Dans Les Producteurs, deux malfrats cherchent à créer le plus gros bide à Broadway... afin de gagner de l'argent. Bien sûr, on se délecte de certains moments, notamment le spectacle en lui même, assez incroyable... Mais globalement, ce premier film de Mel Brooks me laisse assez perplexe. Il y a de très bonnes idées d'écriture, déjà dans le scénario qui se révèle être assez croustillant. Il y a des passages bien sentis et pas mal de gags qui fonctionnent. Mais d'un autre côté, c'est assez lourd, y a des choses bien plombantes qu'on ne pardonnerait pas à des comédies récentes, donc pourquoi le faire là ? Certains personnages, drôles au début, finissent par lasser, et c'est symptomatique du film de Mel Brooks, c'est parfois trop peu subtil et pas assez fin.
Pour une première entrée de Brooks dans la réalisation, je peux dire que c'est lourdingue. On commence dès le début à être agacé par les folies de Monsel avec les vieilles dames et les crises d'hystérie de Wilder. Ca se calme un peu après avec un bon humour, mais on est gêné par certains personnages qui n'ont pas d'autres importances que faire rire et de faire la potiche. Brooks s'est apparemment crée un délire que j'ai du mal à apprécier. Il n'empêche que la caricature et la critique du monde du spectacle est présente, malgré une fin prévisible.
Un bon film de Mel Brooks. Un film qui tient sur 2 acteurs (Gene Wilder et surtout Zero Mostel), l'histoire originale certes est déjà une critique de Broadway, mais l'intérêt du film tient à un humour bien présent, de bons gags, un rythme sans temps morts, une réalisation très correcte. Le côté danse et musique n'est pas génial, mais on s'amuse bien quand même, et c'est bien le but. Sans doute le meilleur Mel Brooks.
Les couleurs sont belles, les acteurs truculents même si parfois ils en font un peu trop. Tout cela baigne dans le burlesque de Mel Brooks donc destiné aux spectateurs avisés...
Premier film de Mel Brooks, "Les Producteurs" donne le ton dès le début : avec ce qu'il faut de cynisme et de dérision, il aborde le monde de Broadway comme un monde de fous où les auteurs sont des fous pro-nazis, où les secrétaires sont des secrétaires cruches étrangères et où les metteurs en scène aiment porter des robes. Personne n'est sain d'esprit et pourtant ce duo d'arnaqueurs formé par Zero Mostel et Gene Wilder est attachant dans sa bêtise et ses excès faisant ce film une comédie pleine de vie malgré quelques manques de rythme.
Comédie totalement délirante et cartoonesque de la part de Mel Brooks pour ses débuts derrière la caméra. Très dans le style de son époque, le film subit toutefois un sacré coup de vieux sur le plan de la mécanique humoristique: la première partie du film est très braillarde, frôlant l'excès en permanence, au risque de faire déraper complètement le film dont le sujet est singulièrement futé. L'écriture et les dialogues commencent à dater un peu, et Mel Brooks s'ingénie à combler le moindre silence avec beaucoup d'enthousiasme, mais nous fait friser l’indigestion. Des moments de comédie efficace contrecarrés par des débordements verbaux limite saoulants.
Bof, j'ai moyennement accroché à cette comédie, qui a pris quelques rides malgré son pitch assez corrosif. L'humour repose uniquement sur les talents comiques (indéniables) des deux acteurs principaux. Et autant ça marche pour les deux acteurs principaux (surtout Zero Mostel), autant les autres personnages sont nettement en-dessous. En-dehors de l'idée de base jouant sur le tabou du nazisme, il n'y a rien de vraiment marquant dans l'humour, au final assez facile. Le détournement d'Adolf Hitler ressemble plus à du mauvais goût qu'à de l'humour noir. Aujourd'hui, le film serait surtout source à controverse vis-à-vis des rôles féminins et des transgenres et homosexuels (particulièrement cliché). J'aurais imaginé quelque chose de bien plus virulent sur l'univers des producteurs (bien plus immoraux, bien plus vénaux, …). L'intrigue m'a peu intéressé, une fois le plan des deux producteurs établis, le film n'a pas grand chose à offrir. Les deux acteurs principaux sont plutôt bons, c'est même assez dommage que Zero Mostel n'est pas particulièrement percé, il est franchement talentueux dans ce film. Bref, même si ce film m'a été plus supportable que la Folle Histoire de l'Espace, je suis clairement passé à côté.
Lorsque Mel Brooks tourne « Les Producteurs » en 1968, il nest encore quun tout jeune cinéaste et na pas derrière lui limmense carrière damuseur public quon lui connaîtra (« Frankenstein Junior » (1974), « le Shérif est en prison » (1974) ou encore « La Folle histoire de lespace » (1987)). Cest dailleurs « Les Producteurs » qui va lui donner ses lettres de noblesse. Ce film, très théâtral dans sa mise en scène, remporta demblée un énorme succès et alla jusquà rafler plusieurs Oscar. Il faut dire que le sujet est des plus accrocheurs. Max Bialystock est un producteur véreux qui escroque des petites vieilles fortunées pour financer ses fours. Lorsque Léo Bloom, contrôleur fiscal, vient vérifier ses comptes, les deux mettent vite au point une arnaque infaillible : monter le plus gros bide de lhistoire de Broadway ! Le coup est simple : puisque la comédie musicale ne sera pas rentable après avoir été retiré de laffiche immédiatement, les producteurs ne seront pas tenus de rembourser les avances A eux la fortune facile et les îles du Pacifique ! Ils engagent alors le plus mauvais des auteurs, un nostalgique du nazisme qui leur pond un vibrant hommage à Adolf Hitler, puis le plus ridicule des metteurs en scène, une folle anglaise qui shabille en femme Le mélange des deux est détonnant et se nomme « Springtime for Hitler » ! Mais malheureusement pour nos producteurs, le spectacle, totalement minable au demeurant, est pris au second degré et remporte un vif succès Et cest là que leurs ennuis commencent De son côté, le spectateur, bidonné, sen retournera avec la chanson « Springtime for Hitler and Germany » en tête pour toute la semaine
Pas aussi fou que j'aurai imaginé. Première réalisation de Mel Brooks, j'en viens à préférer Frankenstein Junior et meme Sacré Robin des Bois...Ceci sans doute à cause d'un démarrage très lent et une histoire très peu rythmée. En revanche Mel Brooks est très juste sur le fait que le succès d'un film ou comme tel est le cas dans Les Producteurs, d'une piece de théatre n'est jamais certain et ce quant on ne sait pas ce qu'attendent les spectateurs. Zero Mostel que je ne connaissais pas possède une "forte" présence et son duo avec l'excellent Gene Wilder n'est pas sans rappeler Laurel et Hardy. La pièce "Printemps pour Hitler" est ahurissante et délirante et j'ai nettement préféré la deuxième partie. Mostel faisant la cour aux vieilles dames "commanditaires", Ulla la secrétaire adepte du bikini et de la danse sont autant de scènes réjouissantes qu'originales pour l'époque. Dommage que la première partie soit donc longue et que tout se mette en place trop lentement pour etre une réussite...
Une comédie complétement loufoque signé Mel Brooks, emporté par une galerie de personnages tous plus délirants les uns que les autres. Si le début est un peu poussif, la suite (et notament la comédie musicale) est plus réjouissante.
Premier film pour Mel Brooks qui en dit long sur l'univers du monsieur. Le ton est donné dès l'introduction : pas mal de mauvais goût, beaucoup d'excès voire une certaine outrance, et un refus catégorique du politiquement correct. C'est simple : ici, tout le monde prend pour son grade. Juifs, nazis (faut-il le préciser), vieux, homosexuels, français, gens du spectacle... Un bon coup de pied au cul au milieu de la bien-pensance générale, redevenu d'ailleurs le maître mot aujourd'hui : putain, ça fait du bien ! Bon, après, je serais de mauvais foi si je n'émettais pas quelques réserves : l'humour est un peu inégal, on rit moins que dans mon souvenir, Brooks cédant parfois trop ouvertement à la lourdeur, notamment dans le dernier quart. Mais il est tellement bouillonnant, tente tellement de choses qu'il est presque normal que certains moments fonctionnent moins bien. Et pour illustrer cette hystérie collective, qui de mieux que l'hallucinant duo Zero Mostel - Gene Wilder, tous deux déchaînés dans des prestations au-delà de l'excès, bien entourés par des seconds rôles également en grande forme, à commencer par l'inénarrable Kenneth Mars dans un numéro de nazi légèrement dingue et pas franchement repenti... Sans oublier un goût musical très sûr : le réjouissant « Love Power » et surtout l'hallucinant « Springtime for Hitler » en ouverture du spectacle : rarement « show » aura su combiner propos aussi abject avec danse et chorégraphie du plus bel effet : la meilleure scène. Le cinéaste ne retrouvera qu'une fois une telle inspiration : son remarquable « Frankenstein Junior », où il saura même gommer les quelques défauts aperçus ici. Une énorme farce, ne réussissant pas tout, mais suffisamment féroce pour en faire un titre hautement recommandable : merci, M. Brooks.
Des bons gags ainsi qu'un paquet de bon mot. Plusieurs scènes complètement délirantes, le début semble un peu poussif (surtout du aux jeux des acteurs) mais ensuite ils se calment et c'est tant mieux. Un film bourré de bonnes idées (une pièce pro-nazi, un acteur nommé LSD, la secrétaire suédoise qui parle pas un mot d'anglais, ...).
Une excellente comédie de Mel Brooks, servie par un très bon scénario (comme en témoigne son oscar) et des acteurs excellents (très grand bravi au superbe Zero Mostel en pleine forme, et à Gene Wilder aussi !!) et des répliques géniales (-Vous êtes quoi ? - Comptable. -Alors comptez !) !! J'ai adoré la première scèen avec Zero et ses maîtresses : c'est tordu, loufoque, décalé, à l'humour grinçant, j'adore !! Un film o voir pour se mettre de bonne humeur, avec un rythme parfait et un humour excellent jamais vulgaire et toujours marrant !!!
Une comédie assez simple mais mettant très en valeur ses acteurs. Et il faut admettre que le film n'a pas vieillit. Je dirais sans trop hésité qu'il s'agit d'un film à performance. Les acteurs sont très bons et ont tous un personnage qui porte en lui quelque chose de toujours assez unique. La mise en scène y est aussi pour quelque chose. Tout est théâtrale, grandiloquent. Aussi le film donne la sensation de voir un dessin animé. Car l'exagération semble se rapproché du cartoon. Mais n'est en aucun cas nanardesque. Il s'agit d'un film simple en définitif. Qui fait son travail très correctement. On ne s'en plaindra pas. Je rappellerai d'ailleurs que rare sont les films dit simple qui le sont vraiment. En ces termes je pense qu'il s'agit d'un bon film et qu'il fait passé un bon moment;