de l'interprétation avec un lâcher prise naturel déroutant. Un film très typé documentaire sur une banlieue qui rencontre les mêmes émois amoureux , universels, que les centres-ville. Avec ses codes, son parler, ses discutions d'ados à ne plus en finir et l'approche des situations, certes enflammées, mais ... classiques. Si la forme change, le fond reste identique. La "fracture" "sociale" reste superficielle, visible, marquante dans des propos banalisés à l’extrême, sans aucune prise de conscience de leur retombées dans "notre" 'normalité", un autre langage mais, en profondeur, les thèmes, intérieurement, sont vécus comme tous les jeunes. Une opposition forte entre des attitudes d'un autre temps (le théâtre) et le coté caméléon, identification, qui reprend le pas dans la seconde suivante. Une vision différente, intéressante et assez dure en fin de compte à décrypter, déroutante. Cette jeunesse qui s'accapare une langue qu'elle maîtrise et la codifie par soucis d’appartenance, de reconnaissance. Carole Franck (la prof) est aussi excellente. Un très bon film ! 4/5 !!!
    shmifmuf
    shmifmuf

    164 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 mars 2012
    Sarah Forestier a un talent évident et elle crêve l'écran.
    Mais ce film m'a paru long.
    Je ne trouve aucun lyrisme ni aucune poésie chez Kechiche.
    Je me suis dans l'ensemble bien ennuyé en regardant ce film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 595 abonnés 12 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Dans les banlieues, il n'y a pas que la haine, il y a aussi l'amour! Autour des rèpètitions de la pièce de Marivaux "Le jeu de l'amour et du hasard", Abdellatif Kechiche filme des jeunes qui dècouvrent sur la scène un ècho à ce qu'ils vivent dans leur citè! Violence latente et contrôles policiers sont relèguès à l'arrière-plan pour laisser place à l'èvocation de tendres sentiments que les hèros expriment avec leurs mots à eux! Cèsar du meilleur espoir fèminin, Sara Forestier se rèvèle avec une tornade d'envie, de gènèrositè, de tchatche et d'espièglerie qui donne une vraie bouffèe d'air frai au cinèma français! Couronnè par 4 Cèsars en 2005 dont le meilleur film et le meilleur rèalisateur, "L'esquive" est un film de troupe (saluons aussi le travail remarquable du jeune Osman Elkharraz), une rèussite totale où Kechiche a fait constamment èvoluer son scènario! Et ça c'est plutôt fort car personne ne filme les comèdiens comme lui! Ses films ont la grâce (voir absolument "La graine et le mulet") et lui, c'est la grâce ! Esquiver ce film serait commettre une erreur...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 janvier 2012
    Sur le papier, " L'Esquive " fait peur, laissant imaginer le pire dans le genre constat social banlieusard... Surprise : il n’en est rien. Progressivement, le scénario, subtil et fin, évapore les clichés, s’affranchit des comparaisons peu flatteuses et propose une histoire drôle, simple, juste, lumineuse. La gageur de " L’Esquive " est de proposer un marivaudage made in banlieue qui repose sur une multitude d’idées audacieuses. La première consiste à montrer une autre image de la banlieue sans les problèmes sociaux inhérents.
    Après une première Faute à Voltaire sur le monde des laissés-pour-compte, Kechiche pose sa caméra dans une banlieue ordinaire et se met à hauteur d’ados pris au cœur d’une mise en abîme et d’un vaudeville moderne où la réalité côtoie délicieusement le dérisoire. En filigrane, le cinéaste privilégie ici l’individu par rapport au groupe. Par exemple, le jeune Krimo se met au théâtre par amour et emprunte ce support pour déclarer sa flamme à celle qu’il aime secrètement. Il ne possède pas les mots pour lui dire ce qu’il ressent, de la même façon qu’il a peur de la réaction de ses amis. Incidemment, le film prend la forme d’une belle histoire d’amour entre deux personnages qui, prisonniers de leur condition, ne peuvent pas dire qu’ils s’aiment et dont l’issue de leur relation est inévitable. Cette situation sert de plan final au film.
    Cependant, si le cinéaste montre sans démagogie une image de la cité qui va craquer débarrassée de poncifs, son film n’est pas pour autant consensuel : le passage éclair des flics rappelle à quel point les jeunes issus de l’immigration et plus généralement des cités peuvent être parfois victimes des clichés haineux véhiculés par les médias, les réduisant à des délinquants. C’est une réalité que le réalisateur n’a pas eu envie d’éluder sans quoi son récit aurait sans doute été taxé d’angélisme. Mais il y a ici plus d’espoir que d’appel à la révolte : Kechiche a compris que montrer une image plus juste de la banlieue (sans pour autant l’améliorer ni la magnifier) pourra peut-être faire évoluer les mentalités.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Kechiche n'a pas voulu (ou n'a pas pu) soigner son image pour ne garder que le réel. Mais sauf quelques rares (mais brillants) moments de poésie, son film est trop désorganisé pour assumer ce qu'il est. A trop filmer l'épure, Kechiche filme à côté. Sans lui enlever tout son mérite, force est de constater que "L'esquive" jouit d'une certaine tolérance concernant sa qualité (surtout de la presse visiblement).
    cutiesam
    cutiesam

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juin 2011
    J'aurais prefere n'avoir jamais vu cette monumentale daube ! Un sommet d'ennui et de vulgarite !!!
    Y'en a qui disent que c'est :
    -Elegant et poetique ? je ne vois pas comment ca peut l'etre avec des "putain de sa mere" "va te faire enc..." "espece de grosse pu..." toutes les 2 secondes ! (J'aurais du les compter mais pas question que je reperde deux heures de mon temps avec une merde pareille !)Je sais que c'est le langage cru de banlieue, mais de la a vouloir montrer que ces jeunes ne connaissent que ces mots-la, c'est vraiment les insulter ! Ca donne vraiment l'impression qu'on les prend pour des incultes ! Je suis scandalise !
    -Realiste ? Dans la rue, on nous peint ces jeunes comme des monstres de vulgarite et de violence. Par contre, en classe, ils deviennent tout a coup tout sages et studieux. Pas un bruit, pas un mot plus haut que l'autre... C'est vraiment ca la vie de cite ?! Et quand j'ai vu l'agressivite (a la limite de la barbarie) dont on fait preuve les policiers a l'egard de ces jeunes, je me suis dit que fallait arreter avec les cliches negatifs ! Je sais bien que ca peut arriver en banlieue, mais la, mine de rien, on tente de diaboliser la police francaise, qui je trouve a quand meme des merites. A mon gout, ce film, porte derriere -lui des messages plus pejoratifs les uns que les autres ! Comment faire des jeunes qui regardent ce film, des etres encore plus desesperes !!! Merci Monsieur Kechiche, pour ce beau message d'espoir !
    Des acteurs formidables ? Moi, tout le long du film, j'avais juste envie de baffer et de dire a l'insupportable Sarah : ferme ta grande gueu..., pour rester dans l'esprit poetique du film. Quant a ce Krimo : une vraie tete a claques ! Le pauvre est tellement coince, qu'il n'arrivera jamais a pecho la meuf ! Que c'est romantique tout ca !
    -Histoire interessante ? Mais bien sur ! surtout au debut du film, quand le scenariste s'attarde pendant au moins 15 minutes sur les deux filles qui s'insultent a tout va (une fois de plus !). 15 minutes de mots plus grossiers les uns que les autres, tout ca parce que la blonde est arrivee en retard aux repets !!! Wouaaa, trop passionnant ! Ce passage, en particulier, resume bien les interminables longueurs qui parcourent cette sterile histoire.
    -Une bonne realisation ? Entre la camera qui bouge de tous les cotes, les filles qui ne cessent de hurler tout au long de la projection et une musique de fond inexistante (qui aurait pourtant pu adoucir tout ca...), sortez les aspirines et les boules quies ! Tout cela est tout simplement inaudible !
    Pour moi, si on n'a pas un strict minimum de budget pour faire un film ne serait-ce qu'un tout petit peu correct, mieux vaut s'abstenir..
    Tout le monde ne pense peut-etre pas comme moi, mais je trouve que ce film, de part ces acteurs et son histoire, est une insulte pour les jeunes de cite. Je m'excuse mais dans la vraie vie, ils sont un peu plus eduques et un peu moins pueriles qu'on nous les montre ici. Tout ceci n'est en fait qu'une pitoyable et desesperante caricature ! Quant, a la scandaleuse hypocrisie dont on fait preuve les Cesars 2005, je ne prefere meme pas en parler !
    BOn bah apres cette daube, je vais peut-etre me lancer dans les classiques de Marivaux, ca va me changer !!! Un besoin soudain de Vraie poesie !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2011
    L'un des plus grands cinéastes français actuels surprenait tout le monde en 2004 avec cette oeuvre exceptionnelle. Trois films en un: un "teen movie" bouleversant sur les amours maladroites des ados, mais aussi un regard réaliste sur nos cités sans aucun cliché, sans aucune facilité d'écriture. Et enfin une réflexion sur le choc des langages, de celui ultra-speedé du quotidien des banlieues à celui emprunté de Marivaux, dont les élèves d'une classe tentent de jouer une pièce. Au final: un pur chef-d'oeuvre. Qui n'a pas volé ses 4 Césars en 2005, dont celui du meilleur film!
    Dodeo
    Dodeo

    92 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2011
    En comparaison à La graine et le mulet, le style du réalisateur français d'origine tunisienne n'a guère changé. Il multiplie les gros plans et fait en sorte de se trouver toujours à proximité de ses personnages, s'amusant à capter quelques regards et émotions fugaces comme on aime bien en voir. Les seuls moments où il laisse partir ses personnages loin de sa caméra sont pour la plupart des moments d'errance et d'indécision, Kechiche leur donne ainsi un petit moment d'intimité qui ne manquera tout de même pas d'être perçu par le spectateur.

    Quoi qu'il en soit le film bénéficie d'une certaine approche sur la forme, que l'on apprécie ou non le procédé de réalisation. Car bien sur tout le monde n'accrochera pas à cette mise en scène un peu underground, approximatif, souvent caméra à l'épaule, s'approchant parfois du style documentaire. Un style qui se justifie par l'approche somme toute assez réaliste des cités et une spontanéité assez rare au niveau de l'écriture des dialogues.

    D'ailleurs peut-on réellement parler d'écriture concernant l'Esquive ? Peut-être bien, malgré que le film soit parsemé d'abus de langage du au tic de parole des enfants de cité. Le mot tic est très important à mon sens, on pourrait aussi appeler ça code de communication. Pourquoi donc ? Parce que Kechiche tente d'en démystifier la portée agressive pour mettre en valeur la pudeur outre les mots. Des mots qui au final recouvre bien plus de pudeur que d’agressivité. La démarche est intéressante bien qu'elle contienne aussi quelques limites: On finit malheureusement par se lasser de ce type de langage mais rien de bien handicapant au final.

    Pour poursuivre sur le langage et ce coup-ci plus particulièrement sur le jeu de langage, il est bon de mentionner le parallélisme entreprit avec le théâtre. Le film tourne plus qu'il n'y parait autour du théâtre avec en grande partie la pièce de Marivaux : Jeu de l'amour et du hasard. Cela aboutira bien entendu sur des airs tendrement comique, notamment par le passage d'un style de langage à un autre. Marivaux parle notamment de la différence entre riches et pauvres dans cette pièce où en conclusion les pauvres finissent ensembles et les riches finissent ensembles pour une question de culture et de langage. Et en un sens cette conclusion est relativement péjorative sur la différence entre classes sociales mais ce n'est pas forcement à cet aspect là que s’intéresse Kechiche car bien que Le jeu de l'amour et du hasard parait avoir une portée négative, il ne fait pas fie de messages plus positifs et encourageants notamment dans la manière de Marivaux à mettre les personnages sur le même pied d'égalité en mettant en valeur leur intériorité, leurs sentiments.

    Mais outre la portée politique et sociale de l'oeuvre, la pièce de Marivaux sert de bel ornement à l'histoire d'amour entre Krimo et Lydia se basant majoritairement sur l'acte 2, scène 5. S'en suit donc une métaphore entre Dorante-Arlequin et Krimo-Lydia où le moment clé sera l'esquive de Dorante au baiser d'Arlequin. L'esquive à la fois titre du film et véritable incarnation du personnage de Lydia qui elle même finira par esquiver Krimo lorsqu'elle sut l'amour que lui portait ce dernier. S'en suit donc un problème de considération sociale, un Homme ne peut fuir indéterminément ce qui le tracasse, ne peut s'esquiver sans que les conséquences soient nombreuses. Et c'est bien entendu ce qui adviendra à notre protagoniste principal d'autant plus dans un conditionnement de cité où les informations circulent plus vite qu'ailleurs. Elle qui aimait tant être admirée, qui clamait en début de film "J'aime jouer devant un public", aura de plus en plus de mal à supporter les regards qu'elle aimait tant auparavant. Et tout est rondement mené pour aboutir finalement sur une fin ouverte où Kechiche procède à une habile inversion des rôles.

    Cependant le discours de Kechiche souffre de quelques petits points faibles avec notamment la scène d'intervention de la police sur les jeunes auxquels l'on est forcement attachés, faisant passer les policiers pour des brutes sans cervelle, coupable de violence trop excessive, violence qui sera accrue par la mise en scène très vive et immersive. Et bien que la scène soit d'une maîtrise presque incontestable l'on ne peut que regretter le coté un poil trop caricatural des évènements.

    Mais le film puise aussi sa force dans le jeu de ses acteurs, pour la grande majorité amateurs mais qui ne manquent pas de dynamisme, de spontanéité et de fraîcheur. On retiendra en tête de lice la prestation de Sara Forestier, non dénuée de charme et potentiellement intéressante.

    Au final L'Esquive est un film très accompli, bénéficiant entre autre d'un scénario intéressant, d'une mise en scène souvent juste et d'une belle maîtrise des portraits de personnages. L'Esquive est une histoire d'amour pas comme les autres, une oeuvre à la dimension intéressante et qui se retrouve amplifié par l'espace de vie accordé aux personnages
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top