Derniers Avis : L'esquive - Page 17

Pour commencer ça écorche méchamment les oreilles, on peut mettre dans une seule phrase tous les mots employés: "vas'y mon frère, j'vais te niquer...p'tain tu le kif ou pas??" désolée, pour l'orthographe, je ne sais pas vraiment comment tout cela s'écrit...le tout sur un ton agressif, un vrai bonheur!

Au delà de ça, véritable film-docu sur notre chère banlieue, avec un scénario en prime.

Cinématographiquement parlant, c'est une réussite, des émotions, des personnages attachants malgré tout, sans compassion, ni de politiquement correct.

Ce qui peut être plus difficile est de supporter 2h ce langage en se disant qu'il n'y a aucun espoir pour la banlieue qui n'a pas de vocabulaire pour s'exprimer, il ne reste donc que la violence...

Conclusion: salvateur?

J' ai été décue par ce film ,je l' ai trouvé vulgaire !!!
Je deconseille donc, je voulais le voir car on me l avais conseillé et qu il avait " fais pas mal de bruit"... pourtant ...c est un film VULAGAIRE et plat !!!

Un film très réaliste! Bravo aux acteurs qui nous ont fait découvrir un monde que bcp ignore et qu'ils jugent sans connaitre. Abdellatif Kechiche nous a démontré encore une fois que les films français sans artifices (cf: film américains), sont souvent les plus beau et touchants !! Sara Forestier est splendide et totalement dans son rôle, il n'y a pas de fausses interprétations, elle était faite pour ce rôle. Bref un film à voir !!

J'ai vécu plus de 30 ans dans une tour de la banlieue Parisienne au milieu de ces jeunes et je trouve ce film réaliste sur cette jeunesse laissée pour compte. Cette oeuvre est un véritable document touchant et émouvant. A voir absolument !!!

Abdellatif Kechiche a beaucoup surpris avec son "Esquive", version moderne du "Jeu de l'amour et du hasard", puisque l'action se déroule en pleine banlieue et que les acteurs, bien que jeunes, semblent prometteurs. On notera également la présence d'un style caméra à l'épaule qui donne au film une touche de réalisme, lui permettant de bien se dissocier du cinéma traditionnel, et qui fait entrer le spectateur dans le vif du sujet : le climat des banlieues, certes agressif mais pas si différent d'un autre. Au final, "L'esquive" en déstabilisera plus d'un, et c'est ce qui fait sa force.

Ce film ne méritait certainement pas ses critiques dithyrambiques. Ce n'est pas parce qu'un film ne présente pas les jeunes de banlieue comme des racailles en puissance qu'il est forcément bon. On s'ennuie et Sarah Forestier m'est insupportable.

Quelle claque! J'ai vu ce film parce qu'il avait recolté pas mal de césars alors je me suis dit qu'il y avait bien quelque chose à en tirer...Malheuresement rien! Déjà; il ma fallu une concentration extrème pour comprendre les dialogues. C'est bien de faire l'accent des banlieues amsi il faut éviter de surjouer peut être! A part ça, il ne se passe rien pendant le film, on voit un quotidien pas très interessant de ce jeune avec ces potes, on dirait des caricatures. Et puis la fin! la fin, une vision totalement négative de la police, qui n'apporte rien à l'intrigue! Comme si le film avait eu tous ces césars parce qu'il traite des banlieues...

Il l'aime et essaie de le lui faire comprendre. Elle s'intéresse à lui mais a peur des réactions de son entourage.
Bien sûr les acteurs sont bons et c'est assez original de faire parler tous les acteurs principaux d'un film avec le langage de la rue mais pour le reste.
L'esquive est donc surtout un film reposant sur un scénario minimaliste et qui manque de rythme.
Bref une tranche de vie réaliste mais pas vraiment intéresante.

Plus subtil que le très démagogique "La haine" de Mathieu Kassovitch, ce film-documentaire sur la banlieue, ses rites et son langage, attire la sympathie par son propos débarrassé des clichés habituels du cinéma économiquement correct (violence, racisme bilatéral, etc.).
Alors pourquoi cette note ? Parce qu'un court métrage aurait suffi à explorer un scénario assez indigent. On s'ennuie donc très vite, d'autant que les dialogues, souvent mal articulés, sont parfois incompréhensibles : des sous-titres pour malentendants-l'argot-de-banlieue auraient été les bienvenus !
Le meilleur film français produit en 2004, vraiment ?

Superbe. La cité, la vrai, avec son langage, son code, ses embrouilles.Tout est hyper réaliste, les comédiens amateurs sont même des jeunes de banlieues. Mais c'est aussi le croisement subtile entre le réel et le théatre, entre deux façon de s'exprimer, deux façons très opposées. Entre deux mondes qui n'ont à priori rien à voir, mais où avec le jeu de l'amour et du hasard, ils se réuniront, ils se trouveront des ressemblances. Enfin ce film parle de l'intolérance de ces cités, entre hommes et femmes, et notamment celle des policiers vis à vis de ces banlieusards (impressionante scène avec les flics). Merci Kechiche.

L'ESQUIVE ; 4 Césars, 4 étoiles ! ça l'a épuisé ces récompances... Y'a plus 1 DVD dans les backs. RESPECT !

Je tiens en premier lieu à saluer la performance des acteurs tous aussi bon les uns que les autres. Ce film je l'ai degusté du début à la fin. J'ai aimé que l'intrigue ne soit pas comme d'hab, le fantasme d'un réalisateur ou d'un scénariste regardant un peu trop le 20h00. Ces jeunes on les rencontre tous les jours dans les magasins, les transports à proximité des écoles (ZEP). Merci de ne pas nous avoir servi le grand frère délinquant désoeuvré et omni présent, la beurrette première de la classe mais faisant la vaisselle une fois à la maison, les traffics en tout genre réservés à la minorité agissante (quelques voyoux). La vision de la police pourrait paraître convenue, il n'en ai rien, c'est une constante, non un cliché : dans ces cités sont envoyés les services les plus durs de la polices (BAC, CRS, INSPECTEURS...). Encore BRAVO.

Je ne vais pas laisser un long commentaire, puisque je suis d'accord avec presque tous les précédents..
Le truc qui m'a vraiment énervé, ce sont dialogues vraiment mal écrits et qu'on ne omprend vraiment pas ! Sara Forestier a gagné un le prix d'espoir aux césars, bah entre nous..j'ai encore moins compris ce qu'elle a dit elle par rapport aux autres !
m'enfin..

La honte du cinéma français !!!
Espérons juste qu'avec l'argent remporté grace à son césar le réalisateur pourra se payer des cours de cinéma.

Le film est long et ennuyeux, souvent difficile à comprendre tellement l'idiome des banlieues utilisé par les protagonistes est éloigné du Français. Les 3 acteurs principaux sont bons, voir excellents mais c'est plus leur talent naturel qui ressort que la direction du réalisateur. Globalement le film aurait put être humainement interessant si ce n'était la lourde teneur idéologique qu'il transporte. Je suis d'accord avec les autres critiques de ce site, le réalisateur joue de manière subtile et perverse avec les paralelles. On y voit de manière constante des scènes qui nous font apprécier les gamins alors même que la situation ne s'y prète pas. Par exemple, voir un gars giffler, à moitié étrangler une fille, puis la voler est pour n'importe quel être humain révusilf. Mais, dans ce film, la motivation de l'attaquant est de sortir son copain de la déprime amoureuse, du coup on se met à aimer l'attaquant et à oublier la victime. Ce film est en première lecture un plaidoyer pour la sous culture ultra violente des voyous de banlieue. Enfin, aprés être aller sur le net voir qui était ce Sallhadin dont les autres critiques parlent, je dois dire que je reste médusée de constater que le jury des césars ait pu décerner trois prix à un film qui prône la révolte armée des habitants des cités à trés forte majorité arabe.

Les jeunes acteurs sont bons mais hélas leur performance ne sauve ni le film de la médiocrité ni le spectateur de l'ennuie. Ce film n'est pas bon, on s'y ennuie à mourir. Tous les archétypes de la banlieue y sont déversés plus quelques nouvautés djihadistes inadmissibles. Encore une fois et je suis d'accord avec les autres critiques de ce site, faire l'apologie du comportement fautif de nos frères, de nos soeurs ou enfants ne fait que jeter le discrédit sur toute la communauté issue de l'immigration. Le film aurait pu nous montrer que ces enfants sont des êtres humains, capables du plus beau des sentiments:L'amour. Il aurait pu s'attacher à nous décrire ce me