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Sid Nitrik
59 abonnés
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4,0
Publiée le 3 septembre 2014
Pour son premier film en tant que réalisateur, le pitre Mel Brooks frappe très fort. « Les producteurs » est une comédie théâtrale burlesque vraiment succulente où le comique taquine copieusement le petit monde de Broadway. Et on ne peut pas dire que Brooks manque d'audace pour son premier passage derrière la caméra. Imaginez un peu un film construit autour d'une comédie musicale sur Hitler ! Les deux bras cassés Zero Mostel (un acteur étrangement méconnu) et Gene Wilder s'en donnent à cœur joie, les répliques comiques fusent, les personnages loufoques défilent et les chansons hilarantes restent longtemps en mémoire (« Springtime for Hitler »...). On note également la présence de l'acteur Kenneth Mars, bien connu des amateurs de la série « Malcolm » (Otto), en ancien nazi nostalgique. Interdit en Allemagne lors de sa sortie en 1968, une petite pépite d'humour absurde et grinçant, à la réalisation tout à fait maîtrisée. On regrette parfois quelques excès d'hystérie et de situations presque vaudevillesques, un défaut récurrent chez Brooks, mais cela reste tout de même un excellent départ pour ce truculent réalisateur.
Un producteur déchu et son comptable ont l'ingénieuse idée de monter la pièce la plus désastreuse possible à Broadway,afin qu'aucun des investisseurs ne réclament leur mise de départ. Première réalisation de Mel Brooks,baignant dans une folie douce,additionnant les références et les coups de pied dans les sujets tabous,"Les Producteurs"(1968)pouvait clairement être qualifié d'innovant. C'est une parodie des films de music-hall,mais presque tout y est détourné. J'apprécie particulièrement la liberté de ton pour traiter l'homosexualité masculine,le féminisme encore balbutiant(la secrétaire suédoise qui danse sur commande)et évidemment le fait de tourner en ridicule les nazis et les allemands. Malheureusement,sorti de ces critères jubilatoires,la comédie burlesque tourne à vide,par excès d'hystérie,de grimaces et cette recherche permanente du gag,même artificiel. Je crois simplement que le cinéma farfelu de Mel Brooks ne me sied guère malgré d'évidentes qualités plastiques et scenaristiques.
Première oeuvre réalisée par Mel Brooks, Les Producteurs est une petite pépite dans le paysage de la comédie. Original, drôle, audacieux, bien écrit et bien interprété, ce film est plein de qualités et possède un humour assez personnel. Etonnant qu'il ne soit pas plus connu que ça, au-delà du cercle des cinéphiles. L'histoire s'intéresse essentiellement au milieu du spectacle et de la comédie musicale. Enfin, messieurs, ce film inclut la participation de Lee Meredith, véritable bombe sexuelle, qui réalise quelques numéros de danse chargés en puissance érotique!
Dans Les Producteurs, deux malfrats cherchent à créer le plus gros bide à Broadway... afin de gagner de l'argent. Bien sûr, on se délecte de certains moments, notamment le spectacle en lui même, assez incroyable... Mais globalement, ce premier film de Mel Brooks me laisse assez perplexe. Il y a de très bonnes idées d'écriture, déjà dans le scénario qui se révèle être assez croustillant. Il y a des passages bien sentis et pas mal de gags qui fonctionnent. Mais d'un autre côté, c'est assez lourd, y a des choses bien plombantes qu'on ne pardonnerait pas à des comédies récentes, donc pourquoi le faire là ? Certains personnages, drôles au début, finissent par lasser, et c'est symptomatique du film de Mel Brooks, c'est parfois trop peu subtil et pas assez fin.
Premier film de Mel Brooks, "Les Producteurs" donne le ton dès le début : avec ce qu'il faut de cynisme et de dérision, il aborde le monde de Broadway comme un monde de fous où les auteurs sont des fous pro-nazis, où les secrétaires sont des secrétaires cruches étrangères et où les metteurs en scène aiment porter des robes. Personne n'est sain d'esprit et pourtant ce duo d'arnaqueurs formé par Zero Mostel et Gene Wilder est attachant dans sa bêtise et ses excès faisant ce film une comédie pleine de vie malgré quelques manques de rythme.
Vulgaire et sans intérêt, les gags ne fonctionnent pas vraiment, et on en vient à se demander si Mel Brooks ne cherchait pas à faire, comme dans son film, la production la plus désastreuse possible. Seules les cinq minutes d'ouverture du "Printemps pour Hitler" valent le coup, à tel point qu'on se dit que le sujet aurait pu être bien traité.
Les couleurs sont belles, les acteurs truculents même si parfois ils en font un peu trop. Tout cela baigne dans le burlesque de Mel Brooks donc destiné aux spectateurs avisés...
Mel Brooks, qu’on le veuille ou non, a marqué à jamais l’histoire de la comédie américaine, par ces douze comédies, parodiques ou non. Le comique commença en 1968 par une comédie sur un musical à la gloire… d’Adolf Hitler !
C’est en effet là que Mel Brooks se démarque des autres comiques de l’époque. Il ne se refuse rien, même pas de mettre en troisième protagoniste un nazi débile et hilarant. On y retrouve même une chanson hilarante à la gloire du Führer et une chanson psychédélique, par l’excellent Dick Shawn. Et pourtant, ce n’était pas gagné. Le début du film est plus hystérique que drôle, Zero Mostel est intenable et parfois très lourd. Le film ne gagne pas en finesse avec les apparitions de Gene Wilder, Kenneth Mars et surtout les deux Christopher Hewett et Andreas Voutsinas. Lourd ne veut cependant pas dire mauvais, étant donné que le scénario et la mise en scène s’attarde sur les deux compères, avant de finalement très peu s’intéresser à Springtime For Hitler, pourtant très drôle.
Malheureusement, le film a très mal vieilli, manque de rythme (mais pas de gags, loin de là) et peut paraître crispant d’hystérie si on ne s’y attend pas. A voir par curiosité.
Pour une première entrée de Brooks dans la réalisation, je peux dire que c'est lourdingue. On commence dès le début à être agacé par les folies de Monsel avec les vieilles dames et les crises d'hystérie de Wilder. Ca se calme un peu après avec un bon humour, mais on est gêné par certains personnages qui n'ont pas d'autres importances que faire rire et de faire la potiche. Brooks s'est apparemment crée un délire que j'ai du mal à apprécier. Il n'empêche que la caricature et la critique du monde du spectacle est présente, malgré une fin prévisible.
Ce premier film de Mel Brooks est l'un de ses meilleurs sans doute. Un scénario habile, des ressorts comiques certains, et un dynamisme certain dans la mise en scène font oublier les lourdeurs, voire les passages sans intérêt de cette comédie, où l'intérêt du réalisateur pour les comédies musiques apparaissait déjà. Les situations s'enchaînent bien, sans temps mort, et font passer un agréable moment.
Une comédie complétement loufoque signé Mel Brooks, emporté par une galerie de personnages tous plus délirants les uns que les autres. Si le début est un peu poussif, la suite (et notament la comédie musicale) est plus réjouissante.
Une excellente comédie de Mel Brooks, servie par un très bon scénario (comme en témoigne son oscar) et des acteurs excellents (très grand bravi au superbe Zero Mostel en pleine forme, et à Gene Wilder aussi !!) et des répliques géniales (-Vous êtes quoi ? - Comptable. -Alors comptez !) !! J'ai adoré la première scèen avec Zero et ses maîtresses : c'est tordu, loufoque, décalé, à l'humour grinçant, j'adore !! Un film o voir pour se mettre de bonne humeur, avec un rythme parfait et un humour excellent jamais vulgaire et toujours marrant !!!
Comédie mythique du grand Mel Brooks qui nous offre un grand numéro de dérision et de second degré. "Les producteurs" est une idée géniale qui fourmillent de moments cultes comme l'énormissime audition pour le rôle d'Hitler. A découvrir pour un bon moment de rigolade !
Une comédie de Mel Brooks a toujours un goût particulier et celle-ci aussi. C'est un film jouissif à regarder, devant lequel on s'amuse beaucoup, surtout lors de la représentation de la pièce. Une comédie réussie dommage que la réalisation soit moyenne, car truffée de petites erreurs. Mention spéciale à Gene Wilder qui est tout simplement génial et tordant. D'ailleurs le duo ne manque pas de piquant !!