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    Le Crocodile de la mort
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    57 critiques spectateurs

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    TUPINIER Olivier
    TUPINIER Olivier

    4 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 août 2024
    Tobe Hooper n' a jamais renouvelé l'essai après MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE. Rien de ce qu'il a fait ensuite n'est intéressant
    Ce film avec Marilyn Burns, est un ratage. L'idée n'est pas mauvaise, le casting assez sympa. Mais rien ne fonctionne. On ressent l'ambiance poisseuse des marais. Et c'est tout... Le crocodile est invisible. Les personnages sont stéréotypés, les acteurs sont mauvais. La scène avec la petite fille est acceptable mais le reste est misérable.
    Tobe Hooper a quitté le tournage en plein milieu. Le film a été terminé par ceux qui sont restés sur place. Ceci explique cela.
    MrGroenland1
    MrGroenland1

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2024
    Deux après le mythique où culte "Massacre à la tronçonneuse" Tobe Hooper sors ce "crocodile de la mort".
    Ambiance poisseuse où le crocodile remplace la tronçonneuse et la Floride le Texas.
    Pas d'alligator mais un crocodile!
    Immense travail sur les décors,les couleurs et l'ambiance du film.
    Les acteurs sont bons avec Marylin Burns et Neville Brand notamment.
    Pauvre Kyle Richards (la petite maison dans la prairie) avec la scène où la petite fille est poursuivi par le crocodile sous le motel avec le propriétaire ( Brand) en état de transe.
    Un film ovni.
    Jean Ingalls
    Jean Ingalls

    1 abonné 102 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2023
    Le Crocodile de la Mort fait partie des plus grandes réussites du cinéaste avec Massacre à la Tronçonneuse et Poltergeist. Son ambiance réunie tous le ingrédients pour créer une atmosphère étouffante et donne un côté craspec à l'oeuvre qui procure un réel plaisir. Le film date mais ne perd aucunement de son charme, au contraire. Mais ce qui est très dérangeant, ce n'est pas le crocodile en soit mais le rôle du gérant qui fait froid dans le dos. Là on peut féliciter Tobe Hooper pour ce chef d'oeuvre d'épouvante qui montre une amérique redneck comme on en a rarement vu au cinéma pour être souligné.
    Ce film est à découvrir de toute urgence, voici un bijou qui ne perd pas de son éclat malgré le nombre des années tout comme Massacre à la Tronçonneuse.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    40 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2023
    Après le succès du célèbre Massacre à la tronçonneuse, je pense qu'on est là avec l'un des meilleurs films de Tobe Hooper. J'ai beaucoup aimé ce film à l'ambiance crasseuse dans l'idée de Massacre à la tronçonneuse sans être aussi effrayant que celui-ci.
    Néanmoins le film est plutôt une belle réussite avec un très bon casting !
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2023
    Après avoir traumatisé tout le monde en 1974 avec le très poétique (oui, c'est ironique) "Massacre A La Tronçonneuse" spoiler: (dont le titre racoleur laisse penser qu'on aura affaire à une sorte de croisement entre une boucherie et le rayon outdoor de Castorama, alors qu'il n'y à quasiment aucune goutte de sang de visible dans le film ; les vrais, ceux qui ont vu le film, savent)
    , Tobe Hooper réalise ce film en 1976, dont le titre original ("Eaten Alive" : "Dévoré vivant") est lui aussi très poétique, et le titre français, un peu con et racoleur. Un film bien souvent moins considéré que son prédécesseur, et que l'on voit même, parfois, comme une sorte de remake officieux de "Massacre..." en changeant les lieux (au revoir le Texas, bienvenue la Louisiane). En plus, Marilyn Burns, héroïne du précédent film, y joue un rôle.
    Force est de constater que c'est moins monumental, mais ce n'est pas mauvais pour autant, loin de là, on y trouve quelques séquences assez réussies, et une atmosphère bien creepy, bien glauque, qui colle parfaitement au film. Un film méconnu et à (re)découvrir urgemment, il aurait d'ailleurs tendance à être réhabilité depuis quelques années, et c'est tant mieux.
    Vinz1
    Vinz1

    175 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    Juste après le triomphe de "Massacre à la Tronçonneuse", Tobe Hooper était de retour avec un film d'horreur malsain et gore dans lequel il décidait de ne rien suggérer et de montrer de multiples atrocités, rarement vues au cinéma jusqu’alors. Revenir après son chef-d’œuvre de l’horreur et tenter de faire mieux était un pari risqué, mais Tobe s’en sort pas trop mal. Certes, dans ce métrage bercé par une musique parfois simpliste, un montage souvent foireux, des dialogues pesants au début, on a du mal à retrouver l’ambiance ô combien glauque de « Massacre » dont « le crocodile » semble apparemment se réclamer. Mais la photo, les éclairages et l’histoire sont la marque de fabrique de l’auteur : violent, cru, cruel et parfois débordant d’un humour noir corrosif. Ce qui en revanche dénote un peu, ce sont les trop rares apparitions du crocodile, dont on ne voit que la gueule et la queue de manière furtive et la fin trop prévisible du film. Mais l’ensemble constitue un spectacle très divertissant pour ceux qui désirent passer une sympathique soirée d’Halloween, par exemple.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 537 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2022
    Tobe Hooper sait créer des univers fermés, glauques où vivent des personnes démentes. Pour ce deuxième film, juste après son Massacre A La Tronçonneuse (1974), il s'agit ici d'un hôtel dont le propriétaire est dément, tueur en série, et qui possède un crocodile comme animal de compagnie (le crocodile du titre est anecdotique, les qualités du film ne sont pas sur celui-ci).
    Cet hôtel est peu engageant, mais il y a toujours des clients qui arrivent pour demander des chambres pour la nuit, heureusement pour le scénario et le film. Le film regorge de personnages troubles ou excessifs, surtout masculins, que ce soit du côté du propriétaire de l’hôtel (Neville Brand, excellent en malade mental bigot), ou des clients: William Finley (en mari masochiste), Robert Englund (en idolâtre de son pénis),
    Le travail sur les décors (de studio), poisseux, combiné à une bonne direction d'acteur, avec un peu de nudités, fonctionnent parfaitement. Avec en plus un enfant que le tueur persécute, ce qui est plutôt rare dans les films étasuniens.
    Run
    Run

    3 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 décembre 2021
    Un pauvre remake de Psychose avec un cousin de Leatherface à la place de Norman Bates et un crocodile à la place du requin trop à la mode après Les Dents de la Mer. Psychose et Massacre à la Tronçonneuse s'inspiraient du même fait réel (Ed Gein) donc cette fusion aurait pu avoir du sens et l'idée d'un crocodile chien de garde du motel intéressante. Mais l'exécution est ratée. Les personnages n'ont aucun charisme. Les scènes de meurtres sans envergure. Robert Englund se prépare à jouer Freddy Krueger 8 ans plus tard mais n'a pas encore le charisme du croque-mitaine. Enfin le crocodile du titre n'est qu'un accessoire au récit, sans aucune personnalité. Un ratage total. Sans intérêt. Très loin du premier Massacre à la Tronçonneuse.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 474 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 juin 2021
    C'est un peu triste de penser que l'homme qui a réalisé Massacre à la tronçonneuse ai fait un film aussi ennuyeux et lent je sais que je ne devrais pas le regarder en m'attendant à quelque chose du même niveau mais quand même il est difficile de ne pas s'attendre à quelque chose d'au moins décent de la part de Tobe Hooper. L'idée du film est simple et je ne vois aucun problème si elle était bien faite bien sûr. Les lieux sont intéressants et assez terrifiants en soi la lumière rouge en arrière-plan est bonne même si elle est de mauvais goût elle donne une grande représentation du danger et tout comme Spielberg a caché son requin pendant un long moment à l'écran pour créer du suspense Tobe fait de même avec son crocodile. Le problème est que lorsqu'il apparaît enfin il est drôle et ne laisse peser aucune menace et c'est très décevant...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    679 abonnés 2 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2020
    Eaten Alive constitue un bel hommage au Psycho d’Alfred Hitchcock, hommage doublé d’une dégradation notable puisqu’en lieu et place du motel aux draps changés chaque semaine se trouve un bouiboui infecte dont le gérant, loin de la placidité d’un Norman Bates, agresse ses visiteurs dès les premiers instants de leur séjour. Nous retrouvons le même procédé d’un tournage en studios, le Starlight étant entièrement reconstruit, ce qui permet à Tobe Hooper de réaliser de longs et ambitieux mouvements de caméra ainsi que de composer une atmosphère poisseuse forte de couleurs inhabituelles – du jaune foncé, du violet, du rouge – renforçant ce sentiment de malaise devant l’étrangeté d’une Louisiane transfigurée, exagérée, dont la saleté et l’horreur s’exacerbent ici de façon paroxystique. On retiendra du long métrage sa brutalité inouïe, rappelant qu’il a été tourné deux ans après The Texas Chainsaw Massacre, trouvant en le crocodile une métaphore de la bestialité humaine : l’homme apparaît ici comme un prédateur, soucieux de plier la femme à ses désirs et à ses névroses ; car il n’y a pas que Judd qui atteste un comportement animal, Roy, ce père de famille déséquilibré, ne peut s’empêcher de faire pleurer sa fille en lui remémorant la disparition du petit chien. L’homme, dans le cinéma de Tobe Hopper, est cruel et a le goût du sang, faisant de lui un être dégénéré qui tire de cette dégénérescence un lien direct avec une force primaire, voire primitive qui définit sa nature.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2018
    Film succédant au fameux "Massacre à la tronçonneuse" qui en 1973 rendit célèbre Tobe Hooper. Fini les décors naturels du Texas, ici tout est filmé en studio et cela se voit sans doute un peu trop . Le titre est sans doute un peu racoleur car à aucun moment il ne s’agit d’un survival basé sur un crocodile assoiffé de chair humaine. Il s’agit de bien autre chose et le crocodile n’est que le prétexte à une intrigue basée sur un patron d’hôtel pour le moins perturbé qui massacre tout ce qui se présente dans sa charmante demeure. On y croise quelques stars en déclin comme Mel Ferrer. On peut aussi déceler dans le film le portrait d’une Amérique malade de sa guerre au Vietnam. Le meurtrier est certainement un ancien GI déséquilibré suite à son largage sans préparation dans les rizières asiatiques. En poussant plus loin le raisonnement on peut assimiler le bassin qui jouxte la maison avec son crocodile à l’enlisement du conflit vietnamien, le motel représentant la société américaine arrivée au bout de son système capitaliste qui ne produit plus que des êtres soumis à des obsessions. Ce sous-texte intéressant ne fait tout de même pas de ce "Crocodile de la mort" un film passionnant et convaincant. A noter dans les bonus l’interview passionnante d’un journaliste ou libraire (?) qui décortique l’œuvre de Tobe Hooper et son film.
    NeoLain
    NeoLain

    4 912 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 janvier 2017
    Les dents du marécage. Tobe Hooper est l'homme d'un chef-d'œuvre, Massacre à la tronçonneuse. Trois ans après il réalise Le crocodile de la mort et je dois dire que c'est plutôt pas mal, rassurant car sa filmographie est trop peu élogieuse. Commençons par le casting, William Finley (Phantom of the paradise), Robert Englund (Freddy), on retrouve Marilyn Burns (Massacre à la tronçonneuse) la première Scream Queens. Le crocodile de la mort c'est de bout en bout barge. Une jeune femme toute fraîche, toute naïve se pointe dans un hôtel ultra chelou. Alors la patte perverse Hooper elle se pose direct. Son esprit fou aussi. Hormis celui de l'hôtel, très peu de scènes extérieurs, tout se passe là. Cris non-stop, puis une radio en marche qui ne s'éteint pas une seule fois sur les une heure trente du film. Peux vous dire qui faut s'accrocher.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 374 abonnés 4 413 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Le crocodile de la mort est finalement un film assez moyen, qui m’a un peu déçu car j’avais pas mal d’attente pour un métrage souvent considéré comme dans la partie haute de la filmographie de Hooper.
    Les acteurs sont plutôt bons, il faut le dire, et sont pour beaucoup dans le fait que Le crocodile de la mort reste un métrage recommandable. On retrouve l’étonnant Neville Brand en vieux fou qui s’avère habité par son personnage et nous livre une composition fort bien maitrisée avec quelques apparitions impressionnantes (une d’entre elles à la faux est brillante). Autour de lui gravite un casting de bons acteurs de l’époque, dont Mel Ferrer, qui a touché de l’improbable série B aux meilleurs films de son temps, Robert Englund, jeune et qui imposait déjà son allure singulière à l’écran, ainsi qu’un casting féminin attrayant porté par de bonnes actrices du genre. Globalement c’est solide.
    Le scénario a quelques difficultés. Le film d’abord bénéficie d’une narration pas très fluide, qui le rend un peu pénible à suivre, et cela alors qu’il s’agit d’un quasi huis-clos ce qui facilite théoriquement la fluidité de l’histoire. Ensuite il y a un réel manque d’enjeux. Finalement le film est assez redondant, il n’y a pas de suspens véritable, et le métrage manque par ailleurs de réels moments forts. Il y en a quelques-uns, c’est vrai, et ils sont mêmes très sympathiques, mais on était légitimement en droit d’attendre un peu plus du crocodile de la mort. Le crocodile qui n’a d’ailleurs qu’une faible présence, il ne faut surtout pas s’attendre à un film de monstre, ce serait une déception.
    La réalisation est correcte, mais sans plus. Hooper semble s’être réservé pour quelques séquences marquantes, notamment un meurtre très bien mit en valeur. Il exploite aussi avec talent ses décors, mais pour le reste ça manque tout de même de réel soin. Le final est bien dans cette lignée, très abrupt, et malgré son dynamisme, assez fouillis, brouillon, pas totalement convaincant et pas totalement mit en valeur alors que c’est tout de même le bouquet final pour ainsi dire. Reste en revanche des décors très solides, notamment ce fameux hôtel qui ne manque pas de personnalité, une belle atmosphère aussi. Le film propose une ambiance poisseuse, glauque, peu attirante au demeurant pour voir le nombre de touristes qui s’y pressent ! La photographie aide bien, malgré un côté un peu trop sombre par moment. Pour ce qui est de l’horreur le crocodile de la mort s’avère finalement assez soft. Une ou deux séquences pourront marquer, il y a aussi de l’érotisme léger, mais l’ensemble n’est pas très violent et on ne voit pas grand-chose des exactions du crocodile. Lequel d’ailleurs apparait très peu, et visiblement parce que le budget n’a pas permis de faire de bien grande folie de ce point de vue. Dommage dira-t-on. La bande son manque aussi de travail. Là c’est clairement problématique car elle aurait pu servir fort bien l’atmosphère glauque, comme dans certains des meilleurs métrages d’ambiance italiens. C’est vrai qu’à l’époque c’était un peu ce qui manquait au cinéma d’horreur américain, une bande son soignée et présente, malgré les exceptions Phantasm et Halloween.
    Au final ce film se laisse regarder, mais s’avère tout de même vieilli et assez bancal. Sauvé par son casting et son ambiance, Le crocodile de la mort ne va pas laisser de souvenirs impérissables, même si l’ensemble peut mériter un petit coup d’œil, et s’avère, en tous les cas, beaucoup mieux fichu que le dernier Crocodile du même Hooper, très indigeste et indigent.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    321 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 avril 2014
    Trois ans après avoir réalisé le terrifiant "Massacre à la Tronçonneuse", Tobe Hooper se lance dans la réalisation de "Death Trap" qui nous propulse en Louisiane, dans un motel glauque perdu à la lisière du bayou et qui est tenu par Judd, un ancien militaire traumatisé qui nourrit son animal de compagnie, un crocodile, par le biais de ses clients…Voilà donc un pitch de base dont Hooper pouvait tirer une bonne péloche barrée et ça commençait plutôt bien même : ambiance malsaine dès le départ avec l’introduction dans le bordel, lieu du motel sombre et glauque avec l’appui d’une image à la colorimétrie saturée donnant un aspect vraiment craspec, des plans bien cadrés, un personnage de Judd inquiétant, clients de l’hôtel pour le moins atypiques…on se dit qu’on va avoir droit à un sacré spectacle ! Mais, à un moment, tout bascule : le rythme devient incroyablement mou, l’intrigue stagne, les personnages monologuent pour un oui pour un non, on assiste à la poursuite d’une petite fille sans intérêt et horripilante tant cette dernière n’arrête pas de nous exploser les tympans avec ses cris inaudibles (on a carrément envie qu’elle crève le plus vite possible pour nous soulager !!), la réalisation part en couille en même temps que la caméra devient parkinsonienne…mais c’est quoi ce bordel ?! Il se passe quoi devant nos yeux ?!! Et bien la raison est simple : en plein milieu du tournage, Tobe Hooper se brouille irrémédiablement avec la production pour cause, je cite, de « différents artistiques » (oui c’est assez courant…il faut évidemment comprendre par là que « le réalisateur n'a pas voulu pas faire de la merde comme le lui ont demandé ses producteurs ») et le cinéaste décide d’abandonner purement et simplement le film. La fin du tournage et le montage de "Death Trap" seront donc dirigés par le scénariste (et l’un des producteurs tiens donc : sacré coïncidence n’est-il pas ?!!) Mardi Rustam. Et cette reprise en mains du métrage le fait définitivement basculer dans le navet pur et sans saveur. C’est aussi flagrant que si des joueurs de football se mettaient, au bout d’une heure de jeu, à jouer le ballon avec les mains en chantant des comptines enfantines : un incroyable WTF d’incohérence rarement montré dans le 7ème Art. D’ailleurs, même le public ne fut pas dupe : sorti sous le nom de "Death Trap" donc, le film s’est royalement planté dans les salles US ! Et, pour essayer de récupérer l’argent investi, les producteurs le ressortiront plusieurs fois en salles en changeant le titre du film : "Death Trap" devint donc "Legend of The Bayou", "Horror Hotel Massacre", "Starlight Slaughter" puis "Eaten Alive" qui deviendra son titre officiel définitif. Même en France, on essaya de rendre la bobine plus racoleur en le nommant "Le Crocodile de la Mort", choix stupide quand on sait que le fameux croco est peu présent à l’écran, mais surtout cela ne change en rien la médiocrité absolue de ce montage final.
    "Le Crocodile de la Mort" est l’un des plus calamiteux foirage de l’histoire du cinéma et prouve une nouvelle fois que les producteurs ne pigent rien d‘autre que le fric (alors la créativité et la cohérence, vous m’excuserez !!). Mais on ne peut pas dire qu’il s’agit d’un mauvais film de Tobe Hooper dans le sens où seulement 30 à 40% du film ont réellement été réalisés par lui-même. C’est dommage, surtout quand on repense au très bon début du métrage qui arrivait à nous mettre l’eau à la bouche…mais au final, c’est bien un vomissement qu’on finira par obtenir.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 juillet 2013
    Je suis fortement déçu de ce film. Je m'attendais à beaucoup mieux en lisant l'intrigue, résultat, un gros navet. Décevant !
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