Avis : Wonderland - Page 2

Manque énorme de rythme au film......malgré ce grand point négatif...la grande performance de Val Kilmer sauve le film et la réalisation à la Tony Scott....

Bien filmé et bien monté, on ne s'ennuit pas. Boogie Nights était bien, mais Kilmer joue mille fois mieux le rôle de Holmes que Wahlberg, qui aurait dû se contenter de rester le mannequin de slips pour Calvin Klein.
Un bon polar.

Meurtres mystèrieux d'une terrible violence dans le luxueux quartier de Wonderland avait de quoi faire marcher l'imagination de nombreux scénaristes. Pour ce film çi, simplement intitulé "Wonderland" avec Val Kilmer dans le rôle du contesté John Holmes, la reconstitution de l'histoire est maligne. On assiste à deux versions différentes du même fait et c'est à nous spectateurs de construire notre propre version même si cela reste en vain puisque le film se dépèche de brouiller les faits en même temps qu'il les donnent pour ne donner ni un avis objectif ni subjectif. On reste alors un peu sur notre fin. Dans l'exposition du fait diver le film est trés bon, de plus il donne une image de drogué fragile complètement dépassé par les évènements à l'acteur porno, ce qui est surprenant. Par contre, le film est gaché par d'immondes effets de style, montage survitaminé et d'acteurs qui en font des tonnes pour signifier la défonce ou le manque. Même si J.Holmes est bien traité, l'acteur qui le joue ne m'a pas semblé aussi inscif que les traits de caractère de son personnage. Il adopte les mêmes poses et attitude que son Jim Morrison dans "Les Doors" de Oliver Stone. Un bon récit gaché par des fébrilités trés malvenues.

Il y avait moyen de tirer un film bien meilleur de ce fait divers incroyable. Le film assure quand même le minimum, les acteurs sont bon, il n'y a pas de concession sur le glauque et la violence de cette histoire, on ne s'ennuie pas. Mais on a quand même une impression de gâchis, cette histoire avait clairement le potentiel pour quelque chose de puissant et profond, une œuvre dont on ne ressort pas indemne, au détour d'une ou deux scènes on comprend bien à côté de quoi le film est passé avec son traitement ultra-conventionnel, l'idée de nous expliquer les événements tragiques de Wondernland selon plusieurs points de vue à la "Rashomon" est lâche, un vrai manque de couille, l'antithèse du "Zodiac" de Fincher.

Les parties intéressantes sont les deux scènes "d'aveux" racontés par deux des protagonistes du film et le contraste entre celle-ci. Un casting bien fait, une bande originale agréable, la réalisation est un peu tape à l'oeil mais cela reste regardable.

Pas grand chose à tirer de ce "Wonderland" qui m'a plongé dans un sommeil assez profond après seulement une demi heure. J'ai tout de même réitérer l'expérience le lendemain mais rien n'y fait, James Cox ne réussi pas une minute à donner un intérêt à ce quadruple meurtre. Le rythme lent et la multitude de scènes "inutiles" nous empêche de nous plonger dans ce policier qui m'emballait pourtant. On retiendra la prestation de Josh Lucas et bien entendu celle de Val Kilmer mais le reste ne vaut strictement rien.

Wonderland le réalisateur Cox commet un vol de grand chemin copiant P.T. Anderson et Quentin Tarantino avec si peu de nuances ou d'originalité que Wonderland ressemblerait à l'œuvre d'un étudiant en cinéma si ce n'était la présence de tant d'acteurs reconnaissables. Val Kilmer est un acteur curieux et totalement surestimé en termes de compétences il a néanmoins une présence magnétique à l'écran qui est toujours intéressante à regarder même lorsqu'il est plus épais qu'une tranche de bacon. Le problème c'est que le vrai John Holmes contrairement à Kilmer était tout le contraire du charismatique. Il était maigre et laid doté (ou maudit) d'un énorme organe sexuel. Holmes était un numéro de cirque et pas un étalon comme dans ce film. De plus au moment où les événements décrits dans le film se sont déroulés il n'était plus qu'une pathétique épave en dépendance de la drogue...

Autopsie du fait divers qui traumatisa Hollywood : un film choc, décapant, frénétique, psychédélique ; 34 cm de sexe, de drogue, et de rock'n'roll. D'excellents acteurs : Val Kilmer, Lisa Kudrow, Kate Bosworth,... Une bande originale du tonnerre (Duran Duran, Dobie Gray,...), une réalisation style vidéo clip survitaminée => WONDERLAND is wonderful !

Ce film est en quelque sorte une suite au génialissime Boogie Nights, de par le fait qu'il est adapté de la vie du même acteur pornographique, et que l'action débute plus ou moins là ou celle de Boogie Nights s'achève.
Sans rivaliser avec le film de Paul Thomas Anderson, Wonderland retrace d'une belle façon cette sordide histoire.
L'ambiance 70's fait plaisir à voir et Val Kilmer est très bon dans son rôle.

Ce film ne donne pas grandes émotions et c'est dommage. Val Kilmer joue bien son role. Mais il y a un gout d'inachevé.

Prenez une aspirine avant d'entrer dans la salle.
Surtout au premier rang !
Une évocation des années drogues, sexes et frime, avec une manière de filmer virtuose, mélangeant plusieurs styles parfois inventifs, et d'une maîtrise de la caméra rarement vue jusqu'ici dans les films d'actions.
Le scénario est abouti, tiré d'une histoire vraie, mais concoctée comme si on était le juré au procès. C'est-à-dire qu'on aura certaines clés à la fin. Et c'est rare dans une catégorie de films qui glisse dans la série B. Dans ce cas, c'est tellement efficace, que l'on peut faire rapidement le parallèle avec de grands films du genre.
Le casting est parfait, tous sont aussi immondes les uns que les autres. Mention spéciale au biker, mais Val Kilmer, si difficile à placer, est ici comme un coq en pâte.
Bonne musique du début des années 80, rythme d'enfer, montage haletant. Il ne manque qu'un message politique comme dans "Dark Blue" pour en faire un grand film.

En 1981, un quadruple meurtre sauvage et sanglant a lieu à Wonderland Avenue, à Los Angeles. Les victimes sont une bande de trafiquants en tout genre, en particulier de drogue, et camés jusqu’aux yeux, ainsi que leurs copines, probablement victimes du parrain qu’ils viennent de braquer à son domicile. John Holmes, ancienne star du porno, plus ou moins protégé par les silences de son ex-épouse et sa petite amie, a pourtant joué un jeu trouble, puisqu’il fut à la fois complice réciproque, taupe, client et victime des deux camps, et peut-être même coupable. Au fil de son enquête, ce thriller nous présente plusieurs versions des faits par différents protagonistes d’une affaire jamais élucidée, et dont le seul gagnant reste la violence, la corruption et l’impunité.
Illustrant parfaitement la décadence et l’impuissance de la loi à appliquer la justice, ce voyage barbare au pays d’un panier de crabes de première, tiré de l’interprétation de la fin de la vie de la vedette et d’un des meurtres les plus horribles d’Hollywood, nous embarque dans une investigation tant choquante que palpitante, et une confusion des plus immorales.

un film intense et tres prenant , violent, noir , baré avec des acteurs de grandes qualités (val kilmer toujours aussui bon dans ce type de roles) , des personnages complétement tarés et en pleine décadence , basé sur une histoire vraie vraiment tres marquante sur la star du porno John Holmes , a voir et a revoir

Film assez noir mais très bien interprèté par des comédiens "hyper-réalistes", proche plus du reportage que de la fiction. Prises de vue, mise en scène, et format de la pellicule et de la couleur, sont excellents.Bande son et musique également.

Film plutôt mou, mais sympa à suivre quand même, avec de bons acteurs. On suit l’enquête facilement et on apprend au fur et à mesure ce qu’il s’est passé dans cette maison.