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Eselce
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3,0
Publiée le 18 janvier 2015
Des lieux magnifiques, de très beaux tigres. Une sorte de film documentaire et aventure sur l'histoire de deux frères tigres. Ils occupent la moitié de la pellicule en dépit d'un réel scénario. C'est beau, dangereux et mignon et... franchement.... voilà.
Difficile en voyant deux frères de ne pas penser à l’ours du même Jean Jacques Annaud. Autant le dire tout de suite c’est moins bien. La faute à quelques plans et effets spéciaux ratés. La faute aussi à quelques scènes notamment celles entre humains qui font penser à du remplissage. Il n’empêche qu’on assiste à quelques moments d’une rare beauté. La majesté des fauves est constamment mise en valeur et finalement Annaud réussi mieux à raconter leur histoire que celles des hommes. Ça reste tout de même un bon film familial, un bel album d’images à faire découvrir aux plus jeunes.
Second film "animalier" de Jean-Jacques Annaud, Deux Frères est loin d’être un remake version tigre de L’Ours. En effet, contrairement à ce que pourrait laisser penser le générique de début (où n’apparaissent, en dehors du titre, que les noms des tigres et celui du réalisateur), les humains ont un rôle beaucoup plus important que dans son prédécesseur (où les deux seuls acteurs n’apparaissaient que très épisodiquement). Hélas, si les tigres sont toujours très bien filmés et les paysages naturels splendides, les passages très nombreux avec les êtres humains sont beaucoup moins convaincants que les séquences animalières : à force de vouloir faire un film plaisant à un jeune publicspoiler: (volonté évidente qui fait que l’on est surpris lorsque l’on voit fugacement une femme courant seins nus lorsque les tigres fuient à travers le village) , Annaud a tendance à trop simplifier les comportements des personnages et son histoire, ce qui le coupe d’un public plus adulte. De même, sa morale entre un peu en contradiction avec le fait de tourner ce film : le cinéaste passe son temps à critiquer les méthodes de dressage des tigres mais n’hésite pas à faire faire à ces animaux des épreuves que l’on peut trouver dans un cirquespoiler: (le saut à travers les flammes, alors qu’un félin sauvage aurait tendance à fuir celles-ci…) . Ainsi, même si on peut estimer que ce film est une conjonction entre deux thèmes chers au cinéaste (les animaux et l’Indochine coloniale déjà traitée dans L’Amant), Deux Frères reste un film décevant qui devrait toutefois plaire aux enfants.
Jean-Jacques Annaud est un des meilleurs réalisateurs français. Et pour le savoir, il suffit simplement d’observer la beauté à l’état pur qui se dégage de tous ses films. Deux frères est magique dans sa morale de paix. J’aime voir des réalisateurs engagés et Jean-Jacques Annaud est surement le maître en la matière. Et il le fait de manière intelligente. 4/5
un film qui na pas forcément connue le succès lors de sa sortie mais qui a eu du succès grâce à toute les diffusion tv. Une histoire qui montre que lamour de 2 frères tigres séparer a la naissance et qui arrive à ce retrouver en temps adulte . cela est pour le coter positif . Coter négatif; L actrice qui joue la femme de l'entrepreur pourquoi est elle la ? son niveau d actrice est très faible (et je suis gentil) . Une histoire qui veux nous faire croire que des chasseur d animaux agissent pour la bonne cause alors que ce n'est pas le cas . histoire de bambi un peu mais avec des tigres. On s'attache au 2 frères de ce film
C'était au bon temps des colonies. En ce temps-là les tigres asiatiques hantaient encore les ruines d'Angkor que Malraux pillait allégrement. Et le tigre était l'ennemi intîme des populations indigènes. Jean-Jacques Annaud retrouve 15 ans après l' Ours son aptitude à faire passer des émotions sans paroles. Même s'il y en a beaucoup plus quand même ainsi que de personnages. Et surtout davantage d'humour pour ridiculiser cette société coloniale en relançant les polémiques contre la chasse et l'exploitation des animaux dans les cirques.
Un très bon film de Annaud , très réussi. Un scénario très original et très astucieux, le pari de suivre le destin de deux tigres séparés dès la petite enfance , pour qu'ils se retrouvent au final. C'est un thème très "humain" , très classique aussi, mais transposé dans le monde animalier. Ou plutôt , magnifié, sublimé, mais qui permet une description du monde des humains , tout en finesse et en subtilité. La mise en scène est à la hauteur du sujet, ample, majestueuse. Un très bon et beau moment de cinéma classique d'aventures.
Même si je n'aime pas tous ses films, Jean-Jacques a toujours eu une place à part dans ma cinéphilie puisque c'est grâce à "L'ours" que j'ai pleuré pour la première fois devant un film au cinéma. A travers le prisme de la brutalité humaine et de l'ignorance, le réalisateur livre un film très poétique, une belle fable écologiste et une critique de l'esprit colonialiste européen des années 20. Un long-métrage qui offre de superbes séquences animalières avec des tigres dressés à la perfection mais dont la mise en scène pataude, lourde dessert cruellement l'ensemble comme d'ailleurs la qualité d'interprétation et cette furieuse tendance à chercher une profondeur psychologique typiquement humaine aux deux fauves. Quelques passages très bien amenés, d'autres séquences qui m'ont beaucoup fait penser à "L'ombre et la proie" avec Michael Douglas et Val Kilmer mais au final, une oeuvre assez bancale, belle mais saugrenue, maladroite.
Du temps de l'Indochine française vivait en paix une famille tigre. Mais sous l'action d'un chasseur et d'un voleur d'antiquités, le clan est désuni et les tigrons sont bientôt séparés et tenus en captivité, l'un dans un cirque, l'autre dans la résidence de l'administrateur colonial (Jean-Claude Dreyfus, bedonnant et transpirant dans un rôle épisodique et un registre satirique superficiel bien moins savoureux que cet autre avatar anti-colonial d'Annaud qu'est "La victoire en chantant"). Dans une première partie,Annaud compose fiction et document animalier où le spectateur est forcément séduit par ces tigrons ravissants, peluches chatoyantes montées sur ressorts. La suite du film célèbrera les retrouvailles entre les deux frères devenus d'imposants fauves. Avec ses paysages vietnamiens somptueux, lorsque le film se déroule dans la jungle, et ses images de félins qui sont tout à la fois les plus beaux et parmi les plus féroces de la création, Annaud n' a aucun mal à subjuguer le spectateur. Malheureusement, ce film français, tourné en anglais pour faciliter sa distribution internationale, est formaté comme le plus courant des contes pour enfants tel que le cinéma américain en produit à la louche. Ecologisme de bon aloi, stigmatisation du rôle néfaste des adultes, le film égraine les conventions morales. Hormis de belles images, Annaud ne montre pas grand'chose; le scénario est commun et on trouvera à la réalisation peu de personnalité et de causticité par ailleurs. Rien à voir avec les meilleurs films d'Annaud.
Un film poignant sur fond de dénonciation du colonialisme, du pillage des trésors architecturaux et de la faune. La réalisation est teintée de réalisme, très peu d'effets spéciaux. Les animaux jouent de façon naturelle et ne semblent pas être dirigés, leur regard est perçant et d'une profondeur désarmante (cf le regard de Sanka face au viet). Le décor, les ruines d'Angkor Wat, est fabuleux.
D'habitude, n'aimant pas les fims tournés en DV (Chaos...), j'en fus surpris d'avoir apprecié le dernier Jean-Jacques Annaud, surement de par le sujet, les acteurs et les animaux qui auraient paliés à mon appriori du départ. Ainsi, le réalisateur, à mon avis, réussit d'excellents films que lorsqu'il fait jouer des animaux tel "L'ours" contrairement à "Stalingrad" ou "Sept ans au Tibet" qui comportent de belles images mais qui ne m'a procuré aucune émotion. Et "Deux frères" réunit bien tous les ingrédients tels de sublimes scènes animalières, un bon jeu d'acteurs et de paysages inoubliables donnant au film une magnifisciance, en étant à la fois drôle, émouvant et triste. A ne surtout pas manquer...