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Jean G.
30 abonnés
478 critiques
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2,0
Publiée le 13 janvier 2013
Un film lourd et prétentieux. Au lieu de faire, comme le personnage de "Krimo", une réalisation détachée, rêveuse et hélas retranchée dans une dure réalité, on voit une vie ennuyeuse et monotone, avec une bonne petite morale bien énervante, des paroles qui, au début drôles, à la fin sont pénibles, et surtout aucun relief. On oublie vite, et c'est tant mieux.
Kechiche oscille entre sentiments et critique de la société contemporaine. Ce qu'il m'a manqué, c'est des sentiments, étant le plus grand fan de La Vie d'Adèle, je m'attendais à vibrer d'avantage. À vouloir trop bien faire, Kechiche perd parfois de vue son scénario. Il reste toujours aussi à l'aise dans la réalisation, dans la métaphore et dans la poésie, et sait montrer les répercutions des actes et des paroles. Manque d'enjeu.
Ca gueule fort et un peu trop souvent, mais l'histoire est si réaliste, intéressante et à l'abris de tout cliché qu'elle peut faire oublier tous ces moments où le son mériterait d'être baissé. La pièce de Marivaux en parallèle, l'histoire fait preuve d'originalité et expose clairement la violence des sentiments. Ce film offre un visage nouveau sur les banlieues, grâce à de jeunes acteurs et actrices tous aussi performants les uns que les autres.
Abdellatif Kechiche a beaucoup surpris avec son "Esquive", version moderne du "Jeu de l'amour et du hasard", puisque l'action se déroule en pleine banlieue et que les acteurs, bien que jeunes, semblent prometteurs. On notera également la présence d'un style caméra à l'épaule qui donne au film une touche de réalisme, lui permettant de bien se dissocier du cinéma traditionnel, et qui fait entrer le spectateur dans le vif du sujet : le climat des banlieues, certes agressif mais pas si différent d'un autre. Au final, "L'esquive" en déstabilisera plus d'un, et c'est ce qui fait sa force.
Encore l'univers des banlieues mais cette fois sous un autre angle et ça change tout.Le théatre et l'amour "à la cité" sont de mise avec d'excellents jeunes acteurs (tous bon!!)plus vrai que nature. Bon ça gueule un peu mais ça c'est normal dans ce milieu.Certains de ces acteurs feront carriere dans le cinema , c'est sur!
Cette romance narrée à travers des jeunes de la cité des banlieue est un documentaire filmé très intéressant du point de vue technique. Le choix des personnages est très pertinent, et on voit que les jeunes s'efforcent de vivre leurs personnages, et rien que pour ça, je mets 3 étoiles. Même s'il y a des défauts. Film à voir.
Kechiche montre une image des banlieues très loin de celle montrée dans les médias. Passé ce côté cherchant à améliorer la mauvaise réputation des banlieues, L'esquive n'a pour moi pas d'autre intérêt. Les personnages utilisent un langage à répétition (ouais mon frère, qu'on doit entendre cent fois) ou de verlan vraiment énervant et surtout très excessif. D'autres choses m'ont déplu comme la fin, mais pas besoin de s'attarder. Après Elephant aussi récompensé d'une Palme d'or que je n'avais pas du tout aimé, en voilà un deuxième qui ne m'a guère plus plu. Sur le même le milieu La Haine a beaucoup plus d'intérêt au niveau cinématographique.
Une perle rare.Un petit bijou.On passe pas loin des 5 étoiles. Le conditionnement social théâtralisé cinématographiquement avec brio par Abdellatif Kechiche. Les nombreux César dont celui pour le meilleur espoir féminin pour Sara Forestier sont tous amplement mérités même si pour ma part ce dernier prix va aussi bien pour Sabrina Ouazini qui a des répliques qui "tuent" tout au long. Le long métrage quant à lui montre une autre réalité des banlieues , très poétique dans ses scènes (ça ne se voit pas au premier plan avec le langage cru des personnages). Si je ne dis pas tout de ce film extraordinaire, je dirais généralement que ce Jeu de l'Amour et du Hasard moderne est un chef d'oeuvre d'intelligence urbaine. Et toute la subtilité d'introduire le Panthéon de banlieue dans les scènes de répétitions théâtrales.
Voila tout simplement un film qui vous prend au tripe, qui vous touche au plus profond de vous même. Abdellatif Kechiche signe un film simple qui tire sa grande force de ses dialogues et de ses acteurs qui semblent si spontannés et surtout qui s'inscrivent dans un cadre réel. Ce film mélange une belle part d'humanité et de réalité. Beaucoup de dialogue encore ici, ce qui m'avait d'ailleurs un peu dérangé dans la Graine et le Mulet, mais finalement c'est l'intelligence de ses dialogues qui rend ce film si boulversant. Monsieur Kechiche est en passe de devenir un grand réalisateur en français !
Par curiosité, j'ai voulu comprendre l'engouement autour de ce film, les césars... Grosse déception! Film profondément ennuyeux pour moi, je n'y ai vu aucun intérêt! Pourtant le sujet de base est intéressant, mais le niveau de jeu inégal, rend tout cela difficilement digeste! Sarah Forestier est tout bonnement insupportable, je pense par ailleurs qu'elle contribue largement au désintérêt profond que j'ai pu ressentir pour ce film! N'ayant pas vu La Graine et le Mulet, je ne sais pas si la côte de Kechiche est sur-évaluée ou pas, mais je trouve que L'esquive ne mérite pas toutes ces distinctions!!!
Maintenant que les César sont passés, analysons : L'esquive, qui a attiré environ 200 000 personnes en France a volé 4 prix devant " les choristes ", " 36 quai des orfèvres ", " podium " et " un long dimanche de fiançailles " ... c'est à dire que des petits films boudés du public !! Le cinéma français tombe bien bas ... ou peut être devrais-je dire cinéma étranger car c'est à se demander en quelle langue parle t-on dans ce film ...
Une bande d'adolescents de banlieue montent avec leur collège la pièce de théâtre de Marivaux, "Le jeu de l'amour et du hasard". L'occasion pour le timide Krimo de se rapprocher de l'espiègle Lydia, et pour Kechiche de mettre en perspective langage littéraire et novlangue des cités HLM. Pour ce deuxième long-métrage (après "La faute à Voltaire"), le cinéaste franco-tunisien signe une œuvre attachante et engagée, consacrée à l'adolescence et au théâtre davantage qu'à la banlieue. Il en profite pour révéler Sara Forestier et Sabrina Ouazani, au sein de sa troupe de jeunes comédiens amateurs, qui comprend aussi Osman Elkharraz. La sincérité et la pertinence de "L'esquive" (2004) sont tels que le film décroche 4 Césars, dont ceux de meilleur film et meilleur réalisateur. La mise en scène et la direction d'acteurs de Kechiche sont unanimement salués, d'autant que "L'esquive" montre la banlieue sous un jour nouveau. La spontanéité et l'authenticité dégagée par le projet sont telles que l'on pense souvent à un documentaire. Une belle confirmation pour Abdellatif Kechiche, qui est alors loin d'avoir achevé son ascension.
Bon film d'Abdellatif Kechiche filmant à la manière d'un documentaire, les relations souvent tumultueuses de jeunes en banlieue, sur fond de répétition d'une pièce de Marivaux. Les dialogues et les situations sont très réalistes. Très bonne interprétation des comédiens, en particulier Sara Forestier et Sabrina Ouazani.