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Votre avis sur L'esquive ?
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Tout juste médiocre rien d'intéressant ou de marquant juste des gens qui s'engueulent un vrai navet.
Je le déconseille aux moins de 7 ans.
1/5
Je le déconseille aux moins de 7 ans.
1/5
Magnifique. D'abord l'idée du scénario est formidable: la difficulté de l'âge de l'adolescence à s'exprimer, la difficulté d'exprimer ses sentiments, ajoutée au milieu social. Les acteurs sont incroyables
Un bon film, j'ai bien aimé, alors que je redoutais un film niais et bien-pensant.
Si le film n'évite pas complètement le consensus, je l'ai trouvé assez juste et richement analysé.
Les jeunes acteurs sont très bons, au point que je les suspecte d'être particulièrement proches de leurs personnages dans la vraie vie et de ne pas avoir à forcer leur talent.
L'histoire est très bien écrite, les personnages sont impressionnant de complexité (ne pouvant s'exprimer que par la violence – verbale mais aussi physique parfois –), aucun n'est parfait et aucun n'est véritablement monstrueux.
spoiler: J'ai par contre trouvé la fin un peu en-dessous, puisqu'elle débouche finalement un peu sur rien.
Un film plutôt intelligent.
Si le film n'évite pas complètement le consensus, je l'ai trouvé assez juste et richement analysé.
Les jeunes acteurs sont très bons, au point que je les suspecte d'être particulièrement proches de leurs personnages dans la vraie vie et de ne pas avoir à forcer leur talent.
L'histoire est très bien écrite, les personnages sont impressionnant de complexité (ne pouvant s'exprimer que par la violence – verbale mais aussi physique parfois –), aucun n'est parfait et aucun n'est véritablement monstrueux.
spoiler: J'ai par contre trouvé la fin un peu en-dessous, puisqu'elle débouche finalement un peu sur rien.
Un film plutôt intelligent.
Dans ce film bourré d'intelligence, Abdellatif Kechiche dresse un parallèle magnifiquement osé entre les codes adolescents d'une cité française des années 2000 et ceux d'une pièce de Marivaux du 18ème siècle. Il montre ainsi la constance des comportements humains à travers les siècles, et surtout le poids des us et coutumes dans un espace-temps donné, leurs influences sur les êtres et la façon dont ils pervertissent l'apparente simplicité des sentiments, et plus particulièrement des sentiments amoureux. Interprété par de jeunes acteurs magnifiques – Sara Forestier et Osman Elkharraz en tête – ce superbe long-métrage qui s'intéresse d'abord et surtout aux affres de l'adolescence et de ses logiques individuelles et collectives, offre aussi une superbe réflexion sur la capacité à dépasser ou non sa propre condition sociale. Une très belle leçon de vie.
C'est nul. Ce film donne une image horrible de la jeunesse, n'a aucune scène remarquable, aucun rebondissement/suspense dans le scénario... Je vous le déconseille, si vous voulez voir un film fuyez celui-là!
Mais quel navet ce film !!!
Un beau cliché des méchants "flics" un moment, une histoire sans queue ni tête, les dialogues auraient dû être sous titré on ne comprend pas un mot des pseudo acteurs.
bref, 2 heures de perdu...
À fuir de toute vitesse !!!
Un beau cliché des méchants "flics" un moment, une histoire sans queue ni tête, les dialogues auraient dû être sous titré on ne comprend pas un mot des pseudo acteurs.
bref, 2 heures de perdu...
À fuir de toute vitesse !!!
Vraiment un film pas intéressant de mauvaise augure franchement un film q'avec des gros mots et de l'amour s'a ennui rien d'un bon film.
Un film que j'ai vu pour la première fois durant mon enfance et que j'ai toujours voulu revoir. Chose faite !
Oui c'est vulgaire mais honnêtement fallait s'y attendre étant donné le contexte du film.
Ce dernier est très réussi ! Il montre la difficulté que peut avoir une personne évoluant dans un climat social compliqué et le choix cornélien qu'elle a entre se dévoiler et être elle-même ou faire comme les autres en se donnant un genre pour être appréciée (cf Krimo).
Contexte de permanente violence (dans les paroles comme dans les gestes), figure paternelle absente mais paradoxalement absence de féminité, pas de place pour les sentiments et en particulier l'amour. Mais grâce à une pièce de théâtre, à l'art les cœurs s'apaisent progressivement.
J'ai hésité à le qualifier de chef d'oeuvre mais une scène m'en a dissuadé : celle avec le contrôle de police et la perpétuelle victimisation. Je veux bien que le ton soit souvent houleux et tendu mais de là à nous transcrire une scène de violence totalement gratuite et disproportionnée...
Gros coup de cœur pour la fraîche et pétillante Sara Forestier. Je l'avais déjà adorée (et découverte) dans "Le nom des gens".
Oui c'est vulgaire mais honnêtement fallait s'y attendre étant donné le contexte du film.
Ce dernier est très réussi ! Il montre la difficulté que peut avoir une personne évoluant dans un climat social compliqué et le choix cornélien qu'elle a entre se dévoiler et être elle-même ou faire comme les autres en se donnant un genre pour être appréciée (cf Krimo).
Contexte de permanente violence (dans les paroles comme dans les gestes), figure paternelle absente mais paradoxalement absence de féminité, pas de place pour les sentiments et en particulier l'amour. Mais grâce à une pièce de théâtre, à l'art les cœurs s'apaisent progressivement.
J'ai hésité à le qualifier de chef d'oeuvre mais une scène m'en a dissuadé : celle avec le contrôle de police et la perpétuelle victimisation. Je veux bien que le ton soit souvent houleux et tendu mais de là à nous transcrire une scène de violence totalement gratuite et disproportionnée...
Gros coup de cœur pour la fraîche et pétillante Sara Forestier. Je l'avais déjà adorée (et découverte) dans "Le nom des gens".
"L'esquive" est une histoire d'amour adolescent en pleine banlieue urbaine. L'intrigue s'appuie sur la difficulté de faire face au regard des autres et assumer un amour qui peut etre considérer comme une faiblesse. Le point de vue d'Abdellatif Kechiche est mesuré puisqu'il évite de lisser ou de sensationnaliser ce milieu social si prompt à être caricaturer. Le cinéaste tente de coller à la réalité en reprenant les codes linguistiques et les attitudes des jeunes de quartiers. Ces échanges conflictuels à réoétition sont parfois marrants, parfois tristes mais aussi lassant. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire et les acteurs, nn professionnels sont d'un niveau inégal. Si la prestation de Osman Elkharraz (Krimo) est anecdotique, celle de Sara Forestier (Lydia) marque les esprits. Elle a d'ailleurs obtenu le César du meilleur espoir féminin. Pas mal dans l'ensemble.
Xavi_de_Paris
Du très bon, du très grand Kechiche. Le réalisateur dépeint avec un réalisme rare l'univers de la banlieue. Avec une direction d'acteurs sensationnelle. Faire un grand film avec des inconnus, l'art est difficile mais largement à la portée du cinéaste. Tout est vrai ici, des dialogues aux situations, ce qui rend le film d'une intensité rare. La réalisation est quant à elle parfaite, collant au plus près des sentiments des personnages. Immanquable.
C'est une catastrophe, le pire "film" que j'ai pu noter sur ce site. Une catastrophe. La caméra est horrible, même un smartphone fait des vidéos de meilleur qualité. La réalisation est catastrophique, on croirait un reportage amateur tourné à l'épaule. Les dialogues, les acteurs, le rythme... tout est une catastrophe. Je suis abasourdi qu'un tel film ait gagné des prix.
Sérieux, mon frère, j'ai trop le seum, ziva, c'est haram, bâtard, abdelatif kechich, sérieux, et tout, t'as vu.
Bon, le problème, c'est pas le langage, parce qu'on parle sans doute comme ça, c'est pas le problème, le problème, c'est que le film, il dure deux heures, comme si à force de ne pas avoir de budget, il n'y avait pas assez de sou pour payer un monteur. C'est long, ça traîne, c'est à se taper la tête contre les murs. La caméra à l'épaule, les gros plans, au bout d'un moment, c'est trop, et le scénario, vraiment trop peu.
La prof de français montre que finalement, c'est bien, aussi, les acteurs professionnels.
Pourtant, il y a un intérêt à montrer le désarroi en banlieue et la difficulté à se servir du langage pour régler les situations.
Bref, un film qui aurait dû être dur et qui est seulement difficile à regarder.
Bon, le problème, c'est pas le langage, parce qu'on parle sans doute comme ça, c'est pas le problème, le problème, c'est que le film, il dure deux heures, comme si à force de ne pas avoir de budget, il n'y avait pas assez de sou pour payer un monteur. C'est long, ça traîne, c'est à se taper la tête contre les murs. La caméra à l'épaule, les gros plans, au bout d'un moment, c'est trop, et le scénario, vraiment trop peu.
La prof de français montre que finalement, c'est bien, aussi, les acteurs professionnels.
Pourtant, il y a un intérêt à montrer le désarroi en banlieue et la difficulté à se servir du langage pour régler les situations.
Bref, un film qui aurait dû être dur et qui est seulement difficile à regarder.
J'ai enfin vu ce film hier soir, après en avoir beaucoup entendu parler. Je tiens à préciser que tout ce que j'ai vu d'autre d'Abdellatif Kechiche, c'est La graine et le mulet, à l'époque de sa sortie. Je n'avais pas aimé du tout.
L'esquive ? Qu'en dire... je n'aime pas non plus. La rencontre entre la banlieue et le théâtre 18ème siècle (Marivaux), pourquoi pas ? Mais quelle était l'intention d'A. Kechiche en réalisant ce film ? Parce que si c'était pour prendre la défense des jeunes de banlieue parisienne, c'est raté. Les protagonistes de ce film passent tous pour de sinistres abrutis, au vocabulaire limité à 30 mots et aux attitudes caricaturales. Ils parlent tous sur un ton agressif en faisant des grands gestes nerveux et disent toutes les dix secondes "Ta gueule, va te faire niquer", "Tu fais chier", "Sur la tête de ma mère" ou d'autres choses du même acabit. J'ai tenté de compter le nombre de fois où ils prononcent ces phrases, mais ça m'a vite donné la migraine tellement ça arrive souvent. Les dialogues sont vulgaires à l'excès (franchement, tout le monde ne parle pas forcément comme ça en banlieue parisienne, j'ai connu des gens qui en venaient et qui s'exprimaient correctement), d'une médiocrité affligeante, en plus d'être pas très passionnants et interminables.
L'histoire ? Un jeune adolescent s'éprend d'une camarade de classe, se met au théâtre pour se rapprocher d'elle, ne parvient pas à trouver les mots pour lui dire ce qu'il ressent. Une banale amourette adolescente en somme... d'accord, on a tous plus ou moins connu ça. Mais dans le film, c'est d'un ennui... L'acteur principal manque vraiment de dynamisme en plus, on a régulièrement envie de le gifler pour le sortir de sa torpeur. Son expression est insupportable, son non-jeu encore plus. La petite pimbêche dont il s'entiche est vraiment irritante, tant à cause de sa voix que de ses attitudes. On ne comprend pas ce qu'il lui trouve. La prof de français hystérique est la pire actrice que j'ai jamais vue.
Parlons également du scénario, aux "péripéties" toutes plus irréalistes et ridicules les unes que les autres. Franchement, l'intrigue du vol de téléphone portable m'a fait éclater de rire, je ne parle même pas de la scène du contrôle de police tellement c'est démagogique.
L'image est laide, floue, et la manière de filmer caméra à l'épaule n'arrange pas les choses : parfois, ça tremble comme s'il y avait un petit séisme. La photographie est sinistre, délavée.
Je n'ai sûrement pas les mêmes goûts que le jury des Césars, parce que vu comment ils ont acclamé ce film en 2005...
L'esquive ? Qu'en dire... je n'aime pas non plus. La rencontre entre la banlieue et le théâtre 18ème siècle (Marivaux), pourquoi pas ? Mais quelle était l'intention d'A. Kechiche en réalisant ce film ? Parce que si c'était pour prendre la défense des jeunes de banlieue parisienne, c'est raté. Les protagonistes de ce film passent tous pour de sinistres abrutis, au vocabulaire limité à 30 mots et aux attitudes caricaturales. Ils parlent tous sur un ton agressif en faisant des grands gestes nerveux et disent toutes les dix secondes "Ta gueule, va te faire niquer", "Tu fais chier", "Sur la tête de ma mère" ou d'autres choses du même acabit. J'ai tenté de compter le nombre de fois où ils prononcent ces phrases, mais ça m'a vite donné la migraine tellement ça arrive souvent. Les dialogues sont vulgaires à l'excès (franchement, tout le monde ne parle pas forcément comme ça en banlieue parisienne, j'ai connu des gens qui en venaient et qui s'exprimaient correctement), d'une médiocrité affligeante, en plus d'être pas très passionnants et interminables.
L'histoire ? Un jeune adolescent s'éprend d'une camarade de classe, se met au théâtre pour se rapprocher d'elle, ne parvient pas à trouver les mots pour lui dire ce qu'il ressent. Une banale amourette adolescente en somme... d'accord, on a tous plus ou moins connu ça. Mais dans le film, c'est d'un ennui... L'acteur principal manque vraiment de dynamisme en plus, on a régulièrement envie de le gifler pour le sortir de sa torpeur. Son expression est insupportable, son non-jeu encore plus. La petite pimbêche dont il s'entiche est vraiment irritante, tant à cause de sa voix que de ses attitudes. On ne comprend pas ce qu'il lui trouve. La prof de français hystérique est la pire actrice que j'ai jamais vue.
Parlons également du scénario, aux "péripéties" toutes plus irréalistes et ridicules les unes que les autres. Franchement, l'intrigue du vol de téléphone portable m'a fait éclater de rire, je ne parle même pas de la scène du contrôle de police tellement c'est démagogique.
L'image est laide, floue, et la manière de filmer caméra à l'épaule n'arrange pas les choses : parfois, ça tremble comme s'il y avait un petit séisme. La photographie est sinistre, délavée.
Je n'ai sûrement pas les mêmes goûts que le jury des Césars, parce que vu comment ils ont acclamé ce film en 2005...
Ce film est une chronique de la vie quotidienne d'ados de cité. Intéressant mais on a l'impression sur la quasi totalité du film d'etre devant un reportage caméra au poing . En plus, ça manque de rythme et dans la dernière partie du film (le spectacle), on se croit en plein tournage de vidéos de parents d'élèves filmant leurs enfants sur la scene.
Le resultat est donc interesant mais fade, tres fade; heureusement qu'il y a l'interprétation de Sara Forestier....
Le resultat est donc interesant mais fade, tres fade; heureusement qu'il y a l'interprétation de Sara Forestier....
Dans L'Esquive, Kechiche fait ce qu'il sait faire de mieux : filmer les milieux populaire avec un œil bienveillant. Il se concentre sur le positif de la vie dans les cités et montre que c'est avant tout un lieu de vie. Le langage est le thème central de l’œuvre mais c'est aussi la première chose qui nous frappe lors de l'ouverture du film. La façon de parler des jeunes de banlieue est crispante au début, mais il n'y a plus de problème une fois qu'on a pris la température. Il faut dire que le jeu des acteurs aide beaucoup, ils ont tous énormément de naturel et sont crédibles. Les ruptures du niveau de langue lorsque les jeunes répètent la pièce de Marivaux sont peut-être les moments les plus marquants du film, d'une part parce que les acteurs s'amusent autant que les élèves qu'ils jouent et d'autre part parce Kechiche montre qu'ils respectent la pièce de théâtre en tant qu’œuvre. Comme le dit Lydia à un moment, "On est pas là pour changer le texte, mon frère ! Si tu commences à changer le texte, bah moi aussi je vais changer le texte, je vais mettre n'importe quoi. C'est pas possible.". C'est amusant de voir que Kechiche était déjà très fan des gros plan 10 ans avant La Vie d'Adèle. Avec son style naturaliste, il amène le spectateur dans l'intimité de ses personnages. On vit avec eux, ce qui fait qu'on s'attache à eux et qu'on comprend leur façon de penser. C'est particulièrement visible lors des répétitions avec la prof de français : on voir la rupture générationnelle et sociale, mais en même temps on qu'ils se font confiance l'un l'autre. L'ensemble sonne juste, il y a juste le passage avec les policiers qui est très manichéen, mais on va dire que cela passe parce que le film prend le point de vue des jeunes. Un bon Kechiche, qui souffre d'un histoire plutôt lente malgré une suite des événements intéressante.
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