Ce film a été nominé aux Césars en 2005 ! Jésus, Marie, Joseph !
On pourrais simplement résumer ce long-métrage comme un Roméo & Juliette de banlieue : Krimo tente de faire du théâtre pour plaire à Lydia. Voilà l'histoire, c'est tout, c'est plat ! Les acteurs sont peut-être bons mais quant-aux personnages qu'ils interprètent, ils sont têtes-à-claque à chaque instants. Le personnage principal faisant office de figure masculine totalement naïve et dénuée de toute qualité, du début à la fin ne dit pas un mot (de toute manière il ne sait pas parler correctement) et les autres personnages au contraire, ils ne se taisent jamais ! Pendant deux heures non-stop, les copines de Lydia en particulier ne font que débiter un déluge de vulgarité à toute épreuve ne vous donnant qu'une envie, acheter des boules Quies ! Les dialogues sont triviaux, les acteurs et actrices sont très laids : une chose est sure, Abdellatif Kechiche (La vie d’Adèle) retransmet bel et bien la réalité et, malgré tout cela, la soit-disant romance est vraiment prenante. En réalité, on ne parle même pas d'amour entre les deux protagonistes pour 2 raisons : 1) Lydia n'a aucune qualité, ne respecte personne ni même ses amis, traite le monde comme un chien...donc pour plaire à quelqu'un, cela risque de poser problème. 2) Lydia et Krimo n'ont aucun point commun. Enfin, soyez crédible Mr Kechiche, Krimo n'esquisse pas un seul sourire durant tout le long, ce n'est pas comme ça que l'on réagit lorsque l'on est amoureux ! Bref, Krimo veut "pécho" Lydia (comme ils savent si bien le dire) ! A ajouter à cela une fin prévisible, des scènes ne possédant aucun intérêt pour l'intrigue (les flics par exemple), aucune piste sonore pour cacher au minimum les injures qui ne manquent ni de peps ni de clarté, des gros-plans inutiles pour nous forcer à nous rapprocher de personnages que l'on ne peut pas encadrer, aucune quelconque note d'humour...Ce film n'est pas un chef-d'oeuvre, c'est tout bonnement une caricature grossière de la vie de banlieue, des hommes et des femmes. La seule bonne pensée, c'est la prof de français !
En fait l'Esquive, c'est exactement comme un conflit, soit on l'évite, soit on ne s'en sort plus !