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    L'esquive
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    VodkaMartini
    VodkaMartini

    46 abonnés 410 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Pour ratisser large, ça ratisse large! Putassier et racoleur, "L'Esquive" fait fondre les intellos de gauche (ça existe ça?) et les humanistes de droite (même question). On a parlé d'"incandescence" au sujet des acteurs. Franche rigolade. C'est joué avec les pieds, réalisé de même, et forcement ca va faire dire aux gens qui n'ont jamais mis les pieds en banlieue "voila la cité, la vraie!". Mais bien sûr! Du moment qu'on a pas à y foutre les pieds, ce film est rassurant. La banlieue ressemble à une planéte lointaine, les jeunes protagonistes sont des "indigènes" qui parlent une langue étrangère et étrange (caricatural au possible, et je suis pas si mal placé pour en parler), et Marivaux leur sert d'éducation au "Beau" (rédemption minable sur fond de pub pour les "gentils" qui s'occupent des jeunes en détresse). La coupe est pleine. Si ce film ne vous donne pas envie de gerber sur le dernier exemplaire de Télérama, vous êtes incurable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film sent le cliché a plein nez ! On nous dit que ce film représente la realité des banlieues, mais les acteurs en viennent ils tous ? Sara Forestier semble faire une caricature des filles de banlieues !
    Ce film ne représente aucun intérêt bien que ce ne soit pas forecement le but premier du cinema, mais ecoutez des jeunes se gueuler dessus, en comprenant un mot sur deux ou jouer une piece dont ils ne comprennent 3 fois rien... NON merci !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 juillet 2009
    C'est quoi ça ? C'est du blabla bourré de vulgarités et d'injures. Et on lui attribue 4 Césars ?! Moi personnellement je trouve ce film...ba nul en faite !
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    151 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 janvier 2009
    Socialement parlant, "L'Esquive" mérite une certaine attention car il parvient à contourner (et c'est une bonne surprise) le processus de stigmatisation de nos cités tristement entamé par les médias et ce, malgré quelques clichés (l'emploi excessif du verlan, les ados un peu cul-cul et d'autres choses encore...). Redevable à ce niveau, il est en revanche bien plus discutable d'un point de vue formellement cinématographique. Mais peut-on encore parler du dit cinéma dans ces conditions ? Kechiche n'est parvenu à aucun moment à se défaire des contraintes imposées par un budget restreint, prisonnier d'une petite caméra numérique qu'il ne maîtrise absolument pas. Il a opté pour les plans mobiles à l'épaule (solution de facilité régulièrement utilisée dans l'urgence) ne manifestant aucune logique de mise en scène à quelque niveau que ce soit. Lui filme sans se soucier de rien : le travail sur la photo, les couleurs, etc est absent, on ne perçoit aucune tentative d'originalité dans la réalisation, aucune pertinence dans le montage lequel semble être un outil de plus lui étant inconnu. Il tente de s'en débarasser... vainement. "L'Esquive" n'a pas de scénario, il s'agit d'une succession de séquences molles, longues, sans relief, bavardes, présentes seulement pour combler le temps. Pas de véritable propos, une histoire d'amour ringarde dont on se fout complètement... On a beaucoup parlé des jeunes acteurs, évidemment non-professionnels (à ce moment) : Sara Forestier est la plus insupportable de tous, franchement imbuvable ; Sabrina Ouazani inspire l'énervement (arrête de piailler !) ; seul Osman Elkharraz s'en sort mais vraiment bien. Il est d'ailleurs peut-être le seul talent de ce film pénible, aux Césars très discutables. Je ne comprends décidément pas la presse dont les goûts laissent ces derniers temps plus qu'à désirer. Certes sans prétention mais sans qualité(s) non plus.
    ferdinand75
    ferdinand75

    550 abonnés 3 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2023
    Un beau film déjà , une vision juste des jeunes de banlieue, qui vivent leurs émotions et leur premier émois. On est presque dans du Marivaux mais transposé au XX eme sicle. Les acteurs sont bons et l'émotion est forte. un film solide et novateur.
    ÉléonoreMadison
    ÉléonoreMadison

    71 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2024
    Je n'accroche pas du tout. Je trouve le scénario catastrophique et le langage insupportable. Une vraie perte de temps ce film.
    Phil D
    Phil D

    19 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2022
    de l'anti cinéma. l'ayant vu par hasard, c'est d'un ennui profond et ce film signe le début de la descente abyssale du cinéma français... ou belge si l'on compare avec le cinéma des freres dardennes qui ont la même vision du cinéma ennuyeux et rébarbatif.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    "L'esquive" est une histoire d'amour adolescent en pleine banlieue urbaine. L'intrigue s'appuie sur la difficulté de faire face au regard des autres et assumer un amour qui peut etre considérer comme une faiblesse. Le point de vue d'Abdellatif Kechiche est mesuré puisqu'il évite de lisser ou de sensationnaliser ce milieu social si prompt à être caricaturer. Le cinéaste tente de coller à la réalité en reprenant les codes linguistiques et les attitudes des jeunes de quartiers. Ces échanges conflictuels à réoétition sont parfois marrants, parfois tristes mais aussi lassant. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire et les acteurs, nn professionnels sont d'un niveau inégal. Si la prestation de Osman Elkharraz (Krimo) est anecdotique, celle de Sara Forestier (Lydia) marque les esprits. Elle a d'ailleurs obtenu le César du meilleur espoir féminin. Pas mal dans l'ensemble.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Troisième film de Kechiche que je vois, et comme à chaque fois, j'aime ce que propose le réalisateur. Il a une façon de filmer la parole, c'est assez génial. Ce flot incessant chez certains acteurs, on a l'impression qu'on ne va plus les arrêter, d'ailleurs tous les acteurs sont bons, il y a une belle énergie entre chacun d'eux. Le film fait plaisir à voir. En plus, je trouve que Kechiche a un regard très serein sur ses personnages, il les aime, et ça se voit. Parfois ils sont ridicules, parfois ils sont insupportables, mais il les aime et on les aime avec lui. Et lorsqu'on les voit jouer à Marivaux, ce qu'ils ne sont pas, comme dans la pièce de Marivaux, ils sont vraiment très touchants. Le film marche vraiment très bien, je crois que pour le moment c'est le Kechiche que je préfère. J'ai hâte de voir le reste de sa filmographie.
    guifed
    guifed

    64 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 décembre 2022
    Quel meilleur âge que celui de l'adolescence pour disséquer le sentiment amoureux ? C'est finalement ce que s'attèle à faire Abdelatif Kechiche depuis l'Esquive, et il le fera encore plus profondément par la suite avec La Vie d'Adèle puis Mektoub my Love. Filmer la naissance du désir à partir d'une lèvre qui se mord, d'un mot qui titube ou d'une ride qui surgit au coin de la bouche, c'est ça, Kechiche. Dans l'Esquive, film sorti en 2004, on ne parle même pas d'amour avec un grand A, contrairement à ce que ressentiront Emma et Adèle l'une pour l'autre quelques années plus tard. Krimo, 15 ans, a sûrement senti frémir des papillons dans son ventre en voyant une première fois Lydia dans sa robe de théâtre. Lydia a bien aimé le début de pouvoir qu'elle a obtenu sur Krimo. Les deux jeunes gens ont ressenti leurs premiers émois. Mais ce ne sera sûrement pas l'amour d'une vie : seulement le temps d'une représentation théâtrale en l'occurrence, celle du Jeu de l'amour et du hasard.
    Comme chez Marivaux, l'amour est un terrain de jeu pour Kechiche et ses personnages. On se jauge, on se ment, on ne tranche pas. On s'esquive. Comme pour ces jeunes réunis en cercle dans le premier plan du film, on joue avec les mots, on les fait dire ce qu'on veut, on fait peur, on repousse même, alors qu'on fond et finalement, on ne fait pas grand chose. L'Esquive s'éloigne des films de banlieue qui essaiment à l'époque (La Haine, en tête de gondole) en présentant les quartiers comme un milieu fécond, propre à la création plutôt que victime des abus du système - même si une des dernières scènes, où les jeunes sont brutalement interpellés par la police pour avoir simplement discuté entre eux, vient rappeler ce contexte dont on ne pouvait pas ne pas parler. La banlieue n'en reste pas moins un théâtre pour Kechiche, et la langue des quartiers un fabuleux terreau pour que les jeunes "sortent d'eux-mêmes" comme l'exige Dominique, la prof de français.
    "Les sentiments au détriment de l'intrigue", analyse-t-elle par ailleurs au sujet du texte de Marivaux. Il en sera de même pour L'Esquive : les élans du coeur mènent la danse, quitte à ce que celle-ci semble un peu vaine à la fin. Chacun finit là où il a commencé. L'un frappé de désillusion amoureuse, l'autre débarrassée de ses costumes, nus tous les deux, propulsés dans leur condition d'origine comme les personnages de la pièce, regrettant leurs jeux éphémères comme de grands enfants regarderaient avec nostalgie, une dernière fois, leur innocence perdue.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 juin 2023
    Le film qui a révélé Kechiche au grand public. L'intelligence du film tient dans son traitement du thème de la banlieue. Ici pas de trafic de drogue, pas de ghettos, pas de hip hop en fond, pas de cité qui crame, on évite les clichés sur ce type de récit. Du coup, vers la fin du film surgit une scène de flics assez violente qui fait clairement tâche dans l'histoire. Histoire sans doute de rappeler que les jeunes de banlieue subissent les bavures policières. C'est dommage car pour le reste c'est assez malin de montrer un langage de cité qui finalement derrière l'agressivité des mots est plein d'humanité. Même si on ne croit pas une seconde à l'intérêt que peuvent porter ces jeunes au theatre et à Marivaux.
    Alejandro Almodoclint
    Alejandro Almodoclint

    18 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Ce film est une chronique de la vie quotidienne d'ados de cité. Intéressant mais on a l'impression sur la quasi totalité du film d'etre devant un reportage caméra au poing . En plus, ça manque de rythme et dans la dernière partie du film (le spectacle), on se croit en plein tournage de vidéos de parents d'élèves filmant leurs enfants sur la scene.
    Le resultat est donc interesant mais fade, tres fade; heureusement qu'il y a l'interprétation de Sara Forestier....
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 561 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    L'Esquive est l'histoire de l'âge adulte de Krimo un adolescent résilient, sans émotion et passif vivant dans un ghetto français. Il est entouré de ses copains violents et macho de sa petite amie confuse, d'adolescents complices et d'une belle actrice nommée Lydia. Mais il n'y a pas assez d'histoire ou de personnages pour que ça continue. Le film doit être ramené dans la salle de montage et réduit de 40 de ses 120 minutes. Il ne fait aucun doute que cela vous laisserait avec une courte histoire mais c'est aussi longtemps que cette mince histoire peut et doit être racontée. Un dialogue sur un sujet qui dure jusqu'à 10 minutes en cercles inutiles jusqu'à ce qu'une ouverture soit faite pour une autre scène superflue. Alors que la fin approchait je pouvais sentir mes oreilles trembler sachant que quel que soit le point culminant ce serait dix fois plus aigu et irritant que le reste du scénario. Non seulement il n'y a pas de changement de personnages mais il semble y avoir un effort catégorique pour éviter à tout prix cette convention naturelle. Même si cela aurait pu sauver cette histoire. L'Esquive n'a rien que vous ne puissiez trouver dans un autre film et peut-être moins...
    Vinz1
    Vinz1

    180 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    « L’esquive », c'est une histoire d'amour et de pièce de théâtre qui se déroulent dans un quartier sensible de Seine-Saint-Denis. L’histoire, c’est celle de Krimo et de Lydia qui en est à ses prémices, la pièce c’est celle de Marivaux, « Le jeu de l’amour et du hasard ». Très vite, le parallèle entre les deux est flagrant : en amour comme dans la vie, chacun est conditionné par son origine sociale et il est donc très difficile d’imiter quelqu’un issu d’un autre milieu, autrement dit, notre classe sociale influence fortement notre comportement et notre langage. Le langage, c’est d’ailleurs ce qu’il manque à Krimo pour séduire totalement Lydia car on est dans une cité du 93, un endroit où l’on doit être fort et ne pas montrer de faiblesses ni de sentiments. Dans un premier temps, on peut être séduit par l’idée du scénario qui nous montre (pour une fois !) autre chose que de la violence et des trafics de stupéfiants en tous genre dans les banlieues ainsi que par les gros plans de Kechiche qu’il affectionne tant et qui sont là pour renforcer le côté réaliste de l’action. En revanche, on aura peut-être du mal, dans un second temps, à se faire aux dialogues (à base d’énormes fautes de français et de tics de langage du style « t’as vu ? », « wesh », « frère » et autres « wallah ») ainsi qu’aux clichés dont celui fameux des flics brutaux et racistes. Néanmoins, si on s’habitue, on peut trouver dans ces comportements physiques et oraux violents, une certaine pudeur et timidité de la part de ses jeunes enfermés dans leurs conditions, nous dévoilant ainsi leurs failles mais j’avoue que le cap peut ne pas être franchi devant tant de barbaries syntaxiques !
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2024
    C'est une époustouflante chronique de la jeunesse des cités, sur laquelle Abdellatif Kechiche porte un autre regard, moins conventionnel. Le réalisateur tourne le dos aux considérations courantes sur la banlieue, la délinquance et les trafics, le malaise social -même si son décor invoque nécessairement l'existence et le désoeuvrement dansles grands ensembles- pour mettre en scène ce qu'il convient d'appeler un marivaudage d'adolescents.
    Le timide Krimo "kiffe" Lydia, dont il entreprend d'être le partenaire dans une pièce de Marivaux que la jeune fille répète. Marivaux, ses jeux de l'amour et du hasard, sont comme des incongruités culturelles dans la cité et, de fait, Krimo le taciturne, aussi inhibé que Lydia est démonstrative, extravertie, se trouve complètement dépourvu confronté à une activité et à un langage inintelligibles pour lui.

    En réalité, cette occupation théatrale n'est qu'une péripétie contingente au coeur d'un film qui décrit une part du quotidien d'ados de banlieue, ébauche une poignée de portraits d'une justesse et d'une intensité exceptionnelle. Et, tout au long du film, on se demande comment Kechiche a pu obtenir une telle authenticité de la part de jeunes comédiens amateurs.
    Au-delà des incidents d'un scénario minimaliste, "L'esquive" est un film de langage, celui de la cité (l'antithèse évidemment de la langue de Marivaux), vivant et outrancier, sinon riche, soulignant constamment chez les jeunes personnages une brutalité et une sensibilité à fleur de peau. Au pied des immeubles, le cinéaste orchestre des allées et venues, des rencontres impromptues, des conversations, formant une sorte de tragi-comédie de l'adolescence, dont le désarroi, dans le domaine affectif notamment, se traduit souvent ici par un langage agressif sur le mode de l'invective et de l'insulte banalisée, ce dialecte de la cité qui fédère toutes les origines.
    Enfin, notons la formidable nature d'actrice de Sara Forestier, dont on ne peut s'étonner, dès lors, de la carrière future.
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